1 1934, Politique de la personne. Introduction — Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
1 entreprise, faire appel à toute la rigueur d’un «  esprit  » par essence impondérable et volatil ? Dirait-on pas qu’ils s’imagin
2 1934, Politique de la personne. Introduction — Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
2 tuelle qui favorise la dissociation de l’homme en esprit et en corps irresponsables l’un de l’autre. La bourgeoisie libérale n
3 e. La bourgeoisie libérale ne sait plus honorer l’ esprit qui fit sa force. Elle cherche à compenser par un praticisme tardif l
3 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Destin du siècle ou vocation personnelle ?
4 ent ils nous ont mis en garde contre un « certain esprit simpliste », qui est, au vrai, l’esprit de décision et d’engagement c
5 « certain esprit simpliste », qui est, au vrai, l’ esprit de décision et d’engagement concret dont nous avons le plus besoin. C
6 sposent de nos vies. Sans eux, la préparation des esprits qui prélude à toute guerre moderne bien comprise serait impossible. S
7 du que cette description a pu faire naître dans l’ esprit de quelques-uns. Je sais que le bon ton, dans certains milieux bien-p
8 vaut-elle ? Le premier exemple qui vous vient à l’ esprit , lorsqu’on vous dit que désormais « tout se tient » dans le monde, c’
9 onnaires de France et de Belgique, dans la revue Esprit , et dans les cercles de L’Ordre nouveau  ? Qu’est-ce que la personn
4 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Personne ou individu ? (D’après une discussion)
10 revêtent par là même une espèce de… régularité. L’ Esprit souffle où il veut, c’est vrai. Mais la vocation est avant tout incar
11 Mais la vocation est avant tout incarnation de l’ Esprit . Et l’incarnation est soumise aux nécessités de la « chair », qui ne
12 — Les personnalistes se réclament volontiers de l’ esprit . Ils revendiquent la primauté du spirituel, reprenant l’expression la
13 que les personnalistes puissent se targuer d’un «  esprit  » aussi rigoureusement administré et contrôlé. Je crains alors que le
14 dministré et contrôlé. Je crains alors que leur «  esprit  » ne soit qu’une forme de l’esprit bourgeois, une dernière survivance
15 ors que leur « esprit » ne soit qu’une forme de l’ esprit bourgeois, une dernière survivance du spiritualisme, de la « belle âm
16 pocrisie de la classe possédante. Ils célèbrent l’ esprit pour endormir le peuple, et, pendant ce temps, ils l’exploitent jusqu
17 qu’aux moelles ! Réponse. — Je ne crois pas à un esprit organisé par le soin des hommes. L’Esprit souffle où il veut, nul ne
18 as à un esprit organisé par le soin des hommes. L’ Esprit souffle où il veut, nul ne sait où il va. Mais c’est Dieu qui nous di
19 ations. En fait, l’homme naturel ne connaît pas l’ Esprit , le seul auquel je croie, qui est le Saint-Esprit. L’homme naturel ne
20 et l’intelligence que le corps et les passions. L’ Esprit auquel je crois est justement celui que l’homme ne peut connaître, si
21 e peut connaître, sinon en lui obéissant. C’est l’ Esprit qu’il ne peut connaître que lorsqu’il en reçoit un ordre, une vocatio
22 re, une vocation, et qu’il exécute cet ordre18. L’ Esprit souffle où il veut. Mais lorsqu’il parle à l’un de nous, et que celui
23 se, on peut voir quelque chose. Je dis donc que l’ Esprit n’est rien d’autre pour nous qu’un acte, et un acte d’obéissance. Cet
24 lle, mais sur le pouvoir créateur, ordonnateur. L’ Esprit dont nous parlons n’est pas une espèce de fluide très subtil, d’autan
25 ècle a fait une véritable inflation. Mais c’est l’ Esprit qui vient s’incarner parmi nous. L’Esprit est autorité, disait Rimbau
26 c’est l’Esprit qui vient s’incarner parmi nous. L’ Esprit est autorité, disait Rimbaud. Ou il n’est rien. 16. Littré donne :
5 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
27 uées mais réellement agissantes qui définissent l’ esprit bourgeois, et que le marxisme n’a fait que formuler brutalement et sy
28 térêt à revendiquer à leur tour les droits de « l’ esprit  ». Tel étant, à peu près, l’état de la question, je voudrais maintena
29 tyrannique, entièrement livrée à la nécessité. L’ esprit est d’abord jeu, liberté, création imprévue. Mais cette évasion hors
30 ourrait être qu’une réédition standardisée de « l’ esprit  » bourgeois — dont justement nous étions reconnaissants à Karl Marx d
31 se et rationaliste entre la pensée et l’action, l’ esprit et la matière. Il évoque une position théologique. Il évoque un certa
32 sme libéral et comme tous les moralismes) que l’«  esprit  » et la « liberté » sont au terme de l’effort humain. Or, je crois, a
33 liberté ne sortira jamais de son effort, ni aucun esprit . À moins qu’un Dieu transcendant ne les y introduise. On peut dire, s
34 lles, et qui l’ont exploité. (Mais d’où vient cet esprit d’exploitation ?) Ils pensent que cet homme dégradé sera sauvé plus t
35 ujours. Mais la primauté éternelle appartient à l’ Esprit qui agit dans l’instant bouleversant de la foi, comme il agit à l’Ori
36 is pour lui, le commencement, c’est la matière. L’ esprit suivra quand on aura le temps de s’en occuper, c’est-à-dire à la fin
37 apprend que les hommes vivent des inventions de l’ esprit — au sens tout humain du mot —, et que, si Stephenson n’avait pas inv
38 vivre. Nous ne parlons pas, d’ailleurs, du même «  esprit  » lorsque nous affirmons la primauté du spirituel. Mais il est curieu
6 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
39 idoles menaçantes. Et puis rester aux ordres de l’ esprit . Nous n’avons pas à prendre d’assurances sur l’avenir. Nous n’avons p
7 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Note sur un certain humour
40 t menacées, à ces particuliers qui parlent de l’«  esprit  » comme si son existence dépendait de la leur ? Ils ne respectent que
8 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
41 rition. On leur répond qu’il y a prescription : l’ Esprit n’est plus avec ceux qui ont intérêt à le défendre. L’Esprit n’est pl
42 t plus avec ceux qui ont intérêt à le défendre. L’ Esprit n’est plus avec ceux qui ont cru pouvoir l’utiliser. L’esprit n’est j
43 plus avec ceux qui ont cru pouvoir l’utiliser. L’ esprit n’est jamais avec ceux qui le défendent36, mais peut-être avec ceux q
44 de la chair et du sang, mais le consentement de l’ esprit à ce dérèglement38. » Et pourtant, nous n’avons jamais à dresser notr
45 exige tout : c’est la conversion. 30. La revue Esprit publiait, dans son numéro 6 (mars 1933), une confrontation sur ce suj
46 ent le défendre mentent, et ne défendent que leur esprit . On sait ce que c’est que l’esprit, en ce siècle ! Il a été admirable
47 ndent que leur esprit. On sait ce que c’est que l’ esprit , en ce siècle ! Il a été admirablement défini par la Sorbonne, entre
9 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
48 tellectuels se déchaînent : déjà la nervosité des esprits est telle qu’il est presque impossible d’envisager froidement la natu
49 , et c’est très bien. Il peut aussi distraire les esprits , détourner l’attention des faits réels, et couvrir ainsi la naissance
50 astique, c’est le protestantisme qui s’oppose à l’ esprit unitaire et qui sauvegarde le principe fédéraliste. Dans l’ordre poli
51 pour laquelle le fascisme échoue dans les pays d’ esprit « personnaliste » que sont les pays protestants. Réaction « hiérarchi
52 is le thomisme ne s’oppose pas méthodiquement à l’ esprit du fascisme étatiste. L’adhésion du Père Gemelli, chef du néo-thomism
10 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — D’un Cahier de revendications
53 ti, saboté. Des groupes tels que L’Ordre nouveau, Esprit , Plans, Réaction, par leur volonté proclamée de rupture, et plus enco
54 bases doctrinales exposées ici par des membres d’ Esprit ou de L’Ordre nouveau , pour n’être pas entièrement originales, ne
55 où l’acte peut s’y insérer. Comment croire que l’ esprit puisse agir sur les faits autrement que par une suite de coups de for
56 faits, demain, seront pour nous. L’Ordre nouveau, Esprit , travaillent dans la ligne des forces révolutionnaires profondes de l
11 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Communauté révolutionnaire
57 i, la revendication égalitaire, qui devait dans l’ esprit des théoriciens supprimer les conflits en supprimant les différences,
12 1934, Politique de la personne. Problèmes de la révolution personnaliste — Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
58 it simple, mais elle n’existe pas, à cause de l’«  esprit  ». C’est donc par les facteurs spirituels qu’il nous faut commencer l
13 1934, Politique de la personne. Appendice — Loisir ou temps vide ?
59 » de ce siècle, de même que cette séparation de l’ esprit et de la matière dénature et dégrade à la fois l’esprit et la matière
60 et de la matière dénature et dégrade à la fois l’ esprit et la matière, et risque, à la limite, de les priver de toute raison
61 moins efficaces d’ailleurs. ⁂ On a voulu mettre l’ esprit au service du « minimum de vie » que n’importe quel animal s’assure à
62 re, il n’y a plus alors que de l’absurdité pour l’ esprit qui les confronte, il n’y a plus que du désordre et des souffrances p
63 eur, ou révolution La tâche restauratrice de l’ esprit , dévolue à notre génération, apparaît maintenant évidente : remontant
14 1934, Politique de la personne. Appendice — Groupements personnalistes
64 ique, c’est la carence du socialisme véritable. L’ esprit parlementaire a détourné la tradition du socialisme français de ses b
65 octrines économiques et sociales développées par Esprit et surtout par L’Ordre nouveau auraient conquis déjà d’innombrable
66 oupe : « Nous préférons encore les marxistes ! » Esprit , de même, se voit qualifié de fasciste par les gauches, et de bolché
67 x groupes de tête du mouvement restent à ce jour Esprit et L’Ordre nouveau . Cherchons à voir d’abord ce qui les unit en pr
68 formes partielles ; affirmation enfin d’un nouvel esprit communautaire, fondé non pas sur une mystique de race, de classe ou d
69 es luttes périmées et de polémiques malhonnêtes, Esprit et L’Ordre nouveau affirment la nécessité de s’attaquer au problèm
70 nous retrouvons cette affirmation dans la revue Esprit . S’agit-il là, encore, du spirituel comme acte ? Certes, Emmanuel Mo
71 n que j’ai dite. « Ce ne sont pas ceux qui disent Esprit  ! Esprit !… » Mais tandis que L’Ordre nouveau évite l’emploi fort é
72 i dite. « Ce ne sont pas ceux qui disent Esprit ! Esprit  !… » Mais tandis que L’Ordre nouveau évite l’emploi fort équivoque
73 dre nouveau évite l’emploi fort équivoque du mot Esprit , pour y substituer l’adjectif « spirituel » qualifiant l’acte personn
74 ance est capitale —, il est incontestable que l’«  esprit  » d’Esprit est d’inspiration spécifiquement chrétienne. La revue a d’
75 pitale —, il est incontestable que l’« esprit » d’ Esprit est d’inspiration spécifiquement chrétienne. La revue a d’ailleurs fr
76 ure entre l’ordre chrétien et le désordre établi. Esprit n’en reste pas moins le lieu de rencontre d’une centaine de jeunes éc
77 aine telle que la déterminent le capitalisme et l’ esprit bourgeois, — le lieu enfin d’un ambitieux effort de reconstruction cu
78 me Force, mouvement d’action né de la doctrine d’ Esprit , mais qui n’a pas tardé à dévier vers le Front commun de M. Bergery.
15 1934, Politique de la personne. Appendice — Ni droite ni gauche
79 on de la doctrine et de l’action — fondement de l’ esprit bourgeois sur le plan éthique et culturel, fondement sur le plan poli
16 1934, Politique de la personne. Appendice —  La Révolution nécessaire
80 la nouveauté d’un chapitre de doctrine tel que «  Esprit et Révolution », et sur l’Esquisse d’une théorie générale de la Révol
81 st bien cette faculté de libérer l’être des mots. Esprit et Révolution… « Le malaise révolutionnaire et la confusion des idées
82 atérialiste, à force d’autre part, de faire sur l’ esprit le contresens habituel qui le réduit à être une faculté purement inte
83 volution de son ressort psychique et en privant l’ esprit de son aboutissement nécessaire. L’esprit, comme la révolution, s’exp
84 ivant l’esprit de son aboutissement nécessaire. L’ esprit , comme la révolution, s’exprime par la violence ; ce n’est pas une fa
85 reinte négative. On abuse singulièrement du mot «  esprit  » dans les jeunes groupes et les revues non conformistes. (Les journa
86 ette justice82 que le « contresens habituel sur l’ esprit  » n’a jamais été son fait, mais bien celui, intéressé, de certains de
87 ses adversaires, de certains de ses louangeurs. L’ esprit ne saurait désigner que la totalité créatrice de l’homme, corps et in
88 ublement, en acte. La séparation cartésienne de l’ esprit et du corps, la divinisation hégélienne de l’esprit pur, sont en réal
89 prit et du corps, la divinisation hégélienne de l’ esprit pur, sont en réalité à l’origine même du désordre actuellement établi