1
écrire résulte simplement d’une démangeaison de l’
esprit
que l’on calme en grattant du papier, sans nul souci des conséquences
2
st-elle pas assez consternante et consternée, les
esprits
pas assez égarés ? Faut-il encore jeter le diable dans la bagarre à l
3
evenu le messager de soi, et comme il n’est qu’un
esprit
pur, une fois coupé de la source de l’Esprit, il est devenu le messag
4
u’un esprit pur, une fois coupé de la source de l’
Esprit
, il est devenu le messager du Néant et de ses mystères. Mais quoique
5
ères. Mais quoique déchu, il a gardé sa science d’
esprit
pur. Comme un artiste qui a perdu son génie et ne croit plus à la pei
6
ie d’être à l’avant-garde. Satan connaît encore l’
Esprit
et les esprits, mais non plus la fin et la gloire à laquelle ils sont
7
avant-garde. Satan connaît encore l’Esprit et les
esprits
, mais non plus la fin et la gloire à laquelle ils sont destinés. Ayan
8
e diabolique. Mais il a conservé son « métier » d’
esprit
pur. Il en sait plus que nous sur les mystères du monde et le secret
9
Sitôt que cette incertitude est insinuée dans un
esprit
, la possibilité d’une tentation s’entrouvre. Car il n’y a pas de tent
10
onne pomme, agréable à la vue et précieuse pour l’
esprit
. Elle ne fut pas tentée par le désir de nuire, mais par l’idée de se
11
e « puissance », ainsi que saint Paul désigne les
esprits
de second rang, qui peuvent aussi déchoir dans un corps d’homme quelc
12
is. Et telle est sa défaite irrémédiable devant l’
esprit
, devant le sentiment, devant ce qui fait la valeur de la vie. Je song
13
ipaux aspects qui trahissent l’œuvre du démon : l’
esprit
tombé, le prince de l’ici-bas, le tentateur, l’accusateur et le mente
14
apport du diable aux plus sublimes créations de l’
esprit
? Je ne pense pas qu’aucun créateur puisse se faire d’illusions là-de
15
as pire.) Alors le vertige de Babel s’empare de l’
esprit
humain. Comme tout vertige, il naît de l’incapacité de supporter des
16
lu… Mais justement le diable a substitué dans nos
esprits
le respect de la sincérité au respect — même distant et théorique — d
17
t pas. Mais en fait elle se lie à l’amour, et à l’
esprit
, et c’est par là qu’elle va se pervertir et devenir à son tour source
18
réativité, comme le langage et les activités de l’
esprit
, que la sexualité donne prise au diable. Et certes il ne s’y intrigue
19
té ne devient proprement démoniaque que lorsque l’
esprit
s’en empare, la contamine, la dénature, ou lui rend un culte obsédé.
20
s indiquer ceci à sa décharge éventuelle : dans l’
esprit
des premiers puritains, il y avait sans doute, plus que l’idée de gai
21
patient. Ce n’est peut-être que d’un souffle de l’
Esprit
, passant sur le visage torturé du siècle, que nous devons attendre un
22
ssive parmi les vigilants, les survivants ! Que l’
Esprit
vienne, certes je parlerai ! Mais si je parle, est-il déjà venu ? Lui
23
e qui nous est demandé, c’est de coïncider avec l’
esprit
de cette victoire finale. Là gît le secret de la plus grande liberté
24
nos sens spirituels, mais qui ne peut empêcher l’
Esprit
d’agir plus qu’elle ne peut influencer le cours des astres. Nous pouv
25
incompatible avec l’égoïsme, l’insignifiance et l’
esprit
de combine, l’arrivisme, l’opportunisme et la fuite devant les respon
26
yons-nous aujourd’hui ? « Liberté », « ordre », «
esprit
», « démocratie » prennent tous les sens que l’on voudra — et l’on s’
27
et tous nos bavardages, s’évanouissent dès que l’
Esprit
nous parle, par une phrase de la Bible ou de nos liturgies, par un mo
28
ences lâches, et cela s’appelait du réalisme. À l’
esprit
de vengeance et de ressentiment, elles ne surent opposer que leurs in
29
la parole et l’ordre des vertus. Je lui oppose l’
Esprit
, l’Eau et le Sang, « qui rendent témoignage et les trois sont d’accor