1 modes, de la personne à l’Europe des régions, cet esprit farouchement libre poursuit son chemin. » Voir également l’errata de

2 e la non-violence ? Je voudrais que les meilleurs esprits de ce temps se mettent à imaginer des procédés de résistance au mal.

3 orizons, allaient sortir plusieurs revues — dont Esprit , à laquelle je collaborai très activement jusqu’à la guerre — et, su

4  personnalistes ». Il en est sorti deux revues : Esprit , qui dure encore, et L’Ordre nouveau , nom qui nous a été volé par

5 le » par rapport au désordre établi. Un numéro d’ Esprit fut d’ailleurs consacré au thème de « la rupture avec le désordre ét

6 ts-Unis. Vous démontrez très bien la différence d’ esprit entre ces dernières en expliquant comment l’on devient citoyen de l’u

7 ion, comme telle, ne sera jamais compétitive ». L’ esprit de compétition relève de l’individu, sans doute, et pas de la personn

8 onne. Il se traduit donc aussi directement par un esprit de compétition entre les États-nations ? Oui, c’est exactement ce que

9 facer la résistance formidable qu’il y a dans les esprits français, formés par l’école. C’est le minimum non pas pour que la si

10 is. Et telle est sa défaite irrémédiable devant l’ esprit , devant le sentiment, devant ce qui fait la valeur de la vie… Je song

11 d’une « puissance », comme saint Paul désigne les esprits de second rang qui peuvent déchoir dans un corps d’homme et l’occuper

12 nales de Genève, qui avaient pris comme sujet « L’ Esprit européen ». C’était au lendemain de la guerre. Il y avait là outre l’

13 rtant de l’heure, c’était comment faire revivre l’ esprit européen et le traduire en union politique de nos peuples. Je suis re

14 e dès 1962. De cette convergence est née dans mon esprit l’idée d’un slogan, offert par la suite aux groupements d’écologistes

15 s voient là une contradiction. C’est qu’ils ont l’ esprit mal formé par Descartes ! Il n’y a aucune contradiction entre le pouv

16 e à 95 % avec moi. Si vous ne gardez pas cela à l’ esprit , vous aurez l’impression que c’est une proportion inverse qu’évoque l

17 . Ceci est heureusement un pur et simple jeu de l’ esprit . Il n’y a aucune espèce d’incompatibilité entre les deux choses, à mo

18 possibles : une invitation à venir parler de « l’ Esprit européen » lors des premières Rencontres internationales de Genève. C

19 nt personnaliste qui s’exprimait dans les revues Esprit et L’Ordre nouveau  ? Oui, bien sûr. Pour nous, dans ces merveilleu

20 e de la personne . En 1935, Mounier lançait dans Esprit une rubrique de la « Pensée engagée », où il rendit compte de mon li

21 aux Rencontres internationales de Genève sur « l’ Esprit européen ». En plein accord, je crois, avec les autres conférenciers,

22 aux tentations de l’abîme et de la démission de l’ esprit , devant des menaces qu’il contribuerait à rendre fatales en les décri

23 s d’une action libératrice, ni les finalités de l’ esprit , seules capables de l’animer. Mais je n’en dirai pas moins l’admirati

24 inée, non seulement de la vie économique mais des esprits , au nom du maintien de la Paix. Ainsi se trouve également justifiée l

25 treprise permanente de « prise du pouvoir sur les esprits  », sur les espoirs et sur les craintes des citoyens, c’est-à-dire sur

26 supprime et ceux qui le nient sont des faibles d’ esprit . Or le chômage n’a pas cessé d’augmenter depuis ce temps-là. Qu’en e

27 s la totalité de la personne humaine, corps, âme, esprit , — et pas seulement matérialité et intellect. Des études vont être e

28 ine de points noirs sur la carte. Comme j’avais l’ esprit occupé par la promesse d’une préface pour cette brochure, pendant une

29 t moyens qui apparaissent « révolutionnaires », l’ esprit animateur des origines et de l’évolution de ce patrimoine. Je pense q

30 lentement d’une manière hésitante. Chez tous les esprits étendus et profonds de ce siècle, l’œuvre commune de l’âme a consisté

31 — ou l’Europe. Et il est vrai que nos meilleurs esprits , hors du compartiment natal, iront chercher dans les vertiges de la s

32 c Emmanuel Mounier, de la revue du personnalisme Esprit , puis fondateur du Centre européen de la culture, à Genève. Essayist

33 rices du mouvement personnaliste réunies autour d’ Esprit et de l’Ordre nouveau à partir de 1931. Sur cette génération, que la

34 ouvera pour la plupart dans le fameux numéro 6 d’ Esprit de mars 1933, intitulé Rupture entre l’ordre chrétien et le désordre

35 rappelais avoir vécu le personnalisme du début d’ Esprit . On vient de nous dire comment il avait été perçu. Si les notes que j

36 Hellman voit dans le personnalisme, dans celui d’ Esprit notamment, un mouvement de « chrétiens gauchisants […] dont les liens

37 cite aussi les jugements du cardinal Verdier sur Esprit , qui aurait été en tant que Troisième force un curieux centre, à mi-c

38 ry Maulnier, en passant par Mounier et Izard pour Esprit , Robert Aron, Arnaud Dandieu et Claude Chevalley pour l’Ordre nouveau

39 iscipline partisane, totalitaire, peut réduire un esprit honnête, pour lequel j’étais prêt à ressentir tout autre chose qu’une

40 ales de Genève, tâche certes passionnante pour un esprit aussi naturellement universel, tâche très lourde aussi, parfois ingra

41 les gens tels qu’ils sont, en chair, en os et en esprit , qui doivent normalement partager un sentiment de commune appartenanc

42 ut va vers l’union de l’Europe, que les meilleurs esprits du temps l’ont déjà compris. Tout indique, dit Nietzsche, que nous de

43 qui a toujours été le rêve et l’idéal des grands esprits  : c’est seulement quand ils deviennent vieux et gâteux qu’ils devienn

44 coup aidé c’était un article que j’avais lu dans Esprit d’un personnage haut en couleur, qui s’appelait l’abbé Plaquevent. I

45 publié deux ou trois articles sensationnels dans Esprit dans lesquels il montrait comment le mot personne a été conçu, a été

46 , proposent une réponse au besoin, à la soif de l’ esprit communautaire. C’est une réponse qui ne vaut rien, je l’ai largement

47 dans les deux revues personnalistes de l’époque, Esprit et L’Ordre nouveau . 18. Voir le chapitre IX de Penser avec les ma

48 s : Payot, 1961), p. 302-303. À propos des grands esprits du siècle Nietzsche dit : « S’ils appartinrent à une patrie, ce ne fu

49 personne », parut dans le numéro 27 de la revue Esprit (décembre 1934). 25. Denis de Rougemont séjourna aux États-Unis de

50 mes personnalistes. Un trait de lumière dans mon esprit  : cette formule se trouvait répondre aux questions les plus lancinant

51 e fasciste. Ils allaient lancer des revues comme Esprit , L’Ordre nouveau et Hic et Nunc à Paris, à la fondation et à la