1 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
1 t nécessaire ». Et qu’heureux sont les pauvres en esprit . ⁂ Notre but n’est pas d’imposer des idées, un système nouveau, plus
2 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
2 doles, menaçantes. Et puis rester aux ordres de l’ esprit . Nous n’avons pas à prendre d’assurances sur l’avenir. Nous n’avons p
3 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
3 cherchons pas à avoir raison contre quelqu’un : l’ esprit de vérité n’est à personne. Bien souvent, parmi nous, on répond mal a
4 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
4 ude du monde n’est pas dans la contemplation d’un esprit immobile. La plénitude du monde est un événement. Elle a son lieu dan
5 ppe point au règne naturel. L’indifférence d’un «  esprit  », qui s’imagine dégagé d’un tel choix, et qui le considère comme une
6 ais la crainte majestueuse, mêlée d’orgueil, de l’ esprit qui connaît son pouvoir et son acte, mesure la grandeur du danger, sa
7 terreur de Pan les ordonnances dictatoriales de l’ esprit . Mais cet esprit n’est pas le tout de l’homme, — l’homme le sait. Et
8 s ordonnances dictatoriales de l’esprit. Mais cet esprit n’est pas le tout de l’homme, — l’homme le sait. Et sa dictature n’es
9 part, il devait aboutir à une distinction entre l’ esprit et le corps qui, d’accidentelle qu’elle était à l’origine, allait êtr
10 par la Renaissance, c’est l’individu autonome. L’ esprit contre le corps, telle est la dialectique moderne, et c’est encore la
11 de panthéisme. Constant, drôle de corps ironique, esprit exact dont les erreurs ne sont jamais que défaillances de caractère,
12 n de la « panique » antique14, mais qui, dans cet esprit nourri des Écritures, ne peut manquer d’évoquer aussitôt la réponse d
13 t ; alors que l’un et l’autre divisent l’homme en esprit et en corps, seul l’amour d’espérance, charité de la foi, nous permet
14 mme, vers le nouvel homme, vers les prémices de l’ Esprit . En ce lieu où la Poésie devient prière et prophétie, où l’homme, env
5 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
15 ique de Kierkegaard est dirigée contre un certain esprit historique ou historiciste, qui tend à nous faire croire qu’après 19
16 si, sans que nous nous en doutions, à l’acte de l’ Esprit . Le scandale s’évanouirait, pour faire place à une adhésion raisonnab
17 y invite. Bien plus, la pente naturelle de notre esprit nous y pousse. D’une part, nous ne pouvons nous empêcher de nous « tr
18 ous nous laissons aller à cette tendance de notre esprit — car c’est bien de la même tendance qu’il s’agit dans les deux cas —
6 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
19 llustre professeur de théologie dogmatique dont l’ esprit de répartie et la finesse à distinguer chez son interlocuteur, quel q
20 ée d’Allemagne », inassimilable pour nos « clairs esprits latins », et qui, d’ailleurs, signifiait, au pédantisme près, exactem
21 térilise toute réalité chrétienne. Cependant, les esprits s’échauffaient peu à peu. Les répliques se faisaient plus mordantes e
22 n invoquait tantôt Heidegger ou Brunner, tantôt l’ esprit français, tantôt Frommel et Vinet, — ces Helvètes — tantôt Calvin, qu
23 ité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’ Esprit , il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu… Nicodème lui dit : Commen
7 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
24 int d’être abandonnés à la seule inspiration de l’ Esprit , à laquelle on n’accorde aucun pouvoir réel d’éclairer, de faire tair
25 à l’Écriture comme critère des inspirations de l’ Esprit saint. Mais la tradition, ce sont les conciles. Inspirés par l’Esprit
26 a tradition, ce sont les conciles. Inspirés par l’ Esprit saint, ils ne sauraient être, en bonne logique, ses juges. Il faut do
27 sont le seul critère des conciles ; ou bien que l’ Esprit saint est le seul critère de l’Esprit saint. Le premier terme de l’al
28 bien que l’Esprit saint est le seul critère de l’ Esprit saint. Le premier terme de l’alternative revient à consacrer en droit
29 rofond : la Révélation évangélique éclairée par l’ Esprit est-elle vraiment suffisante ? Ne faut-il pas la compléter, la garant
30 au seul danger que la Parole ne parle pas, que l’ Esprit soit mal entendu, c’est-à-dire que la foi défaille. Mais quelle cohér
31 intellectuelle, numéro cit., p. 413. 31. « Car l’ Esprit pénètre tout, même les profondeurs de Dieu... De même — personne ne c
32 onne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’ Esprit de Dieu. » I Cor. 2:10. 32. On le voit bien à ce trait : le « dévelo