1 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
1 désert d’une époque déjà presque abandonnée par l’ Esprit . À l’heure de toucher aux buts que sa civilisation poursuit depuis pr
2 M. Cambon, dans sa préface, égale aux plus grands esprits de tous les temps. On me dira que Ford a mieux à faire que de philoso
3 temps ait prononcé définitivement le divorce de l’ esprit et de l’action. III. Le fordisme contre l’Esprit La formidable
4 prit et de l’action. III. Le fordisme contre l’ Esprit La formidable erreur de la bourgeoisie moderne c’est de croire que
5 grave : celle qu’on ne peut faire qu’au nom de l’ Esprit et de ses exigences. Mais le « rien de nouveau sous le soleil » derri
6 complicité avec un état de choses funeste pour l’ Esprit . Si l’Esprit nous abandonne, c’est que nous avons voulu tenter sans l
7 vec un état de choses funeste pour l’Esprit. Si l’ Esprit nous abandonne, c’est que nous avons voulu tenter sans lui une aventu
8 la civilisation de son but véritable : aller à l’ Esprit , y conduire les peuples. Ainsi, détournant de l’essentiel une grande
9 e part des forces humaines, il travaille contre l’ Esprit . Rien n’est gratuit. Nous payons notre passion de posséder la matière
10 seule possession véritable, la connaissance de l’ Esprit . C’est déjà un fait d’expérience. Et qui n’en pourrait citer un exemp
11 e d’affaires à l’américaine tient les choses de l’ Esprit . Dans le cas le plus favorable, « il se passera bien de cette littéra
12 ois qu’on a compris à quel point le fordisme et l’ Esprit sont incompatibles, le monde moderne impose ce dilemme : « en être »
13 t s’abrutir spirituellement — ou se soumettre à l’ Esprit , et tomber presque fatalement dans un anarchisme stérile. 1° Accepter
14 fort matériel l’a laissé oublier les valeurs de l’ esprit au point qu’il n’éprouve plus même cette carence ; seulement, peu à p
15 la technique a révélé des exigences telles que l’ Esprit ne peut les supporter. Il abandonne donc la place, mais c’est pourtan
16 mêmes qui nous la firent désirer. 2° Accepter l’ esprit , et ses conditions. Je dis que les êtres encore doués de quelque sens
17 mes dans un monde fordisé, des anarchistes. Car l’ Esprit n’est pas un luxe, n’est pas une faculté destinée à amuser nos moment
18 on pourrait appeler les classes privilégiées de l’ esprit  : fortunes oisives ou misères sans espoir. On en rencontre encore par
19 de la vie moderne. Le triomphe de Ford réduira l’ Esprit à devenir l’apanage d’une sorte de franc-maçonnerie de quelques centa
2 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
20 siègent notre condition humaine : la liberté de l’ esprit et les lois de la matière. Pris entre une anarchie et une fatalité ég
21 is-à-vis de la métaphysique. L’équilibre de notre esprit ne comporte pas l’égalité de droit de ces deux disciplines. Car la sc
22 e peut trouver que des déterminismes. Soumettre l’ esprit à ses méthodes, c’est en réalité le soumettre aux lois de l’ordre mat
23 e-même cependant est tout occupée à minéraliser l’ esprit . La tâche urgente d’un nouvel humanisme sera de nous dégager des fata
24 s’agit-il d’enrayer la science ? Non, mais que l’ esprit qui l’a créée, la surpasse7. Seul un parti pris constant en faveur de
25 asse7. Seul un parti pris constant en faveur de l’ esprit peut maintenir l’équilibre de l’esprit et de la matière. L’humanisme
26 aveur de l’esprit peut maintenir l’équilibre de l’ esprit et de la matière. L’humanisme moderne sera ce parti pris, spiritualis
27 d’autres facultés capables d’équilibrer en nous l’ esprit de géométrie. J’imagine une méthode, une façon d’appréhender la vie,
28 ’en tant qu’il « passe l’homme » et participe, en esprit , d’un ordre transcendental. Un seul fut parfaitement Homme : c’était
3 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
29 ique est décuplé par la valeur qu’il prend dans l’ esprit des héros. Un jeune Français a décidé d’aller fouiller les temples en
30 e sa portée ne saurait déborder un petit cercle d’ esprits aventureux et atteints jusque dans leur goût de l’action par un intel
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
31 orgueil n’a pas un caractère personnel, puisque l’ Esprit dont M. Brunschvicg nous entretient n’est l’Esprit de personne. Je ré
32 sprit dont M. Brunschvicg nous entretient n’est l’ Esprit de personne. Je répondrai tout d’abord que c’est ou que cela veut êtr
33 ai tout d’abord que c’est ou que cela veut être l’ Esprit de tout le monde ; et nous savons depuis Platon ce que la démocratie
34 fait l’idéaliste se substitue inévitablement à l’ Esprit — et cette fois nous avons affaire à quelqu’un. Mettons-le en présenc
35 il aura beau se recommander de la Raison ou de l’ Esprit , nous resterons inquiets, d’autant que, s’il ne s’interdit nullement
36 mme de 1930 ; et en même temps il se réclame d’un Esprit éternel qui cependant est né et dont on ne saurait prévoir les avatar
37 e, par exemple, qui lui déclare nettement que son Esprit est un produit purement bourgeois, enfant du loisir économique, il lu
5 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
38 e M. Baring, lui-même, manifeste cette tournure d’ esprit au cours de ses romans. Le trait satirique, ailleurs presque impercep
39 ssion ramène les mêmes arguments qui retiennent l’ esprit à la périphérie des vérités religieuses, là où elles paraissent s’opp
6 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
40 ne des œuvres principales de l’un des plus grands esprits du xixe siècle, du plus méconnu peut-être, en France tout au moins,
41 russe. Tous deux marchent de pair et aucun autre esprit du siècle ne les dépasse. On peut déplorer qu’une œuvre de cette env
42 leur d’un signe. Kierkegaard sera pour beaucoup d’ esprits en quête d’absolus, le maître que fut Nietzsche pour leurs aînés. Il
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
43 ons, de planches hors-texte ? C’est un repos de l’ esprit en même temps qu’une nourriture pour l’imagination. On goûtera les ci
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
44 l’on accuse de malhonnêteté, caractère impérieux, esprit étroit, et qui défend avec violence contre les idées subversives de s
9 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
45 iter à la barre d’un jugement dernier anticipé un esprit qui s’honore — on excusera le jeu de mots — d’être « non-prévenu ». M
46 de paradoxes et de malentendus où il semble qu’un esprit de cette classe ne devrait pas supporter qu’on l’engage. Mais qu’est-
47 . Une note précise : « Divers (« Caractères. — Un esprit non prévenu. — Dictées. — Lettres »). Collection « Les Essais », à la
10 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
48 roduit autochtone de la terre protestante et de l’ esprit protestant. Ces intéressantes remarques, où l’on retrouve le goût de
11 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
49 s les méritons encore. Comme le disait un homme d’ esprit , plus l’ancêtre dont on se réclame est éloigné, moins on a de chances
50 rs faussetés et qu’ils se trouvent, aux yeux de l’ esprit , le plus durement jugés. Était-ce affaiblissement de notre foi dans l
51 octeurs, un fait prit corps, irréfutable : dans l’ esprit du Français moyen, « protestant » devint synonyme de « moraliste ». É
52 es fondements de notre foi pour récuser, dans « l’ esprit protestant », tout ce qui rend inutile la grâce ? Il y va pourtant de
53 r ailleurs flattait un penchant traditionnel de l’ esprit français). Cela pouvait donner soit des œuvres d’analyse tendant à di
54 bourgeoise et ces blasphématoires « hygiènes de l’ esprit  » dont les ravages ne prendront fin qu’au jour où nous aurons compris
12 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
55 a vivacité n’y saurait tenir. Rien que des gens d’ esprit médiocre, qui n’ont eu de pensée raisonnable qu’avec leur première se
56 eint qu’en outrepassant les limites normales de l’ esprit humain. La transcendance de Dieu est absolue, par rapport à notre pen
13 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
57 Penser dangereusement (juin 1932)o « L’ esprit désintéressé est mort. » C’en est fait, les clercs ont trahi, et les
58 sophique, c’est en vain que l’on chercherait un «  esprit libre » selon le vœu de ce prêtre de l’abstentionnisme et du célibat
59 n faveur des hommes, un acte, un combat. Fin de l’ esprit désintéressé, cela signifierait pour les clercs, selon M. Benda, la f
60 rait pour les clercs, selon M. Benda, la fin de l’ esprit . Et pour nous, cela signifie : le renouveau, le sacrifice salutaire e
61 choix des sujets abordés dans son livre montre un esprit averti des vraies valeurs de ce temps. Il réfute MM. Berl et Guéhenno
14 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
62 en vrac, un monde plus absurdement divers que nul esprit ne pouvait le concevoir. C’est l’expérience de la Renaissance, étendu
63 erl, manifestes de groupements de jeunes tels que Esprit , Plans, l’Ordre nouveau, et tout récemment le « Cahier de revendicati
64 nne sous ce titre significatif : « Les Mœurs et l’ Esprit des nations 41. » Et l’on pense au titre de cet album de photos paru
65 cteur m’aura compris — ce n’est plus de jeux de l’ esprit , d’acrobaties de psychologues, de curiosités académiques ou de mandar
15 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
66 ent ils nous ont mis en garde contre un « certain esprit simpliste », qui est, au vrai, l’esprit de décision et d’engagement c
67 « certain esprit simpliste », qui est, au vrai, l’ esprit de décision et d’engagement concret dont nous avons le plus besoin. C
68 sposent de nos vies. Sans eux, la préparation des esprits qui prélude à toute guerre moderne bien comprise serait impossible. S
69 du que cette description a pu faire naître dans l’ esprit de quelques-uns. Je sais que le bon ton, dans certains milieux bien-p
70 vaut-elle ? Le premier exemple qui vous vient à l’ esprit , lorsqu’on vous dit que désormais « tout se tient » dans le monde, c’
71 ionnaires de France et de Belgique, dans la revue Esprit , et surtout dans les cercles de L’Ordre nouveau. Qu’est-ce que la per
16 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
72 a méfiance des éditeurs à l’endroit des meilleurs esprits . À qui faut-il s’en prendre ? Aux critiques d’abord, et, en particuli
73 n de marquer, pour finir, que cette critique de l’ esprit bourgeois englobe également le socialisme humanitaire et le marxisme,
17 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
74 s complète solitude qu’ait jamais connue un grand esprit . Un an plus tard, épuisé par la lutte, il tomba dans la rue. On le tr
75 russe. Tous deux marchent de pair, et aucun autre esprit du siècle ne les dépasse. 50. Traduite en français sous le titre d
18 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
76 ité de Kierkegaard (août 1934)t On appelle l’ esprit … De quoi se plaint l’intelligence ? Si l’on en croit les écrits le
77 est plus précieux que le petit : Que la vie de l’ esprit n’est possible que si l’on a d’abord assuré l’autre vie, la vie des c
78 plus hardis parlent déjà de rendre sa place à « l’ esprit  »… Mais, quel esprit ? Et qui l’a laissé perdre ? Et que va-t-on lui
79 éjà de rendre sa place à « l’esprit »… Mais, quel esprit  ? Et qui l’a laissé perdre ? Et que va-t-on lui sacrifier ? Supposez
80 plus grand que la foule anonyme, que la vie de l’ esprit n’est possible que si l’on a d’abord renoncé à l’autre vie ; que les
81 lui, de ce héros, n’est-ce pas, des valeurs de l’ esprit que justement l’on fait profession de défendre ? La biographie de Kie
82 nt est qu’ils s’y abandonnent. Qu’est-ce que l’ esprit  ? Donc, on nous parle de sauver l’esprit. Qu’est-ce que l’esprit ?
83 que l’esprit ? Donc, on nous parle de sauver l’ esprit . Qu’est-ce que l’esprit ? « L’esprit, dit Kierkegaard, c’est la puiss
84 on nous parle de sauver l’esprit. Qu’est-ce que l’ esprit  ? « L’esprit, dit Kierkegaard, c’est la puissance que le savoir d’un
85 de sauver l’esprit. Qu’est-ce que l’esprit ? « L’ esprit , dit Kierkegaard, c’est la puissance que le savoir d’un homme exerce
86 nc pas si pressés de défendre les « droits » de l’ esprit  : ce n’est pas une distinction. Et lequel d’entre nous peut dire qu’i
87 la que revendiquent les défenseurs du primat de l’ esprit  ? L’esprit est drame, attaque et risque. Et l’on peut douter qu’ils y
88 ndiquent les défenseurs du primat de l’esprit ? L’ esprit est drame, attaque et risque. Et l’on peut douter qu’ils y croient, c
89 s aime… Si l’on voulait vraiment un champion de l’ esprit , on ferait bien d’aller le prendre parmi ceux-là pour qui l’esprit n’
90 bien d’aller le prendre parmi ceux-là pour qui l’ esprit n’a pas à se défendre, mais bien à témoigner de son incarnation ; on
91 nation ; on ferait bien d’aller à ceux pour qui l’ esprit n’est pas une espèce de confort, mais une aventure absolue et comme u
92 est la nouvelle grandeur, la nouvelle mesure de l’ esprit . Nous irons donc à ce grand solitaire, à ce témoin extrême et décisif
93 t d’y semer nos faux dieux, ont réveillé quelques esprits , dont témoigne la renaissance, ou pour mieux dire, la découverte, par
94 scandale de cette mort qui définit le destin de l’ esprit parmi nous ? Si l’Opinion publique a tué Kierkegaard, elle n’a pas eu
95 s du grand visage de Kierkegaard, il me vient à l’ esprit une image dont le burlesque n’aurait pas déplu à l’humeur shakespeari
96 le « monde chrétien », celui qui se réclame de l’ esprit , ou qui fait profession de l’appeler. « Le Nouveau Testament ressembl
97 i de ce « croyant » qui tremble pour le sort de l’ esprit dans le monde, et pour son sort dans le monde sans esprit, exactement
98 ans le monde, et pour son sort dans le monde sans esprit , exactement comme si l’Esprit n’existait pas ! Serons-nous des témoin
99 dans le monde sans esprit, exactement comme si l’ Esprit n’existait pas ! Serons-nous des témoins ou des espions craintifs ? A
100 s faux dieux pour nous ? Appelons-nous vraiment l’ esprit  ? Mais non, nous appelons le « règne de l’esprit », c’est bien moins
101 ’esprit ? Mais non, nous appelons le « règne de l’ esprit  », c’est bien moins dangereux ; tous en seront… « Deux questions — di
102 stions — dit encore Kierkegaard — témoignent de l’ esprit  : 1) Ce qu’on nous prêche, est-ce possible ? 2) Puis-je le faire ? De
103 ire ? Deux questions témoignent de l’absence de l’ esprit  : 1) Est-ce réel ? 2) Mon voisin Christofersen l’a-t-il fait ? l’a-t-
104 urs la dernière question. Nous ne croyons pas à l’ esprit , nous préférons ne pas scandaliser ; nous croyons réellement à l’opin
105 son rire n’est rien que la douleur du témoin de l’ Esprit au milieu de la foule. L’originalité Qu’entend-il par ce mot d’
106 l’a créé, s’oppose à la transformation que veut l’ Esprit , s’oppose à l’Ordre. « Ne vous conformez pas à ce siècle présent, mai
107 utre révolution créatrice. Et tous nos appels à l’ esprit , s’ils ne sont pas ce retour au Réel, ne sont que poursuite du vent,
108 lus évidemment actuel. Hegel a tout objectivé : l’ esprit , l’histoire, la dialectique, finalement, l’homme lui-même à ses propr
109 st-il pas la voix même de cette Âme du monde, cet Esprit de la Forme qui se croit le Réel et qui pourtant n’est rien que le pé
110 e réalité, notre réalité sans cesse menacée par l’ Esprit de transformation ? Notre réalité fuyarde et qui pourtant, par un art
111 s pour gagner ce dernier gage, les habitudes de l’ esprit religieux leur font concevoir une Âme du Monde qu’ils se figurent (ma
112 sur la nature et sur les exigences concrètes de l’ esprit  ? Mais ne fallait-il pas qu’il ait connu de grandes aides pour oser n
19 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
113 eur brutale et grave à la fois qui demeure dans l’ esprit , bien après qu’on l’a lu. En vérité, ce résumé laisse à peine entrevo
20 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
114 ait trop recommander la lecture de ce recueil aux esprits suffisamment armés de sens critique, de certitudes théologiques, et d
115 . Si malgré cela, l’époque actuelle est, dans son esprit , tout à fait historique, elle témoigne par ce fait que l’humanité n’e
116 ans qui auraient encore dix mille ans à vivre. L’ esprit métaphysique me souffle : “Et après ?” Mais je ne l’écoute pas et tro
117 é spirituelle. On est toujours étonné de voir un esprit de la trempe de celui de Nietzsche se livrer à d’aussi grossières con
118 vrer à d’aussi grossières confusions (pauvreté en esprit , ou esprit de pauvreté, confondu ici avec bêtise). Mais c’est bien là
119 ssi grossières confusions (pauvreté en esprit, ou esprit de pauvreté, confondu ici avec bêtise). Mais c’est bien là la malhonn
120  » ? Et ne retrouvons-nous pas cette même forme d’ esprit sur un autre plan, dans le communisme russe ? On sait que ce régime s
21 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
121 émoignage et du témoignage fidèle, certifié par l’ Esprit et la Bible, et constituant la véritable « action » de l’homme entre
122 it-il l’Éternel ? Comment la chair tuerait-elle l’ Esprit  ? Elle ne peut tuer que l’idée fausse qu’elle s’en formait… Tu affirm
123 , nous retournons à lui, il est en nous lorsque l’ Esprit dit la Parole dans notre cœur. Quelle étrange illusion nous ferait cr
124 on fondement qui est la Parole dite en nous par l’ Esprit et attestée par l’Écriture, — or, cette Parole est Christ lui-même, —
22 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
125 isément, qu’elle espère atteindre une communion d’ esprit en profondeur. En d’autres termes, l’appel à l’union ne s’adresse pas
126  soldat politique », dirait-on de nos jours. Et l’ esprit périclite, faute de liberté. La Grèce individualiste a triomphé de la
127 e, il y a un principe vivant d’union. Là où est l’ Esprit , là est la liberté, mais là aussi est la vraie communion. Il nous res
23 1977, Foi et Vie, articles (1928–1977). Pédagogie des catastrophes (avril 1977)
128 je n’écris ceci que pour mieux disposer quelques esprits à désirer, vouloir, préparer d’autres fins. Cette dialectique qui ne