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t nécessaire ». Et qu’heureux sont les pauvres en
esprit
. ⁂ Notre but n’est pas d’imposer des idées, un système nouveau, plus
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doles, menaçantes. Et puis rester aux ordres de l’
esprit
. Nous n’avons pas à prendre d’assurances sur l’avenir. Nous n’avons p
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cherchons pas à avoir raison contre quelqu’un : l’
esprit
de vérité n’est à personne. Bien souvent, parmi nous, on répond mal a
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ude du monde n’est pas dans la contemplation d’un
esprit
immobile. La plénitude du monde est un événement. Elle a son lieu dan
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ppe point au règne naturel. L’indifférence d’un «
esprit
», qui s’imagine dégagé d’un tel choix, et qui le considère comme une
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ais la crainte majestueuse, mêlée d’orgueil, de l’
esprit
qui connaît son pouvoir et son acte, mesure la grandeur du danger, sa
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terreur de Pan les ordonnances dictatoriales de l’
esprit
. Mais cet esprit n’est pas le tout de l’homme, — l’homme le sait. Et
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s ordonnances dictatoriales de l’esprit. Mais cet
esprit
n’est pas le tout de l’homme, — l’homme le sait. Et sa dictature n’es
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part, il devait aboutir à une distinction entre l’
esprit
et le corps qui, d’accidentelle qu’elle était à l’origine, allait êtr
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par la Renaissance, c’est l’individu autonome. L’
esprit
contre le corps, telle est la dialectique moderne, et c’est encore la
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de panthéisme. Constant, drôle de corps ironique,
esprit
exact dont les erreurs ne sont jamais que défaillances de caractère,
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n de la « panique » antique14, mais qui, dans cet
esprit
nourri des Écritures, ne peut manquer d’évoquer aussitôt la réponse d
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t ; alors que l’un et l’autre divisent l’homme en
esprit
et en corps, seul l’amour d’espérance, charité de la foi, nous permet
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mme, vers le nouvel homme, vers les prémices de l’
Esprit
. En ce lieu où la Poésie devient prière et prophétie, où l’homme, env
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ique de Kierkegaard est dirigée contre un certain
esprit
historique ou historiciste, qui tend à nous faire croire qu’après 19
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si, sans que nous nous en doutions, à l’acte de l’
Esprit
. Le scandale s’évanouirait, pour faire place à une adhésion raisonnab
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y invite. Bien plus, la pente naturelle de notre
esprit
nous y pousse. D’une part, nous ne pouvons nous empêcher de nous « tr
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ous nous laissons aller à cette tendance de notre
esprit
— car c’est bien de la même tendance qu’il s’agit dans les deux cas —
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llustre professeur de théologie dogmatique dont l’
esprit
de répartie et la finesse à distinguer chez son interlocuteur, quel q
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ée d’Allemagne », inassimilable pour nos « clairs
esprits
latins », et qui, d’ailleurs, signifiait, au pédantisme près, exactem
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térilise toute réalité chrétienne. Cependant, les
esprits
s’échauffaient peu à peu. Les répliques se faisaient plus mordantes e
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n invoquait tantôt Heidegger ou Brunner, tantôt l’
esprit
français, tantôt Frommel et Vinet, — ces Helvètes — tantôt Calvin, qu
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ité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’
Esprit
, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu… Nicodème lui dit : Commen
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int d’être abandonnés à la seule inspiration de l’
Esprit
, à laquelle on n’accorde aucun pouvoir réel d’éclairer, de faire tair
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à l’Écriture comme critère des inspirations de l’
Esprit
saint. Mais la tradition, ce sont les conciles. Inspirés par l’Esprit
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a tradition, ce sont les conciles. Inspirés par l’
Esprit
saint, ils ne sauraient être, en bonne logique, ses juges. Il faut do
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sont le seul critère des conciles ; ou bien que l’
Esprit
saint est le seul critère de l’Esprit saint. Le premier terme de l’al
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bien que l’Esprit saint est le seul critère de l’
Esprit
saint. Le premier terme de l’alternative revient à consacrer en droit
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rofond : la Révélation évangélique éclairée par l’
Esprit
est-elle vraiment suffisante ? Ne faut-il pas la compléter, la garant
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au seul danger que la Parole ne parle pas, que l’
Esprit
soit mal entendu, c’est-à-dire que la foi défaille. Mais quelle cohér
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intellectuelle, numéro cit., p. 413. 31. « Car l’
Esprit
pénètre tout, même les profondeurs de Dieu... De même — personne ne c
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onne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’
Esprit
de Dieu. » I Cor. 2:10. 32. On le voit bien à ce trait : le « dévelo