1 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
1 les flancs. a. « À l’index (Première liste) », Esprit , Paris, n° 1, octobre 1932, p. 194-195.
2 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
2 un ordre nouveau. b. « On oubliera les juges », Esprit , Paris, n° 2, novembre 1932, p. 297-301. Signé : Jean-Pierre Cartier.
3 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
3 nt l’Aube (Éd. « Je sers »). d. « Protestants », Esprit , Paris, n° 6, mars 1933, p. 1034-1037.
4 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
4 rition. On leur répond qu’il y a prescription : l’ Esprit n’est plus avec ceux qui ont intérêt à le défendre. L’Esprit n’est pl
5 t plus avec ceux qui ont intérêt à le défendre. L’ Esprit n’est plus avec ceux qui ont cru pouvoir l’utiliser. L’esprit n’est j
6 plus avec ceux qui ont cru pouvoir l’utiliser. L’ esprit n’est jamais avec ceux qui le défendent6, mais peut-être avec ceux qu
7 de la chair et du sang, mais le consentement de l’ esprit à ce dérèglement8 ». Et pourtant, nous n’avons jamais à dresser notre
8 ent le défendre mentent, et ne défendent que leur esprit . On sait ce que c’est que l’esprit, en ce siècle ! Il a été admirable
9 ndent que leur esprit. On sait ce que c’est que l’ esprit , en ce siècle ! Il a été admirablement défini par la Sorbonne, entre
10 ns. 8. Ibid., p. 170. c. « Comment rompre ? », Esprit , Paris, n° 6, mars 1933, p. 909-916.
5 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
11 » de ce siècle, de même que cette séparation de l’ esprit et de la matière dénature et dégrade à la fois l’esprit et la matière
12 et de la matière dénature et dégrade à la fois l’ esprit et la matière, et risque, à la limite, de les priver de toute raison
13 moins efficaces d’ailleurs. ⁂ On a voulu mettre l’ esprit au service du « minimum de vie » que n’importe quel animal s’assure à
14 re, il n’y a plus alors que de l’absurdité pour l’ esprit qui les confronte, il n’y a plus que du désordre et des souffrances p
15 eur, ou révolution La tâche restauratrice de l’ esprit , dévolue à notre génération, apparaît maintenant évidente : remontant
16 n le dit souvent. e. « Loisir ou temps vide ? », Esprit , Paris, n° 10, juillet 1933, p. 604-608.
6 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
17 u-dessus de cette vie plane une loi meilleure, un esprit pur, une revanche, dût-on n’y parvenir jamais. On lit cette littératu
18 voici parvenus au grand tournant. Les œuvres de l’ esprit , dès que l’esprit cesse d’être autorité, tombent sous le coup des loi
19 grand tournant. Les œuvres de l’esprit, dès que l’ esprit cesse d’être autorité, tombent sous le coup des lois publicitaires. E
20 pour l’État. Notre littérature travaille contre l’ esprit . Préface à l’imprévisible Une littérature n’est valable — et so
21 la Richesse, la Puissance nationale, l’Honneur, l’ Esprit , l’Amour, la Civilisation, — les lieux communs de l’ère finissante ne
22 ibérale ayant rapidement achevé de disqualifier l’ esprit pur, il ne reste à nos « hommes d’action » d’autres normes et d’autre
23 vers lui-même. f. « Préface à une littérature », Esprit , Paris, n° 25, octobre 1934, p. 24-33.
7 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
24 ce qu’ils flanquent le cafard aux hommes sobres d’ esprit et passionnent les indiscrets. Je le dis comme je le sens — parce que
25 s moyens. Je cite : J’essayai de me sauver par l’ esprit . Vous qui êtes Français, dites-moi pourquoi, dans tout votre trésor l
26 n a fait. g. « Sur une nouvelle de Jean Giono », Esprit , Paris, n° 26, novembre 1934, p. 292-295.
8 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
27 édicte, l’expression d’un ressentiment contre l’«  esprit  » demeuré incapable de témoigner de notre liberté. Dans le plan d’omb
28 ure abstraite ou tyrannique. Hors l’acte, notre «  esprit  » demeure abstrait ou impuissant. Dans l’acte, l’une et l’autre se me
29 chair ». C’est une étrange erreur que de nommer «  esprit  » l’aspect original du corps humain ; c’est une étrange erreur que de
30 u’est-ce alors, parmi nous hommes de chair, que l’ esprit  ? Cet esprit qui souffle où il veut, et nous mourons où nous pouvons,
31 s, parmi nous hommes de chair, que l’esprit ? Cet esprit qui souffle où il veut, et nous mourons où nous pouvons, cet esprit q
32 où il veut, et nous mourons où nous pouvons, cet esprit qui dansait sur les eaux primitives, et les lois de mon corps sont ce
33 mon corps sont celles de la poussière ? — Rien, l’ esprit n’est plus rien, et comprendre n’est rien qu’envisager les modes de n
34 grandeur pourtant n’est pas un nombre. J’appelle esprit cette surprise pure de mon corps qui se voit conduit où rien en lui n
35 rien en lui n’était nécessité d’aller. J’appelle esprit la plénitude de l’instant où dans l’oubli de tout ce que je peux, j’a
36 e que je peux, j’ai franchi l’impossible seuil. L’ esprit est acte, l’acte est obéissance à la motion de l’éternel. J’ai peut-ê
37 que Dieu s’est révélé dans un corps d’homme que l’ esprit , parmi nous, n’est rien — hors la démonstration charnelle et déchiffr
38 e ni du corps. h. « Définition de la personne », Esprit , Paris, n° 27, décembre 1934, p. 368-382.
9 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
39 volte. i. « André Breton, Point du jour, NRF », Esprit , Paris, n° 27, décembre 1934, p. 474-476.
10 1935, Esprit, articles (1932–1962). André Rouveyre, Singulier (janvier 1935)
40 « André Rouveyre, Singulier, Mercure de France », Esprit , Paris, n° 28, janvier 1935, p. 676-677. Le nom de l’auteur de l’ouvr
11 1935, Esprit, articles (1932–1962). Maurice Meunier, Idoles (février 1935)
41 is ? k. « Maurice Meunier, Idoles, Gallimard », Esprit , Paris, n° 29, février 1935, p. 846.
12 1935, Esprit, articles (1932–1962). Albert Soulillou, Nitro (février 1935)
42 r ». l. « Albert Soulillou, Nitro, Gallimard », Esprit , Paris, n° 29, février 1935, p. 846-847.
13 1935, Esprit, articles (1932–1962). Roger Breuil, Les Uns les Autres (avril 1935)
43 avec joie la plupart des thèmes humains auxquels Esprit voudrait voir s’attacher les romanciers de la nouvelle génération : c
44 « Roger Breuil, Les Uns les Autres, Gallimard », Esprit , Paris, n° 31, avril 1935, p. 102-103.
14 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
45 n. Traduit de l’allemand par J. Benoist-Méchin », Esprit , Paris, n° 32, mai 1935, p. 292-294.
15 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
46 n retrouve dans cette syntaxe le même mouvement d’ esprit qui explique les fautes d’accord relevées plus haut : un linguiste di
47 ret de « sécurité » qu’elle trahit. Il veut que l’ esprit soit un risque (p. 284 et suiv.). Nous le voulons aussi. Mais ce n’es
48 s il est inutile de revenir une fois de plus dans Esprit . o. « Tristan Tzara, Grains et Issues, Éd. Denoël et Steele », Espri
49 Tzara, Grains et Issues, Éd. Denoël et Steele », Esprit , Paris, n° 33, juin 1935, p. 430-433.
16 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
50 « L’ Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)p Par une belle matinée de mars
51 n de ce texte à maints égards révélateur ?   « L’ Esprit n’a pas son palais. L’Exposition de 1937 doit lui en donner un »   Pa
52 vertigineux des ondes. Ce sera aussi la fête de l’ esprit . Elle doit dépasser en splendeur les manifestations du même ordre don
53 esure, celles de l’intelligence… C’est dire que l’ esprit créateur y doit être à l’honneur. Voilà pourquoi la Commission de coo
54 un endroit où les travailleurs désintéressés de l’ esprit , ceux dont les recherches n’ont pas pour objet immédiat les applicati
55 l’enseignement qui, à tous ses degrés, forme les esprits aux méthodes de la recherche et de la science, qui, au degré supérieu
56 arence les unes des autres, éclatera l’unité de l’ esprit , qui fonde l’originalité puissante de notre culture. Peut-on imaginer
57 symbole de notre génération. I. Résidence de l’ Esprit dans la cité actuelle En publiant ce très curieux morceau lyrique,
58 cement et de la dotation d’un palais consacré à l’ esprit , c’est poser en réalité, sous une forme à peine allégorique, la quest
59 ait être celle d’une société équilibrée. Où est l’ esprit  ? Quel est son champ d’action ? Doit-il avoir un lieu particulier ? D
60 dront l’existence et l’emplacement du Palais de l’ Esprit . Il est clair que de telles questions sont le fait d’une époque barba
61 le fait d’une époque barbare ; d’une époque où l’ esprit n’est plus un lieu commun, comme la richesse par exemple, dont on sai
62 Succès ? — bref, d’une époque où ce qu’on nomme l’ esprit ne s’impose plus sans discussion. Lorsque l’État vient au secours d’u
63 r longtemps. Lorsque l’État s’avise d’honorer « l’ esprit créateur », tremblons pour l’avenir de la nation. « Qu’on nous entend
64 etc. » Mais, il y a un mais, justement. Certes, l’ esprit sera partout : une espèce de décence le veut. Mais pratiquement, mais
65 tteuse et rassurante. Et qui sait, ce Palais de l’ Esprit ne va-t-il pas « réaliser » un vieux rêve positiviste et donner corps
66 iniment curieux sur la nature et sur le rôle de l’ esprit qu’on dit créateur ? Serait-ce donc qu’on ne sait plus le voir dans s
67 uté. Il est juste, il est nécessaire de mettre l’ esprit à sa place — s’écriait le fameux romancier —, à sa place qui est la p
68 elle entreprise [c’était là que j’avais buté] : l’ esprit est à l’origine de tout ; l’exposition elle-même sera, dans toute son
69 oute son ampleur, une manifestation sensible de l’ esprit  ; il n’en faut pas moins reconnaître que l’esprit n’est pas matière e
70 esprit ; il n’en faut pas moins reconnaître que l’ esprit n’est pas matière exposable : les ouvrages essentiels de l’esprit, pr
71 matière exposable : les ouvrages essentiels de l’ esprit , précisément parce qu’ils sont encore peu compromis dans l’univers te
72 ésentative ou démonstrative. Et pourtant, c’est l’ esprit qu’il faut honorer, c’est bien à lui qu’il faut élever un sanctuaire
73 posait au moins deux palais. « Comment célébrer l’ esprit  ? Comment le manifester, comment le hisser sur le pavois ? La réponse
74 e hisser sur le pavois ? La réponse est simple. L’ esprit s’exprime par l’écrit et la parole. Un sanctuaire de l’esprit sera do
75 rime par l’écrit et la parole. Un sanctuaire de l’ esprit sera donc un sanctuaire du livre et de la parole. » Il y aurait donc
76 nseigne, et qui composent la notion courante de l’ esprit pur : ce sont ces lieux communs inoffensifs et soigneusement vidés de
77 abandon, voire d’un mépris de la culture et de l’ esprit qui marque à son insu l’élite bourgeoise, et confirme sa décadence. I
78 firme sa décadence. Ils me diraient : « Honorer l’ esprit pur ? Quoi de plus raisonnable, je vous prie ? Quoi de plus naturel q
79 catures que l’on nous offre d’une réalité — ici l’ esprit — sont des arguments de misère contre cette réalité tant qu’elle disp
80 isième République a su répandre une doctrine de l’ esprit tout à fait propre à aveugler les masses, qui ne savent plus reconnaî
81 ne simplification. Celle qu’on nous présente de l’ esprit comble si bien notre paresse, et peut-être certains intérêts, qu’il n
82 issaires, ils croient tous tant qu’ils sont que l’ esprit est une espèce de luxe vénérable et volatil, une entité qui plane au-
83 l’avouer, à des soucis d’un tout autre ordre27. L’ esprit paraît d’autant plus spirituel, et partant, d’autant plus respectable
84 et les arts sont enfermés dans ce dilemme : ou l’ esprit pur — comprenez inactif — ou le salon des arts ménagers. Ils ne voien
85 ls ne voient pas que dès l’instant qu’on sépare l’ esprit du « réel », pour le vénérer dans un temple, l’esprit n’est plus que
86 it du « réel », pour le vénérer dans un temple, l’ esprit n’est plus que « la poussière des livres », et le « réel », une march
87 voient pas que dès l’instant que l’on célèbre un esprit « pur » dans un temple construit par l’État, la pensée s’évanouit, le
88 ée s’évanouit, le temple est vide. Un Palais de l’ Esprit ne peut être qu’un palais vide, ou un musée. Et les objets qu’on y co
89 cours qu’on y « diffusera » seront aussi peu de l’ esprit que nos commissaires sont de bons écrivains. IV. Le spiritualisme
90 é universelle, trouve naturel de proposer que « l’ esprit  », dans cette entreprise, soit mis à part, et honoré en soi. Un écriv
91 r, vient confirmer de son côté que ce Palais de l’ esprit pur ne peut être en réalité qu’un palais vide. Et ce vide que d’aille
92 quelque peu insisté sur l’anecdote du Palais de l’ Esprit , ce n’est point pour me ménager une partie par trop facile. C’est que
93 artes revenant à Paris et visitant le Palais de l’ Esprit ne manquerait pas de redire le mot fameux : Je n’ai pas voulu cela !
94 r, et que l’on estime conforme à la religion de l’ esprit . Mais ce que Descartes a voulu, c’est que l’esprit « clair et distinc
95 sprit. Mais ce que Descartes a voulu, c’est que l’ esprit « clair et distinct » fût séparé absolument du corps. Ce que Descarte
96 compte, c’est la doctrine « spiritualiste » de l’ esprit . Voilà l’erreur métaphysique — et nous y reviendrons plus tard tout à
97 e « sens commun ». Sans doute ce préjugé contre l’ esprit n’a pas toujours été si fort que nous le voyons aujourd’hui, quand to
98 it rien de ses deux mains. Ce que je reproche à l’ esprit cartésien, c’est d’avoir formulé l’équivalent de ce préjugé en termes
99 e. C’est d’avoir enseigné au peuple un culte de l’ esprit intemporel — comprenez : distingué, oisif — tout conforme, d’une part
100 consacrer l’utilitarisme borné en disqualifiant l’ esprit pur aux yeux des laïques laborieux. Exiler l’esprit dans les nuages,
101 prit pur aux yeux des laïques laborieux. Exiler l’ esprit dans les nuages, c’est le vouer au culte d’une élite inféconde, et au
102 tion faite aux intellectuels a) le culte de l’ esprit gratuit. La surestimation grandiloquente de l’esprit, résultat nécess
103 rit gratuit. La surestimation grandiloquente de l’ esprit , résultat nécessaire de la distinction cartésienne, n’est pas demeuré
104 pas demeurée sans effet. Séparer soigneusement l’ esprit du corps, et glorifier cet esprit distingué, c’est aussi laisser ce c
105 soigneusement l’esprit du corps, et glorifier cet esprit distingué, c’est aussi laisser ce corps à lui-même, le mépriser, l’ab
106 riser, l’abandonner à sa lourdeur. Décréter que l’ esprit n’a pas de mains, c’est libérer de son pouvoir arbitral et animateur
107 n banquet politique pour célébrer les droits de l’ esprit . En effet, l’esprit dont ils parlent étant précisément celui que l’on
108 pour célébrer les droits de l’esprit. En effet, l’ esprit dont ils parlent étant précisément celui que l’on enfermera dans la «
109 emple, la bonne foi des inventeurs du Palais de l’ Esprit me paraît platement certaine. Pourtant, comment ne pas admirer la mer
110 convergence d’une notion trop désintéressée de l’ esprit , qu’ont les clercs, et d’une notion moins désintéressée de l’action,
111 ns-nous comment la surestimation cartésienne de l’ esprit (exagérée jusqu’à l’absurde par les idéalistes romantiques) peut enco
112 u’elle est inavouée et peut-être inconsciente : l’ esprit est une pure description 32. On assure ainsi à bon compte la rigueur
113 a description, est tellement opposée au véritable esprit philosophique qu’elle conduit fatalement nos professeurs à mépriser l
114 la chercher à cent lieues des « sanctuaires de l’ esprit  » : chez un révolutionnaire comme Sorel ou chez un thérapeute comme C
115 gagement pratique. Ce qu’on célèbre sous le nom d’ esprit , c’est l’attitude prétendue spectaculaire, en réalité démissionnaire,
116 nce de la pensée ! Ce qu’on célèbre sous le nom d’ esprit , c’est l’image épurée d’un monde fait de lois. Cette image s’interpos
117 ces lois confirment le penseur dans l’idée que l’ esprit « distinct » reste sans force créatrice. Plus l’esprit se refuse à l’
118 t « distinct » reste sans force créatrice. Plus l’ esprit se refuse à l’engagement, plus il lui paraît évident que l’engagement
119 s peine à cette « abdication » du rôle actif de l’ esprit , n’oublions pas qu’il la tient pour le gage du « désintéressement » d
120 btil où il l’entend, c’est nier en principe que l’ esprit soit responsable de ce qui se passe dans le monde. C’est affirmer que
121 qui se passe dans le monde. C’est affirmer que l’ esprit n’est pas du monde, et que les intérêts du monde réel sont pour lui c
122 ants. Ce qui revient d’une part à diviniser notre esprit  ; d’autre part, à refuser pratiquement de s’intéresser au sort des ho
123 tres, moins désabusés, perdent leur temps et leur esprit peu raffiné à combattre des injustices au nom de la justice qu’ils on
124 c mélancolie. Le clerc spiritualiste, prêtre de l’ esprit pur, s’adonne au culte solitaire des choses « sérieuses et précises »
125 r un clerc pur, c’est encore une fois supposer un esprit dégagé de son corps, jamais un tel esprit n’est né dégagé de tous lie
126 oser un esprit dégagé de son corps, jamais un tel esprit n’est né dégagé de tous liens, irresponsable. Et s’il existe en appar
127 -dire de s’engager, où ils voient le sublime de l’ esprit  ? Ne vient-il pas de dire : « Qu’est-ce que la vérité ? » À vingt siè
128 faudrait se « boucher les yeux… » Cet homme est l’ Esprit incarné, l’Esprit qui s’est rendu mortel, car c’est ainsi qu’il peut
129 her les yeux… » Cet homme est l’Esprit incarné, l’ Esprit qui s’est rendu mortel, car c’est ainsi qu’il peut changer le monde.
130 mps, comme un dieu, comme un « idéal » ou comme l’ esprit « sublime » des clercs, mais au contraire en s’abaissant. Telle est l
131 ien. Entendez : à ne rien servir. Le royaume de l’ esprit — notre Université — n’est pas de ce monde. C’est le royaume des lois
132 agir. C’est une mythologie de l’impuissance de l’ esprit . Mais les hommes, qui sont bien méchants, savent à merveille tirer pa
133 méchants, savent à merveille tirer parti contre l’ esprit de la liberté qu’il leur laisse. Ils le vénèrent officiellement, délé
134 ction de ce beau monde cartésien : on admet que l’ esprit ne peut rien, et on l’en loue, parce que c’est très commode, mais on
135 ômage. La carrière des accommodements offre à « l’ esprit  » des perspectives innombrables, et très diversement rétribuées, de d
136 très diversement rétribuées, de démission. Car l’ esprit , lui aussi, mène à tout, mais à condition qu’on en sorte : en se vend
137 té nationale. Il serait faux de dire qu’on paie l’ esprit . C’est bien plutôt l’absence d’esprit qu’on rétribue, en vertu d’une
138 u’on paie l’esprit. C’est bien plutôt l’absence d’ esprit qu’on rétribue, en vertu d’une coutume qui tend à se préciser en loi.
139 39. Or il se trouve, par un curieux hasard, que l’ Esprit pur et le Palais de l’Esprit pur ne sont jamais si lyriquement loués
140 urieux hasard, que l’Esprit pur et le Palais de l’ Esprit pur ne sont jamais si lyriquement loués que dans la presse quotidienn
141 assez vite à composer son équilibre, sont pour l’ esprit autant de gains certains lui offrant une chance admirable de se guéri
142 s coïncidences est plus conforme aux rythmes de l’ esprit créateur que le détachement méditatif du clerc parfait — du clerc ren
143 t des « hommes de main ». VIII. Où peut agir l’ esprit  ? Commettra-t-on ce Palais de l’Esprit ? S’ils y parviennent, je d
144 agir l’esprit ? Commettra-t-on ce Palais de l’ Esprit  ? S’ils y parviennent, je demande la parole. Je ne me propose pas du
145 culturelle créée par le décret de séparation de l’ esprit et du corps, de la raison pure et de la morale pratique, décret prono
146 e crise ; vu la commercialisation croissante de l’ esprit , conditionnée par ladite crise ; vu l’existence de la presse et la pu
147 t du prestige de la France, une restauration de l’ esprit dans sa charge effective, créatrice et régulatrice ; vu les revendica
148 en conséquence : la construction d’un Palais de l’ Esprit destiné à servir de club à tous ceux qui voudront discuter en public
149 iter le grand public à réfléchir sur le rôle de l’ esprit , à poser des questions bien simples et bien grossières, celles que le
150 vision. Oserons-nous dire que c’est la vocation d’ Esprit  ? Donner un sens à la vision d’une réalité, c’est montrer à quelle fi
151 ner, qui est à tous. 24. « Pour un Palais de l’ Esprit  », Nouvelles littéraires du 6 avril 1935. 25. De deux choses l’une :
152 contiendra ce que je dis : les témoignages de « l’ esprit pur » selon l’idée que s’en fait la Commission. 26. « Cette façon de
153 i sont les premiers à souffrir de la carence de l’ esprit . 29. De ce mépris de la pensée pure et des discours vient l’engoueme
154 cien signifiant pour le peuple : homme de métier, esprit pratique et informé. Or, la plupart de ceux qu’on nomme ainsi sont ju
155 ons introduisent. 32. Voilà qui n’est pas dans l’ esprit de Descartes, lequel défend dans de nombreuses déclarations l’actuali
156 iècle a déduit pratiquement de la séparation de l’ esprit et du corps, la thèse suivante : l’esprit représente dans l’homme la
157 on de l’esprit et du corps, la thèse suivante : l’ esprit représente dans l’homme la fonction spectaculaire, « distinguée » dan
158 ialiste. On en est venu à concevoir l’action de l’ esprit d’une manière purement médiate : comme étant l’application des résult
159 aucune modification concrète pour les clercs, « l’ esprit  » ne passe jamais à l’acte. Et le dieu Progrès ne rend plus. Peu à pe
160 e les faits obéissent à des lois sur lesquelles l’ esprit ne peut rien. Comme si ce n’était pas justement cet « esprit » qui av
161 eut rien. Comme si ce n’était pas justement cet «  esprit  » qui avait fabriqué ces « lois », dans l’espoir naïf qu’elles jouera
162 . Moins un livre comporte d’idées, de création, d’ esprit actif, mieux il se vend. La crise force les éditeurs à se faire les i
163 public y fut d’ailleurs à peu près nul. p. « L’ Esprit n’a pas son palais », Esprit, Paris, n° 37, octobre 1935, p. 25-46.
164 u près nul. p. « L’Esprit n’a pas son palais », Esprit , Paris, n° 37, octobre 1935, p. 25-46.
17 1936, Esprit, articles (1932–1962). Francfort, 16 mars 1936 (avril 1936)
165 nouveau, l’âme de la masse, l’obscur et puissant esprit de la nation, que le Führer est venu incarner, lui le pur, le simple,
166 te commence là. q. « Francfort, 16 mars 1936 », Esprit , Paris, n° 43, avril 1936, p. 17-19.
18 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
167 nisme et du cartésianisme. Les clercs s’écrient : Esprit  ! Esprit43 ! Mais je regarde leur visage. « Si c’était vrai, ça se ve
168 ux…) Il n’est d’art que physionomique. Il n’est d’ esprit que dans l’action qui saisit une forme pour la transformer. L’esprit
169 ction qui saisit une forme pour la transformer. L’ esprit n’a pas son siège dans la cervelle. Ni dans le ciel. L’esprit n’a pas
170 as son siège dans la cervelle. Ni dans le ciel. L’ esprit n’a pas de siège. Il est passage, prise, saisissement. L’esprit se ma
171 de siège. Il est passage, prise, saisissement. L’ esprit se manifeste dans la main qui réalise une vision. Et dans le visage q
172 ssage du Poète — ou du diable (dans le Règne de l’ esprit malin), entrée du cinéma (l’Amour du Monde), approche de la fin du mo
173 it humain mais aussi garantir son unité concrète, esprit et corps. Les niveaux respectifs auxquels se placent un Goethe et un
174 z dans Six Cahiers. r. « Vues sur C. F. Ramuz », Esprit , Paris, n° 44, mai 1936, p. 154-168. Une note précise : « Fragments d
19 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
175 ent sur quelle notion bourgeoise et libérale de l’ esprit se fonde une pareille indulgence.) L’important, à leurs yeux, c’est l
176 et notre idée de la culture s’il le faut. Quand l’ esprit « perd ses droits », c’est à nous de les lui rendre. ⁂ Poussé par les
177 est d’ailleurs soutenable) se substitue dans les esprits les plus vivants à l’idée du Plan scientifique. Mais avec cette idée
178 enfin le risque créateur qui reviennent tenter l’ esprit . Il serait vain de le nier : la mesure imposée par le Plan et qui rég
179 ; en dépit de la Force des Choses ; en vertu d’un esprit étranger… ⁂ Résumons les données de ce drame. Le communisme est parti
180 rcs, etc., tout cela au nom d’une conception de l’ esprit pur dont la faiblesse philosophique égale l’hypocrisie pratique. Enfi
181 nos utopies. La dictature de cette crise sur nos esprits et sur nos corps signifie sans erreur possible que toute commune mesu
182 qui frémira. Mais la protestation totale de notre esprit nous avertira d’un danger : ici commence un monde étrange, ici règne
183 ui ne se connaissent plus, seule la violence de l’ esprit est pacifiante. Notre seule chance de collaboration féconde avec les
184 du déshonneur. s. « Culture et commune mesure », Esprit , Paris, n° 50, novembre 1936, p. 251-273. Une note précise : « Chapit
20 1936, Esprit, articles (1932–1962). Henri Petit, Un homme veut rester vivant (novembre 1936)
185 erra bien plus que des faits : les réactions d’un esprit et d’une âme — le corps, ici, a peu de part, nous sommes en France —
186 ore même si j’en viendrais jamais à bout dans mon esprit . Voici : l’homme a tué Dieu. Alors est venu l’État, qui n’a plus rien
187 it, Un homme veut rester vivant, Éd. Montaigne », Esprit , Paris, n° 50, novembre 1936, p. 331-333.
21 1936, Esprit, articles (1932–1962). Note sur nos notes (novembre 1936)
188 d’être littérature. u. « Note sur nos notes », Esprit , Paris, n° 50, novembre 1936, p. 346-347.
22 1936, Esprit, articles (1932–1962). Erskine Caldwell, Le Petit Arpent du Bon Dieu (novembre 1936)
189 s pour l’œuvre de Caldwell : On aime à opposer l’ esprit gaulois aux conventions de l’amour courtois, et à y voir la conceptio
190 du Bon Dieu, Gallimard. Trad. M. E. Coindreau », Esprit , Paris, n° 50, novembre 1936, p. 355-356.
23 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
191 départ : « Le sort de la culture est lié dans nos esprits au destin même de l’URSS » (discours aux obsèques de Gorki). Point d’
192 aujourd’hui, fût-ce dans l’Allemagne de Hitler, l’ esprit soit moins libre, plus courbé, craintif (terrorisé), plus vassalisé. 
193 œuvres de l’Église est relativement aisée pour un esprit qui reconnaît la transcendance de Dieu, seul auteur de la foi. Tandis
194 w. « André Gide, Retour de l’URSS, Gallimard », Esprit , Paris, n° 51, décembre 1936, p. 465-469.
24 1937, Esprit, articles (1932–1962). Défense de la culture (janvier 1937)
195 endre la culture. x. « Défense de la culture », Esprit , Paris, n° 52, janvier 1937, p. 642-643.
25 1937, Esprit, articles (1932–1962). La fièvre romanesque (janvier 1937)
196 é le thermomètre…) y. « La fièvre romanesque », Esprit , Paris, n° 52, janvier 1937, p. 656.
26 1937, Esprit, articles (1932–1962). Jean Blanzat, Septembre (janvier 1937)
197 ûté ». z. « Jean Blanzat, Septembre, Grasset », Esprit , Paris, n° 52, janvier 1937, p. 664.
27 1937, Esprit, articles (1932–1962). Robert Briffaut, Europe (janvier 1937)
198 d. de l’anglais par Paul Gentil (Albin Michel) », Esprit , Paris, n° 52, janvier 1937, p. 665.
28 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Vaillant-Couturier, Au service de l’Esprit (février 1937)
199 Paul Vaillant-Couturier, Au service de l’ Esprit (février 1937)ab Ce « rapport » a été approuvé à l’unanimité par l
200 s la liberté. — Il est temps de donner le pas à l’ esprit sur les forces de la matière. — Au-dessus de tout, ils placent l’homm
201 e foi. La brochure se termine ainsi : « C’est à l’ Esprit que le Parti communiste français… fait confiance pour l’aider à résou
202 tes les attaques marxistes contre les positions d’ Esprit et de l’ON depuis quatre ans, n’avaient pas même l’excuse de la sincé
203 t de la « dialectique ». Et puis, qu’est-ce que l’ Esprit qu’il veut servir ? La majuscule ne suffit pas à le définir. Page 20,
204 ab. « Paul Vaillant-Couturier, Au service de l’ Esprit , ESI », Esprit, Paris, n° 53, février 1937, p. 812-814.
205 aillant-Couturier, Au service de l’Esprit, ESI », Esprit , Paris, n° 53, février 1937, p. 812-814.
29 1937, Esprit, articles (1932–1962). Vassily Photiadès, Marylène ou à qui le dire ? (février 1937)
206 hotiadès, Marylène ou à qui le dire ?, Grasset », Esprit , Paris, n° 53, février 1937, p. 824.
30 1937, Esprit, articles (1932–1962). Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours (mars 1937)
207 ttérature française de 1789 à nos jours, Stock », Esprit , Paris, n° 54, mars 1937, p. 970-971.
31 1937, Esprit, articles (1932–1962). Jacques Benoist-Méchin, Histoire de l’armée allemande depuis l’armistice (mars 1937)
208 ande depuis l’armistice, tome I (Albin Michel) », Esprit , Paris, n° 54, mars 1937, p. 994.
32 1937, Esprit, articles (1932–1962). Retour de Nietzsche (mai 1937)
209 Mercure de France. af. « Retour de Nietzsche », Esprit , Paris, n° 56, mai 1937, p. 313-315.
33 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
210 ’où l’empire monstrueux qu’elles prennent sur les esprits , et la réalité de cauchemar qu’elles affectent, — dont les affecte no
211 lle70, de se mettre moralement à la portée de ces esprits , visibles et lisibles sur ces visages. Presque nécessairement l’entre
212 montre aux foires. On dit que nous avons trahi l’ esprit  : mais l’esprit n’a pas besoin de nous. Il vit sans nous. Nous le ret
213 es. On dit que nous avons trahi l’esprit : mais l’ esprit n’a pas besoin de nous. Il vit sans nous. Nous le retrouverons intact
214 ent, mais nous aussi, qui avons les prémices de l’ Esprit , nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la
215 veillera peut-être des réflexions fécondes dans l’ esprit du lecteur philosophe. Déjà huit mois que nous sommes ici, et combien
216 urnal d’un intellectuel en chômage (fragments) », Esprit , Paris, n° 57, juin 1937, p. 368-387. Une note précise : « Extraits d
34 1937, Esprit, articles (1932–1962). Marius Richard, Le Procès (juin 1937)
217 a pu vous frapper, quels qu’en soient le sens, l’ esprit , le caractère, la longueur. Je crois bien que cela me suffirait. » Et
218 ole. ah. « Marius Richard, Le Procès, Corréa », Esprit , Paris, n° 57, juin 1937, p. 479-480. Une note précise : « Des fragme
219 écise : « Des fragments de ce livre ont paru dans Esprit , septembre 1936. »
35 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Éluard, L’Évidence poétique (juin 1937)
220 ai toujours pensé que c’étaient là les armes de l’ esprit contre le commerce. Deux-mille pages ou un feuillet, mais non pas cet
221 ce ». ai. « Paul Éluard, L’Évidence poétique », Esprit , Paris, n° 57, juin 1937, p. 480-481.
36 1937, Esprit, articles (1932–1962). M. Benda nous « cherche », mais ne nous trouve pas (juillet 1937)
222 . Benda nous “cherche” mais ne nous trouve pas », Esprit , Paris, n° 58, juillet 1937, p. 616-618. Signé : « L’auditeur de serv
37 1937, Esprit, articles (1932–1962). Brève introduction à quelques témoignages littéraires (septembre 1937)
223 il conviendrait de donner à la littérature, dans Esprit , c’est une question qui se pose à nos lecteurs, parce que, sous une
224 e » bourgeois, ni gratuité ni asservissement de l’ esprit ), mais sans nul doute aussi quelques volontés convergentes de constru
225 ntroduction à quelques témoignages littéraires », Esprit , Paris, n° 60, septembre 1937, p. 697-698.
38 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
226 Je ne pense pas qu’il soit utile de parler dans Esprit de tout ce qui vient de paraître, sous prétexte que c’est « important
227 ont l’influence fut si profonde sur les meilleurs esprits de la période goethéenne — seraient l’expression d’un effort admirabl
228 ystique. al. « Martin Lamm, Swedenborg, Stock », Esprit , Paris, n° 60, septembre 1937, p. 784-788.
39 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
229 qui me paraît le plus fécond non seulement pour l’ esprit et l’homme en général, mais pour ce pays-ci, tel que l’ont fait sa na
230 a formule la plus frappante et la plus juste de l’ esprit fédéral de l’Occident — en même temps que du personnalisme. Et c’est
231 frant un asile provisoire aux grands errants de l’ esprit et des passions occidentales : Bâle et Genève au temps de la Réforme,
232 ratique, dit-on, milice populaire, dépourvue de l’ esprit de caste que forment ailleurs les écoles militaires. Et c’est bien ce
233 que cela ait pour effet concret de militariser l’ esprit public, voilà l’indice qu’on perd le sens des buts et du rôle de l’ar
234 ordre. Il n’y aurait aucun avantage à combattre l’ esprit de caste si c’était pour le remplacer par un esprit de classe bourgeo
235 prit de caste si c’était pour le remplacer par un esprit de classe bourgeois (d’une valeur militaire d’ailleurs bien moindre).
236 ennemis du dedans, afin d’être fort au-dehors. L’ esprit bourgeois, l’économie capitaliste, une paresse spirituelle entretenue
237 aussi que notre fédéralisme tend à se réduire à l’ esprit de clocher, à une limitation des horizons, bien plutôt qu’il ne favor
238 iales, bien entendu ! am. « Neutralité oblige », Esprit , Paris, n° 61, octobre 1937, p. 22-35. Cet article prend place au sei
239 article prend place au sein d’un numéro spécial d’ Esprit intitulé « Le problème suisse : personne et fédéralisme », coordonné
40 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
240 e — et sur la sainteté de la virginité — loi de l’ esprit . Pour l’Ancien Testament, par exemple, une descendance nombreuse est
241 ourd’hui les couples. Rien ne répugne autant à un esprit moderne que l’idée d’une limitation volontairement assumée ; et rien
242 matrimoniale trouvera sa juste application dans l’ esprit de Lycurgue et de Sparte : on en fera l’un des chapitres de la prépar
243 un Ancien. an. « La passion contre le mariage », Esprit , Paris, n° 72, septembre 1938, p. 652-670.
41 1938, Esprit, articles (1932–1962). Revue des revues (septembre 1938)
244 : Nous y reviendrons. ao. « Revue des revues », Esprit , Paris, n° 72, septembre 1938, p. 747-748.
42 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
245 ts les plus divers que lui opposent les meilleurs esprits demeurent absolument valables. De tous temps, les raisons des philist
246 ormais de concevoir les vérités « cruelles » de l’ esprit , dont parle Nietzsche. Mais si je sais que l’Apôtre a raison, et si
247 carts, comparables aux calembours qui obsèdent un esprit fatigué : on se laisse aller à des « rapprochements » idiots. Par con
248 Par contre, dans un état normal du corps et de l’ esprit , le risque de coup de foudre est à peu près éliminé. Il apparaît ains
249 es créées, de la matière, et une application de l’ esprit au monde visible. La passion ni la foi hérétique dont elle est née ne
250 cistes — qui est responsable de la catastrophe. L’ esprit catastrophique de l’Occident n’est pas chrétien105. Il est tout au co
251 , plus encore que des deux fragments publiés dans Esprit . 107. Malgré les tentatives multiples d’explication « modernes » par
252 sonne (II) : l’amour action, ou de la fidélité », Esprit , Paris, n° 74, novembre 1938, p. 231-256. Une note précise : « Voir
253 mbre 1938, p. 231-256. Une note précise : « Voir Esprit , septembre : « La passion contre le mariage ». Ces deux essais sont e
43 1938, Esprit, articles (1932–1962). Suite à « La passion contre le mariage » (décembre 1938)
254 aq. « Suite à “La passion contre le mariage” », Esprit , Paris, n° 75, décembre 1938, p. 480.
44 1939, Esprit, articles (1932–1962). D’une critique stérile (mai 1939)
255 t écrit et dit tout cela, avant les autres, dans Esprit et dans L’Ordre nouveau . Ils étaient les premiers à le dire. Et l’
256 t pas radicale. ar. « D’une critique stérile », Esprit , Paris, n° 80, mai 1939, p. 264-267.
45 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
257 vous. Je le dis pour situer vos critiques dans l’ esprit de votre lecteur — et du mien. Car en fait, je ne prétends nullement
258 ondamne à l’enregistrement sans intervention de l’ esprit . (C’est d’ailleurs tout à fait impossible.) Or seul le créateur conna
259 lus réelle : celle de certaines formes fixes de l’ esprit au nom desquelles nous portons nos jugements, et qui ne sont autres q
260 -Scriptum. — J’avais commencé de lire le numéro d’ Esprit par la fin, comme tout le monde. Cette réponse écrite, j’ai lu votre
261 gnorer. as. « Autour de L’Amour et l’Occident », Esprit , Paris, n° 84, septembre 1939, p. 760-765. Une note précise avant la
262 ont et Davenson, après la note de ce dernier dans Esprit d’avril, nous a paru propre à intéresser nos lecteurs. Voici d’abord
46 1946, Esprit, articles (1932–1962). « Un divorce entre le christianisme et le monde ? » (août-septembre 1946)
263 avec quelques emprunts au christianisme. L’état d’ Esprit qui fait enquête n’est pas celui d’une conquête. Attention. at. « s
264 celui d’une conquête. Attention. at. « s.t. », Esprit , Paris, n° 8-9, août-septembre 1946, p. 188-189. Rougemont répond ici
265 p. 188-189. Rougemont répond ici à une enquête d’ Esprit sur le thème « Monde chrétien, monde moderne ». Le texte est précédé
47 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
266 roposer à l’Amérique. Cinq choses témoignent de l’ esprit et de sa présence active dans une culture. Les meilleurs d’entre nous
267 e civilisation mécanisée, est signe de lourdeur d’ esprit , de paresse d’âme, d’appauvrissement de la vitalité. En politique, c’
268 s seuls, aux faits bruts, c’est une timidité de l’ esprit qui recule devant son acte propre : donner un sens, voir au-delà, rel
269 s secousses extérieures. Qui sait si une loi de l’ esprit ne les rend pas d’autant plus fortes et fréquentes que les poussées i
270 de sa force. Qui n’a pas lu les éreintements de l’ esprit américain auxquels se livrent avec exubérance les revues et les journ
271 ibérons-nous à leur contact, à leur exemple, de l’ esprit villageois. Apprenons d’eux à mépriser le politicien mais à respecter
272 refermant ce petit livreav. au. « Épilogue », Esprit , Paris, n° 11, novembre 1946, p. 741-748. L’article clôt un numéro sp
273 6, p. 741-748. L’article clôt un numéro spécial d’ Esprit sur le thème de « L’homme américain ». av. Il s’agit de Vivre en Am
48 1948, Esprit, articles (1932–1962). Thèses du fédéralisme (novembre 1948)
274 ciaux et campagnards de l’autre. C’est-à-dire les esprits les plus libérés et les plus attachés aux préjugés locaux ; les subve
275 ce faire, a besoin de l’Europe, j’entends de son esprit critique autant que de son sens inventif. […] La fédération européenn
276 ime fédéraliste. aw. « Thèses du fédéralisme », Esprit , Paris, n° 150, novembre 1948, p. 608-610. Il s’agit d’extraits de di
277 eproduits ici dans le cadre d’un numéro spécial d’ Esprit sur le thème « Les deux visages du fédéralisme européen ».
49 1962, Esprit, articles (1932–1962). Lettre à Jean-Marie Domenach, à propos de « Sartre et l’Europe » (mai 1962)
278 étant ni Russe ni du tiers-monde. ax. « s.t. », Esprit , Paris, n° 306, mai 1962, p. 877-878. La lettre de Rougemont est préc
279 que que j’avais consacrée à “Sartre et l’Europe” ( Esprit , mars 1962), j’ai reçu une lettre de Denis de Rougemont dont on trouv