1 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
1 t trop certain que le mot démesure désigne dans l’ esprit d’un bourgeois cartésien quelque chose dont il convient de se gausser
2 stater combien exactement ces deux attitudes de l’ esprit sont parallèles. Toutes deux ont leur origine dans un perpétuel et an
3 que la taciturne réflexion romaine, la tournure d’ esprit sentencieuse et synthétique de l’esprit hindou. Et cela n’est point t
4 ournure d’esprit sentencieuse et synthétique de l’ esprit hindou. Et cela n’est point trop théorique. Que l’on considère en eff
2 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
5 mprends aujourd’hui le lien qui unissait dans mon esprit Vienne et Hoffmann : c’était le souvenir de Gérard de Nerval. Mais je
3 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
6 trême gauche, et sa revue Documentum (une sorte d’ Esprit nouveau troublé de surréalisme), groupée autour de Louis Kassak, nett
7 a, car c’est l’ivresse10 seulement qui permet à l’ esprit de passer d’une forme dans d’autres, — et c’est même en ce passage qu
8 express. Mais je ne trouvais pas la pente de mon esprit , et tout en le parcourant avec une soif qui annonçait le désert, je t
4 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
9 a plus grave — car il vécut dans ces marches de l’ esprit humain qui confinent peut-être à l’Esprit et dont certains des plus p
10 es de l’esprit humain qui confinent peut-être à l’ Esprit et dont certains des plus purs d’entre nous ont voulu tenter le clima
11 Ou bien — la sagesse. » Mais le feu s’éteint — l’ esprit souffle où il veut. Juin 1802 : au moment où meurt Diotima, Hölderlin
5 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
12 la vente des articles de sport et les joies de l’ esprit . Quand le négoce installé au rez-de-chaussée de sa demeure patricienn
13 e la médiocrité du monde. Le père Reinecke est un esprit « caustique » — il aime à me le répéter en français, —et je le verrai
14 e de divagation. Les lisières sont des lieux de l’ esprit où circulent des bêtes nées du rêve. Et l’Archer vierge y court en va
15 isement au vent. Ainsi se créent peu à peu dans l’ esprit ces formes végétales, ces cheminements brisés et délicats d’insectes
16 ces symétries minérales qu’on instruisit dans nos esprits et qui nous laissent comme perclus au milieu des métamorphoses. Il s’
17 clus au milieu des métamorphoses. Il s’agit que l’ esprit et l’espace vivant, de nouveau se répondent, se conviennent et soient
18 ent lente. Elle fraie des pistes délicates dans l’ esprit de qui sait l’entendre, et celui-là peut-être, si plus tard il remont
19 e vue central et médiateur entre les corps et les esprits . C’est en cela seulement que réside son originalité dans l’univers, s
20 orat, de lenteur et d’une certaine puissance de l’ esprit qui se concentre dans un désir ou dans un rêve. Le vin de Souabe gris
21 Promenades sous la pluie, à la tombée du jour. L’ esprit patient et fort trouve son repos dans les figures qu’il engendre. Il
22 ne introduction à la vie lente — celle que mène l’ esprit humain parmi les formes désirables du monde, lorsqu’il veut les conna
23 Vraiment la rapidité ne saurait être le fait d’un esprit incarné, mais seulement de son imagination pervertie. Les effets de v
24 atière abandonnée à sa manie de tomber. Dès que l’ esprit entre dans le jeu, il provoque des lenteurs et des retards d’où naiss
25 erait l’ère des Illuminés… L’extrême tension de l’ esprit peut aboutir à des matérialisations, cependant que l’extrême tension
6 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
26 la figuration la plus concrète de l’égarement des esprits au siècle dernier. Qui dit style d’abord dit sacrifice à une vue de l
27 ui dit style d’abord dit sacrifice à une vue de l’ esprit . Qui dit confort d’abord dit refus de tout style. Cette maison qui of
7 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
28 , je m’intéresse aux cravates, enfin, je sens mon esprit qui se dégrade assez rapidement et se dissout dans une sentimentalité
29 e l’homme, cédant à l’évidence des choses ou de l’ esprit , comprend enfin qu’il est perdu, il découvre la liberté. Le goût de s
30 te — sentimentale et non point politique — dont l’ esprit s’apparente beaucoup plus à celui des Wandervogel qu’au surréalisme —