1 de de l’âme créé par le matérialisme6. Beaucoup d’ esprits légers s’imaginent l’homme comme une sorte de ballon qui ne demande q

2 térielles. La technique ne peut rien faire pour l’ Esprit , ni le défaut de « confort » n’a rien pu contre lui. Je dis seulement

3 ntale et ce désordre permanent, que les meilleurs esprits déplorent depuis des siècles ? Ils ne peuvent être accidentels. Je pe

4 s plus grandes traditions : le christianisme et l’ esprit scientifique. Notre inquiétude provient de notre foi, et nos incertit

5 i moi-même, de me la poser. C’est ainsi que notre esprit sans relâche vient buter contre la transcendance. L’Aventure se pours

6 iment générale et transposable — il quitterait en esprit cette expérience humaine qui depuis deux-mille ans a forgé les destin

7 al ou spirituel (amour des corps, des âmes ou des esprits selon la tripartition traditionnelle et non moins paulinienne que gno

8 s animiques — étouffés depuis des siècles entre l’ esprit et la matière, le physique et le spirituel — dont certains esprits ab

9 ière, le physique et le spirituel — dont certains esprits aberrants osent parler ? Lui dira-t-on qu’il y a bien autre chose que

10 arable. Entre les siècles du corps et celles de l’ esprit , entre la biologie et la morale sociale, au-delà des nécessités de l’

11 sir. Ce qui trouble d’abord et enfin scandalise l’ esprit du mystique oriental, c’est cela justement qui fait ma joie et c’est

12 -unes mieux comprises, au retour d’un Orient de l’ esprit . J’ai douté de la plupart des vérités successivement démontrées par n

13 l’ancien parce qu’il le totalise et l’ordonne à l’ esprit . (Cette action d’ordonnance, d’orientation de soi dans l’axe d’effica

14 ision intuitive, forme de l’amour est l’acte de l’ esprit  ; et elle est connaissance active en même temps que reconnaissance. E

15 en elle-même ne me paraît pas indifférente pour l’ esprit . Mais elle n’est ni mauvaise ni bonne : en tant que fonction, je la v

16 evient justiciable à la fois de la morale et de l’ esprit , comme tout autre élément impliqué dans la synthèse de la personne.

17 tellect, descendant des clartés instantanées de l’ esprit intuitif au clair-obscur de l’âme, à l’obscur de la chair, à l’opaque

18 un trait, blesser, tuer, féconder. Correspond à l’ Esprit et à l’intuition (l’Amour spirituel, regard inquiet, spirituel, Agapè

19 r, enlacer, s’épanouir dans les trois dimensions ( esprit , âme, chair) Correspond au Corps et à la sensation. (« Toute chair es

20 ins superflu à la longue tradition des excellents esprits qui surent condamner le colonialisme à l’état naissant, et qui le fir

21 ages rapides d’un extrême à l’autre stimulent les esprits et les arrachent à l’insouciance ». Mais un autre Grec, Strabon, écri

22 que d’emprunts. Tel est néanmoins le pouvoir de l’ esprit humain : cette région que la nature n’avait ornée que de forêts immen

23 lque idée platonicienne, ni la démonstration d’un esprit hégélien marchant au pas rythmé de la dialectique — thèse, antithèse,

24 suppute les chances futures de l’Occident et de l’ esprit européen, constater que l’Europe actuelle, amputée des plaines russes

25 et la stratégie à long terme de la formation des esprits . L’URSS elle-même, qui avait tout sacrifié pendant la période stalini

26 es. Elle a formulé, la première par ses meilleurs esprits , le problème de l’équilibre indispensable entre la tradition et l’inn

27 ire, a bien plus à perdre que nous. Ses meilleurs esprits le découvrent. Mais aussitôt, ils nous accablent de reproches. Un pro

28 « les conceptions partielles ou discréditées de l’ esprit européen ». Il en donnait l’impressionnante liste que voici : L’évan

29 es faits. Dès le xviiie siècle, elle hantait nos esprits . Voici ce qu’écrit à Catherine de Russie le baron Grimm, gazetier lit

30 ues, théologiques et politiques qui définissent l’ esprit européen au xixe siècle. Ce sont donc des valeurs qui nous sont prop

31 n de ce que d’autres feront. Elles dépendent de l’ esprit agissant par nos mains. Le temps n’est plus pour nous de chercher anx

32 ographie. D’étranges méprises persistent chez des esprits formés par les catégories morales du xixe . Ainsi le Sexe demeure syn