1 itable n’est pas un ornement, un simple luxe de l’ esprit , ou un ensemble de spécialités qui ne concernent pas l’homme de la ru

2 pe réelle, ce n’est pas seulement une société des esprits . C’est aussi les personnages de Courteline et ceux de Bourget, et ceu

3 istes… C’est ainsi qu’on peut lire dans la revue Esprit cette phrase que je propose à votre admiration : Affirmer une vigil

4 ux réserves préalables se présentent aussitôt à l’ esprit . Il conviendrait d’abord de préciser quels sont les éléments de notre

5 ntifique que les théories totalitaires, liées à l’ esprit rationaliste ou romantique du xixe siècle. Elle ne peut être comparé

6 te de l’affermir en face du défi que représente l’ esprit totalitaire, et aussi de la propager, car la meilleure défense est da

7 éralisme ne peut naître que du renoncement à tout esprit de système. Ce qui vaut pour l’impérialisme d’une nation vaut aussi p

8 traste avec le simplisme brutal qui caractérise l’ esprit totalitaire. L’amour (plus encore que le respect ou que la simple tol

9 rentes. Il est clair que des lois conçues dans un esprit unitaire, jacobin ou totalitaire, brimeraient nécessairement l’un de

10 près deux ou trois siècles d’application des bons esprits . Voilà le sérieux nouveau, l’utilité urgente. Ces fées donnent la pai

11 ri des menaces vulgaires comme des créations de l’ esprit , insensible aux défis toujours renouvelés de la réalité toujours mouv

12 ne mer de ruines, au-dessus de laquelle se meut l’ esprit du nihilisme. Les derniers lieux communs moraux se désintègrent. Il r

13 pe réelle, ce n’est pas seulement une société des esprits . C’est aussi les personnages de Courteline et ceux de Bourget, et ceu

14 … » C’est ainsi qu’on pouvait lire dans la revue Esprit cette phrase admirable : Affirmer une vigilance de fer (à l’égard

15 ce inouïe, sans précédent, l’Europe la devait à l’ esprit , car physiquement elle ne figure qu’un cap déchiqueté de l’Asie, quat

16 mment allons-nous la sauver ? Là-dessus, tous les esprits s’accordent : il faut sans plus tarder fédérer ses nations, unir leur

17 tionales, etc.). Je voudrais simplement définir l’ esprit qui l’inspire et le guide. Il ne s’agit nullement, pour nous, de mett

18 iste ; d’autre part, faire valoir les droits de l’ esprit de la culture, dans la construction de l’Europe de demain. Faire en s

19 la Croix-Rouge et de vingt autres créations de l’ esprit international ; gardiens enfin d’une expérience fédéraliste qui peut

20 cience, il arrive que la lettre d’un décret tue l’ esprit de tolérance là où il existe, ou serve de prétexte facile à l’esprit

21 là où il existe, ou serve de prétexte facile à l’ esprit d’intolérance. En Suisse, la situation diffère beaucoup d’un canton à

22 Toutes les grandeurs européennes viennent de l’ esprit , et non pas de la nature ni du nombre. Comment expliquer autrement qu

23 mal, ce qui est sorti de l’Europe est sorti de l’ esprit . Or, il se trouve que d’autres continents nous ont ravi les moyens ma

24 ent allons-nous la défendre ? Là-dessus, tous les esprits s’accordent : il faut sans plus tarder fédérer nos nations, unir leur

25 ns le cadre d’un mouvement de militants, qu’aucun esprit de parti ne contraint au mensonge ou à l’hypocrisie en service comman

26 t de la culture. Elles naissent et meurent avec l’ esprit fédéraliste, qui est le génie de l’union dans la diversité. f. « L’

27 l’Europe est en train de se faire ! Aux yeux d’un esprit objectif, toutes les conditions de la ruine sont réunies dans notre c

28 liberté, de la justice et de la dignité humaine ; esprit critique ; et toute la vie des religions. Culture peut signifier auss

29 e qu’il faudra résoudre. Reste à savoir dans quel esprit . À cet égard, il me paraît que certaines expressions chères aux exper

30 aine, de nouveaux organismes ! C’est la paresse d’ esprit qui entraîne tant de Comités à proposer de nouvelles machines bureauc

31 ment à la condition libérale qui était celle de l’ esprit en Europe avant la guerre de 1914. C’était le beau temps, je le sais.

32 élite responsable de jeunes gens, formés dans un esprit supranational. Cette tâche, comme l’écrit M. Jean Bayet8, « exigera l

33 renaissance de leur culture dans la liberté de l’ esprit , qui est leur vraie force. Et notre objet ne sera pas non plus de dén

34 ur que nos descendants puissent encore habiter en esprit , par la grâce des chefs-d’œuvre futurs, au ciel de la musique — dans

35 ise que j’apprends, à vous lire dans Liberté de l’ Esprit , que les fédéralistes ont exclu la Russie de l’Europe ; que les États

36 uddhiste. Vous prenez vos « fédéralistes » dans L’ Esprit européen, recueil de neuf conférences prononcées à Genève en 1949, pa

37 . o. « Un gage à Jean Paulhan ! », Liberté de l’ esprit , n° 9, avril 1950, p. 33-34.

38 même geste de l’âme. (Je dis l’âme, et non pas l’ esprit , ni l’intellect et ni le cœur.) Et c’est d’un même mouvement à tout

39 son sens que dans le mouvement qu’il inspire à l’ esprit . C’est une animation perpétuelle. Tout est mouvant au monde américain