1
désert d’une époque déjà presque abandonnée par l’
Esprit
. À l’heure de toucher aux buts que sa civilisation poursuit depuis pr
2
M. Cambon, dans sa préface, égale aux plus grands
esprits
de tous les temps. On me dira que Ford a mieux à faire que de philoso
3
temps ait prononcé définitivement le divorce de l’
esprit
et de l’action. III. Le fordisme contre l’Esprit La formidable
4
prit et de l’action. III. Le fordisme contre l’
Esprit
La formidable erreur de la bourgeoisie moderne c’est de croire que
5
grave : celle qu’on ne peut faire qu’au nom de l’
Esprit
et de ses exigences. Mais le « rien de nouveau sous le soleil » derri
6
complicité avec un état de choses funeste pour l’
Esprit
. Si l’Esprit nous abandonne, c’est que nous avons voulu tenter sans l
7
vec un état de choses funeste pour l’Esprit. Si l’
Esprit
nous abandonne, c’est que nous avons voulu tenter sans lui une aventu
8
la civilisation de son but véritable : aller à l’
Esprit
, y conduire les peuples. Ainsi, détournant de l’essentiel une grande
9
e part des forces humaines, il travaille contre l’
Esprit
. Rien n’est gratuit. Nous payons notre passion de posséder la matière
10
seule possession véritable, la connaissance de l’
Esprit
. C’est déjà un fait d’expérience. Et qui n’en pourrait citer un exemp
11
e d’affaires à l’américaine tient les choses de l’
Esprit
. Dans le cas le plus favorable, « il se passera bien de cette littéra
12
ois qu’on a compris à quel point le fordisme et l’
Esprit
sont incompatibles, le monde moderne impose ce dilemme : « en être »
13
t s’abrutir spirituellement — ou se soumettre à l’
Esprit
, et tomber presque fatalement dans un anarchisme stérile. 1° Accepter
14
fort matériel l’a laissé oublier les valeurs de l’
esprit
au point qu’il n’éprouve plus même cette carence ; seulement, peu à p
15
la technique a révélé des exigences telles que l’
Esprit
ne peut les supporter. Il abandonne donc la place, mais c’est pourtan
16
mêmes qui nous la firent désirer. 2° Accepter l’
esprit
, et ses conditions. Je dis que les êtres encore doués de quelque sens
17
mes dans un monde fordisé, des anarchistes. Car l’
Esprit
n’est pas un luxe, n’est pas une faculté destinée à amuser nos moment
18
on pourrait appeler les classes privilégiées de l’
esprit
: fortunes oisives ou misères sans espoir. On en rencontre encore par
19
de la vie moderne. Le triomphe de Ford réduira l’
Esprit
à devenir l’apanage d’une sorte de franc-maçonnerie de quelques centa
20
siègent notre condition humaine : la liberté de l’
esprit
et les lois de la matière. Pris entre une anarchie et une fatalité ég
21
is-à-vis de la métaphysique. L’équilibre de notre
esprit
ne comporte pas l’égalité de droit de ces deux disciplines. Car la sc
22
e peut trouver que des déterminismes. Soumettre l’
esprit
à ses méthodes, c’est en réalité le soumettre aux lois de l’ordre mat
23
e-même cependant est tout occupée à minéraliser l’
esprit
. La tâche urgente d’un nouvel humanisme sera de nous dégager des fata
24
s’agit-il d’enrayer la science ? Non, mais que l’
esprit
qui l’a créée, la surpasse7. Seul un parti pris constant en faveur de
25
asse7. Seul un parti pris constant en faveur de l’
esprit
peut maintenir l’équilibre de l’esprit et de la matière. L’humanisme
26
aveur de l’esprit peut maintenir l’équilibre de l’
esprit
et de la matière. L’humanisme moderne sera ce parti pris, spiritualis
27
d’autres facultés capables d’équilibrer en nous l’
esprit
de géométrie. J’imagine une méthode, une façon d’appréhender la vie,
28
’en tant qu’il « passe l’homme » et participe, en
esprit
, d’un ordre transcendental. Un seul fut parfaitement Homme : c’était
29
ique est décuplé par la valeur qu’il prend dans l’
esprit
des héros. Un jeune Français a décidé d’aller fouiller les temples en
30
e sa portée ne saurait déborder un petit cercle d’
esprits
aventureux et atteints jusque dans leur goût de l’action par un intel
31
orgueil n’a pas un caractère personnel, puisque l’
Esprit
dont M. Brunschvicg nous entretient n’est l’Esprit de personne. Je ré
32
sprit dont M. Brunschvicg nous entretient n’est l’
Esprit
de personne. Je répondrai tout d’abord que c’est ou que cela veut êtr
33
ai tout d’abord que c’est ou que cela veut être l’
Esprit
de tout le monde ; et nous savons depuis Platon ce que la démocratie
34
fait l’idéaliste se substitue inévitablement à l’
Esprit
— et cette fois nous avons affaire à quelqu’un. Mettons-le en présenc
35
il aura beau se recommander de la Raison ou de l’
Esprit
, nous resterons inquiets, d’autant que, s’il ne s’interdit nullement
36
mme de 1930 ; et en même temps il se réclame d’un
Esprit
éternel qui cependant est né et dont on ne saurait prévoir les avatar
37
e, par exemple, qui lui déclare nettement que son
Esprit
est un produit purement bourgeois, enfant du loisir économique, il lu
38
e M. Baring, lui-même, manifeste cette tournure d’
esprit
au cours de ses romans. Le trait satirique, ailleurs presque impercep
39
ssion ramène les mêmes arguments qui retiennent l’
esprit
à la périphérie des vérités religieuses, là où elles paraissent s’opp
40
ne des œuvres principales de l’un des plus grands
esprits
du xixe siècle, du plus méconnu peut-être, en France tout au moins,
41
russe. Tous deux marchent de pair et aucun autre
esprit
du siècle ne les dépasse. On peut déplorer qu’une œuvre de cette env
42
leur d’un signe. Kierkegaard sera pour beaucoup d’
esprits
en quête d’absolus, le maître que fut Nietzsche pour leurs aînés. Il
43
ons, de planches hors-texte ? C’est un repos de l’
esprit
en même temps qu’une nourriture pour l’imagination. On goûtera les ci
44
l’on accuse de malhonnêteté, caractère impérieux,
esprit
étroit, et qui défend avec violence contre les idées subversives de s
45
iter à la barre d’un jugement dernier anticipé un
esprit
qui s’honore — on excusera le jeu de mots — d’être « non-prévenu ». M
46
de paradoxes et de malentendus où il semble qu’un
esprit
de cette classe ne devrait pas supporter qu’on l’engage. Mais qu’est-
47
. Une note précise : « Divers (« Caractères. — Un
esprit
non prévenu. — Dictées. — Lettres »). Collection « Les Essais », à la
48
roduit autochtone de la terre protestante et de l’
esprit
protestant. Ces intéressantes remarques, où l’on retrouve le goût de
49
s les méritons encore. Comme le disait un homme d’
esprit
, plus l’ancêtre dont on se réclame est éloigné, moins on a de chances
50
rs faussetés et qu’ils se trouvent, aux yeux de l’
esprit
, le plus durement jugés. Était-ce affaiblissement de notre foi dans l
51
octeurs, un fait prit corps, irréfutable : dans l’
esprit
du Français moyen, « protestant » devint synonyme de « moraliste ». É
52
es fondements de notre foi pour récuser, dans « l’
esprit
protestant », tout ce qui rend inutile la grâce ? Il y va pourtant de
53
r ailleurs flattait un penchant traditionnel de l’
esprit
français). Cela pouvait donner soit des œuvres d’analyse tendant à di
54
bourgeoise et ces blasphématoires « hygiènes de l’
esprit
» dont les ravages ne prendront fin qu’au jour où nous aurons compris
55
a vivacité n’y saurait tenir. Rien que des gens d’
esprit
médiocre, qui n’ont eu de pensée raisonnable qu’avec leur première se
56
eint qu’en outrepassant les limites normales de l’
esprit
humain. La transcendance de Dieu est absolue, par rapport à notre pen
57
Penser dangereusement (juin 1932)o « L’
esprit
désintéressé est mort. » C’en est fait, les clercs ont trahi, et les
58
sophique, c’est en vain que l’on chercherait un «
esprit
libre » selon le vœu de ce prêtre de l’abstentionnisme et du célibat
59
n faveur des hommes, un acte, un combat. Fin de l’
esprit
désintéressé, cela signifierait pour les clercs, selon M. Benda, la f
60
rait pour les clercs, selon M. Benda, la fin de l’
esprit
. Et pour nous, cela signifie : le renouveau, le sacrifice salutaire e
61
choix des sujets abordés dans son livre montre un
esprit
averti des vraies valeurs de ce temps. Il réfute MM. Berl et Guéhenno
62
en vrac, un monde plus absurdement divers que nul
esprit
ne pouvait le concevoir. C’est l’expérience de la Renaissance, étendu
63
erl, manifestes de groupements de jeunes tels que
Esprit
, Plans, l’Ordre nouveau, et tout récemment le « Cahier de revendicati
64
nne sous ce titre significatif : « Les Mœurs et l’
Esprit
des nations 41. » Et l’on pense au titre de cet album de photos paru
65
cteur m’aura compris — ce n’est plus de jeux de l’
esprit
, d’acrobaties de psychologues, de curiosités académiques ou de mandar
66
ent ils nous ont mis en garde contre un « certain
esprit
simpliste », qui est, au vrai, l’esprit de décision et d’engagement c
67
« certain esprit simpliste », qui est, au vrai, l’
esprit
de décision et d’engagement concret dont nous avons le plus besoin. C
68
sposent de nos vies. Sans eux, la préparation des
esprits
qui prélude à toute guerre moderne bien comprise serait impossible. S
69
du que cette description a pu faire naître dans l’
esprit
de quelques-uns. Je sais que le bon ton, dans certains milieux bien-p
70
vaut-elle ? Le premier exemple qui vous vient à l’
esprit
, lorsqu’on vous dit que désormais « tout se tient » dans le monde, c’
71
ionnaires de France et de Belgique, dans la revue
Esprit
, et surtout dans les cercles de L’Ordre nouveau. Qu’est-ce que la per
72
a méfiance des éditeurs à l’endroit des meilleurs
esprits
. À qui faut-il s’en prendre ? Aux critiques d’abord, et, en particuli
73
n de marquer, pour finir, que cette critique de l’
esprit
bourgeois englobe également le socialisme humanitaire et le marxisme,
74
s complète solitude qu’ait jamais connue un grand
esprit
. Un an plus tard, épuisé par la lutte, il tomba dans la rue. On le tr
75
russe. Tous deux marchent de pair, et aucun autre
esprit
du siècle ne les dépasse. 50. Traduite en français sous le titre d
76
ité de Kierkegaard (août 1934)t On appelle l’
esprit
… De quoi se plaint l’intelligence ? Si l’on en croit les écrits le
77
est plus précieux que le petit : Que la vie de l’
esprit
n’est possible que si l’on a d’abord assuré l’autre vie, la vie des c
78
plus hardis parlent déjà de rendre sa place à « l’
esprit
»… Mais, quel esprit ? Et qui l’a laissé perdre ? Et que va-t-on lui
79
éjà de rendre sa place à « l’esprit »… Mais, quel
esprit
? Et qui l’a laissé perdre ? Et que va-t-on lui sacrifier ? Supposez
80
plus grand que la foule anonyme, que la vie de l’
esprit
n’est possible que si l’on a d’abord renoncé à l’autre vie ; que les
81
lui, de ce héros, n’est-ce pas, des valeurs de l’
esprit
que justement l’on fait profession de défendre ? La biographie de Kie
82
nt est qu’ils s’y abandonnent. Qu’est-ce que l’
esprit
? Donc, on nous parle de sauver l’esprit. Qu’est-ce que l’esprit ?
83
que l’esprit ? Donc, on nous parle de sauver l’
esprit
. Qu’est-ce que l’esprit ? « L’esprit, dit Kierkegaard, c’est la puiss
84
on nous parle de sauver l’esprit. Qu’est-ce que l’
esprit
? « L’esprit, dit Kierkegaard, c’est la puissance que le savoir d’un
85
de sauver l’esprit. Qu’est-ce que l’esprit ? « L’
esprit
, dit Kierkegaard, c’est la puissance que le savoir d’un homme exerce
86
nc pas si pressés de défendre les « droits » de l’
esprit
: ce n’est pas une distinction. Et lequel d’entre nous peut dire qu’i
87
la que revendiquent les défenseurs du primat de l’
esprit
? L’esprit est drame, attaque et risque. Et l’on peut douter qu’ils y
88
ndiquent les défenseurs du primat de l’esprit ? L’
esprit
est drame, attaque et risque. Et l’on peut douter qu’ils y croient, c
89
s aime… Si l’on voulait vraiment un champion de l’
esprit
, on ferait bien d’aller le prendre parmi ceux-là pour qui l’esprit n’
90
bien d’aller le prendre parmi ceux-là pour qui l’
esprit
n’a pas à se défendre, mais bien à témoigner de son incarnation ; on
91
nation ; on ferait bien d’aller à ceux pour qui l’
esprit
n’est pas une espèce de confort, mais une aventure absolue et comme u
92
est la nouvelle grandeur, la nouvelle mesure de l’
esprit
. Nous irons donc à ce grand solitaire, à ce témoin extrême et décisif
93
t d’y semer nos faux dieux, ont réveillé quelques
esprits
, dont témoigne la renaissance, ou pour mieux dire, la découverte, par
94
scandale de cette mort qui définit le destin de l’
esprit
parmi nous ? Si l’Opinion publique a tué Kierkegaard, elle n’a pas eu
95
s du grand visage de Kierkegaard, il me vient à l’
esprit
une image dont le burlesque n’aurait pas déplu à l’humeur shakespeari
96
le « monde chrétien », celui qui se réclame de l’
esprit
, ou qui fait profession de l’appeler. « Le Nouveau Testament ressembl
97
i de ce « croyant » qui tremble pour le sort de l’
esprit
dans le monde, et pour son sort dans le monde sans esprit, exactement
98
ans le monde, et pour son sort dans le monde sans
esprit
, exactement comme si l’Esprit n’existait pas ! Serons-nous des témoin
99
dans le monde sans esprit, exactement comme si l’
Esprit
n’existait pas ! Serons-nous des témoins ou des espions craintifs ? A
100
s faux dieux pour nous ? Appelons-nous vraiment l’
esprit
? Mais non, nous appelons le « règne de l’esprit », c’est bien moins
101
’esprit ? Mais non, nous appelons le « règne de l’
esprit
», c’est bien moins dangereux ; tous en seront… « Deux questions — di
102
stions — dit encore Kierkegaard — témoignent de l’
esprit
: 1) Ce qu’on nous prêche, est-ce possible ? 2) Puis-je le faire ? De
103
ire ? Deux questions témoignent de l’absence de l’
esprit
: 1) Est-ce réel ? 2) Mon voisin Christofersen l’a-t-il fait ? l’a-t-
104
urs la dernière question. Nous ne croyons pas à l’
esprit
, nous préférons ne pas scandaliser ; nous croyons réellement à l’opin
105
son rire n’est rien que la douleur du témoin de l’
Esprit
au milieu de la foule. L’originalité Qu’entend-il par ce mot d’
106
l’a créé, s’oppose à la transformation que veut l’
Esprit
, s’oppose à l’Ordre. « Ne vous conformez pas à ce siècle présent, mai
107
utre révolution créatrice. Et tous nos appels à l’
esprit
, s’ils ne sont pas ce retour au Réel, ne sont que poursuite du vent,
108
lus évidemment actuel. Hegel a tout objectivé : l’
esprit
, l’histoire, la dialectique, finalement, l’homme lui-même à ses propr
109
st-il pas la voix même de cette Âme du monde, cet
Esprit
de la Forme qui se croit le Réel et qui pourtant n’est rien que le pé
110
e réalité, notre réalité sans cesse menacée par l’
Esprit
de transformation ? Notre réalité fuyarde et qui pourtant, par un art
111
s pour gagner ce dernier gage, les habitudes de l’
esprit
religieux leur font concevoir une Âme du Monde qu’ils se figurent (ma
112
sur la nature et sur les exigences concrètes de l’
esprit
? Mais ne fallait-il pas qu’il ait connu de grandes aides pour oser n
113
eur brutale et grave à la fois qui demeure dans l’
esprit
, bien après qu’on l’a lu. En vérité, ce résumé laisse à peine entrevo
114
ait trop recommander la lecture de ce recueil aux
esprits
suffisamment armés de sens critique, de certitudes théologiques, et d
115
. Si malgré cela, l’époque actuelle est, dans son
esprit
, tout à fait historique, elle témoigne par ce fait que l’humanité n’e
116
ans qui auraient encore dix mille ans à vivre. L’
esprit
métaphysique me souffle : “Et après ?” Mais je ne l’écoute pas et tro
117
é spirituelle. On est toujours étonné de voir un
esprit
de la trempe de celui de Nietzsche se livrer à d’aussi grossières con
118
vrer à d’aussi grossières confusions (pauvreté en
esprit
, ou esprit de pauvreté, confondu ici avec bêtise). Mais c’est bien là
119
ssi grossières confusions (pauvreté en esprit, ou
esprit
de pauvreté, confondu ici avec bêtise). Mais c’est bien là la malhonn
120
» ? Et ne retrouvons-nous pas cette même forme d’
esprit
sur un autre plan, dans le communisme russe ? On sait que ce régime s
121
émoignage et du témoignage fidèle, certifié par l’
Esprit
et la Bible, et constituant la véritable « action » de l’homme entre
122
it-il l’Éternel ? Comment la chair tuerait-elle l’
Esprit
? Elle ne peut tuer que l’idée fausse qu’elle s’en formait… Tu affirm
123
, nous retournons à lui, il est en nous lorsque l’
Esprit
dit la Parole dans notre cœur. Quelle étrange illusion nous ferait cr
124
on fondement qui est la Parole dite en nous par l’
Esprit
et attestée par l’Écriture, — or, cette Parole est Christ lui-même, —
125
isément, qu’elle espère atteindre une communion d’
esprit
en profondeur. En d’autres termes, l’appel à l’union ne s’adresse pas
126
soldat politique », dirait-on de nos jours. Et l’
esprit
périclite, faute de liberté. La Grèce individualiste a triomphé de la
127
e, il y a un principe vivant d’union. Là où est l’
Esprit
, là est la liberté, mais là aussi est la vraie communion. Il nous res
128
je n’écris ceci que pour mieux disposer quelques
esprits
à désirer, vouloir, préparer d’autres fins. Cette dialectique qui ne