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de l’Union pour la vérité, Hermès, Foi et Vie ,
Esprit
, La Revue de Paris . Tous ont été remaniés et souvent notablement a
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s données naturelles vers des fins révélées par l’
Esprit
, il est bien clair que la personne, pure ou impure, ne sera jamais vi
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de foi ou de doute analogue à ceux que je vis. L’
Esprit
seul reconnaît l’Esprit, mais certains signes matériels nous serons t
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ogue à ceux que je vis. L’Esprit seul reconnaît l’
Esprit
, mais certains signes matériels nous serons toujours nécessaires pour
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Goethe. L’opposition de la forme du monde et de l’
esprit
qui la transforme ; l’opposition du solitaire et de la foule, à l’int
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nfiniment distants et multiples. » ⁂ « Un homme d’
esprit
— lit-on dans Kierkegaard — disait qu’on pouvait répartir l’humanité
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chez l’un comme chez l’autre, une révolution de l’
esprit
dont procèdent à la fois le refus de la magie et le goût passionné de
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t immédiat. Ce qui ne cesse de provoquer dans mon
esprit
l’étonnement du premier regard, c’est la similitude de forme, c’est-à
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conduisent réellement vers une plénitude, pour un
esprit
comme celui de Goethe. « On a peur que son feu ne le consume », écrit
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aladie, et la convalescence, ont éveillé dans son
esprit
les premières tentations créatrices. Conçue sous de tels auspices, c’
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se produire que dans le plus profond silence de l’
esprit
, dans la région où seul accède celui qui sait préserver sa passion au
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l’exercice sans frein des arts occultes laisse l’
esprit
de Faust béant sur le vide : « Moi qui me suis cru plus grand que le
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nous sommes à l’Occident. ». L’Occident, c’est l’
esprit
incarné. L’incarnation entraîne des « conditions ». C’est la vision d
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e est peut-être le plus important qui se pose à l’
esprit
occidental, dès qu’il atteint les régions de haute tension où la seul
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le contraste des réalisations littéraires. « Mon
esprit
, prends garde ! Pas de partis de salut violents. Exerce-toi. » Objurg
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tésienne nous porte en des régions nouvelles de l’
esprit
où l’action redevient notre seul critère de cohérence. C’est dire que
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s complète solitude qu’ait jamais connue un grand
esprit
. Un an plus tard, épuisé par la lutte, il tomba au cours d’une promen
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russe. Tous deux marchent de pair, et aucun autre
esprit
du siècle ne les dépasse. » Nul ne saurait mesurer aujourd’hui le dév
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e grandeur. Un acharnement sans pareil à forcer l’
esprit
sur l’obstacle du désespoir et de l’absurdité de l’existence ; toute
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ang le pacte qui lie le penseur à Méphisto ou à l’
Esprit
: expérimentateurs qui se ménagent un dernier retour, guerriers qui d
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IIINécessité du solitaire 1.On appelle l’
esprit
… De quoi se plaint l’Intelligence ? Si l’on en croit les écrits le
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e est plus précieux que le petit. Que la vie de l’
esprit
n’est possible que si l’on a d’abord assuré l’autre vie, les conditio
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Les plus hardis parlent de rendre sa place à « l’
esprit
»… Mais, quel esprit ? Et qui l’a laissé perdre ? Et que va-t-on lui
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ent de rendre sa place à « l’esprit »… Mais, quel
esprit
? Et qui l’a laissé perdre ? Et que va-t-on lui sacrifier ? Supposez
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plus grand que la foule anonyme ; que la vie de l’
esprit
n’est possible que si l’on a d’abord renoncé l’autre vie ; que les lo
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lui, de ce héros, n’est-ce pas, des valeurs de l’
esprit
que justement l’on fait profession de défendre ? La biographie de Kie
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peu qu’ils s’y abandonnent. 2.Qu’est-ce que l’
esprit
? Donc, on nous parle de sauver l’esprit. Qu’est-ce que l’esprit ?
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que l’esprit ? Donc, on nous parle de sauver l’
esprit
. Qu’est-ce que l’esprit ? « L’esprit, c’est la puissance que le savoi
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on nous parle de sauver l’esprit. Qu’est-ce que l’
esprit
? « L’esprit, c’est la puissance que le savoir d’un homme exerce sur
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de sauver l’esprit. Qu’est-ce que l’esprit ? « L’
esprit
, c’est la puissance que le savoir d’un homme exerce sur sa vie 46 ».
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onc pas si pressé de défendre les « droits » de l’
esprit
: ce n’est pas une distinction. Et lequel d’entre nous peut dire qu’i
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la que revendiquent les défenseurs du primat de l’
esprit
? L’esprit est drame, attaque et risque. Et l’on peut douter qu’ils y
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ndiquent les défenseurs du primat de l’esprit ? L’
esprit
est drame, attaque et risque. Et l’on peut douter qu’ils y croient, c
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s aime… Si l’on voulait vraiment un champion de l’
esprit
, on ferait bien d’aller le prendre parmi ceux-là pour qui l’esprit n’
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bien d’aller le prendre parmi ceux-là pour qui l’
esprit
n’a pas à se défendre, mais bien à témoigner de son incarnation ; on
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nation ; on ferait bien d’aller à ceux pour qui l’
esprit
n’est pas une espèce de confort, mais une aventure absolue et comme u
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est la nouvelle grandeur, la nouvelle mesure de l’
esprit
. Nous irons donc à ce grand solitaire, à ce témoin extrême et décisif
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t d’y semer nos faux dieux, ont réveillé quelques
esprits
, dont témoigne la renaissance, ou pour mieux dire, la découverte parm
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scandale de cette mort qui définit le destin de l’
esprit
parmi nous ? Si l’Opinion publique a tué Kierkegaard, elle n’a pas eu
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s du grand visage de Kierkegaard, il me vient à l’
esprit
une image dont le burlesque n’aurait pas déplu à l’humeur shakespeari
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nde chrétien, contre le monde qui se réclame de l’
esprit
, ou qui fait profession de l’appeler. « Le Nouveau Testament ressembl
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i de ce « croyant » qui tremble pour le sort de l’
esprit
dans le monde, et pour son sort dans le monde sans esprit, exactement
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ans le monde, et pour son sort dans le monde sans
esprit
, exactement comme si l’Esprit n’existait pas î Serons-nous des témoin
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dans le monde sans esprit, exactement comme si l’
Esprit
n’existait pas î Serons-nous des témoins ou des espions craintifs ? A
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s faux dieux pour nous ? Appelons-nous vraiment l’
esprit
? — Mais non, nous appelons « le règne de l’esprit », c’est bien moin
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sprit ? — Mais non, nous appelons « le règne de l’
esprit
», c’est bien moins dangereux ; tous en seront… Deux questions — dit
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stions — dit encore Kierkegaard — témoignent de l’
esprit
: 1) ce qu’on nous prêche, est-ce possible ? 2) puis-je le faire ? De
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ire ? Deux questions témoignent de l’absence de l’
esprit
: 1) est-ce réel ? 2) mon voisin Christofersen l’a-t-il fait ? l’a-t-
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urs la dernière question. Nous ne croyons pas à l’
Esprit
, nous préférons ne pas scandaliser ; nous croyons réellement à l’Opin
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son rire n’est rien que la douleur du témoin de l’
Esprit
, au milieu de la foule. 4.L’originalité Qu’entend-il par ce mot
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l’a créé, s’oppose à la transformation que veut l’
Esprit
, s’oppose à l’Ordre. « Ne vous conformez pas à ce siècle présent, mai
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utre révolution créatrice. Et tous nos appels à l’
esprit
, s’ils ne sont pas ce retour au Réel, ne sont que poursuite du vent,
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ond et le plus actuel. Hegel a tout objectivé : l’
Esprit
, l’histoire, la dialectique, finalement l’homme lui-même aux yeux de
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s pour gagner ce dernier gage, les habitudes de l’
esprit
religieux leur font concevoir une Âme du Monde qu’ils se figurent (ma
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sur la nature et sur les exigences concrètes de l’
Esprit
? Mais ne fallait-il pas qu’il ait connu de grandes aides pour oser n
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’Hindou, cette catégorie suppose la primauté d’un
Esprit
sans contenu ; pour le chrétien, la primauté d’une Personne. 29. « T
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étation. N’est-il pas curieusement émouvant qu’un
esprit
à ce point lucide et scrupuleux ait pu évoluer ou plutôt osciller, en
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able aussi bien que physique. Mais pour peu que l’
esprit
en ait reçu quelque pressentiment, quelque révélation même furtive et
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e lui est attribuée par un appel gratuit du libre
Esprit
. Si l’homme naturel n’est pas libre d’accéder à la liberté, cette lib
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moignage, et du témoignage fidèle, certifié par l’
Esprit
et la Bible, et constituant la véritable « action » de l’homme « entr
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it-il l’éternel ? Comment la chair tuerait-elle l’
Esprit
? Elle ne peut tuer que l’idée fausse qu’elle s’en formait… Nietzsche
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, nous retournons à lui, il est en nous lorsque l’
Esprit
dit la Parole dans notre cœur. Quelle étrange illusion nous ferait cr
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n fondement, qui est la Parole dite en nous par l’
Esprit
et attestée par l’Écriture, — or cette Parole est Christ lui-même — i
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use : « Dès les premières lignes, Luther trahit l’
esprit
systématique dont l’ouvrage entier est inspiré, par le jeu tout artif
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on fondamentale à préférer à la lettre du dogme l’
esprit
qui inspire et qualifie nos actions quotidiennes, fussent-elles non c
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igne pure de la phrase. C’est une discipline de l’
esprit
, mieux : une éthique de l’expression. Tantôt civilité très raffinée,
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’incarnation de la Parole. Les clercs s’écrient :
Esprit
! Esprit ! Mais je regarde leur visage. Si c’était vrai, ça se verrai
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ion de la Parole. Les clercs s’écrient : Esprit !
Esprit
! Mais je regarde leur visage. Si c’était vrai, ça se verrait… Ainsi
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r. Encore faut-il en croire ses yeux…) Il n’est d’
esprit
que dans l’action qui saisit une forme pour la transformer. L’esprit
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ction qui saisit une forme pour la transformer. L’
esprit
n’a pas son siège dans la cervelle. Ni dans le ciel. L’esprit n’a pas
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as son siège dans la cervelle. Ni dans le ciel. L’
esprit
n’a pas de siège : il est passage, prise et saisissement. L’esprit se
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siège : il est passage, prise et saisissement. L’
esprit
se manifeste dans la main qui réalise une vision. ⁂ Ouvrez un livre d
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de la réserve. Le mot n’est rien qu’un droit de l’
esprit
aux choses. Mais s’il n’y a plus de choses, c’est une tromperie. C’es
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u Poète, ou passage du diable (dans le Règne de l’
esprit
malin), entrée du cinéma (L’Amour du Monde), approche de la fin du mo
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grossières. Nous verrons tout à l’heure dans quel
esprit
Ramuz les pose, et que précisément, c’est l’esprit de ces Signes. L’a
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sprit Ramuz les pose, et que précisément, c’est l’
esprit
de ces Signes. L’affleurement mystérieux de la forme mythique, le poè
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s’est passé chez les bourgeois au sujet du mot «
esprit
».) Le vrai matérialiste, ici encore, c’est Ramuz. Parce qu’il aime l
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t humain, mais aussi garantir son unité concrète,
esprit
et corps. Les niveaux respectifs auxquels se placent un Goethe et un
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tendre sur des malentendus. Tout le monde parle d’
esprit
sans nulle définition, sans déclarer ce que le mot sous-entend et qui
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passionnée sur le sens de certains maîtres-mots :
esprit
, nation, révolution, salut…) Et, comme pour protéger ces conventions
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à chaque chose son droit de devenir présente à l’
esprit
, par lequel il la conçoit dans son cœur, et répète l’ordre qui l’a cr
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st comme « un document où il suit les œuvres de l’
esprit
qui le remue ». Penser dans le train de la création, reformer sans ce
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ges de l’Éternel » et aussitôt : « Ministres de l’
esprit
». Ô singerie géniale et ministère manifeste ! Art poétique, art de r
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re » ; ou encore : « Ce qui rêve en nous, c’est l’
Esprit
à l’instant où il descend dans la matière », mais c’est aussi « la Ma
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la Matière à l’instant où elle s’élève jusqu’à l’
esprit
. » Voilà bien la profonde ambiguïté où naît le romantisme, et dont il
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e premier à mettre en pleine valeur : c’est que l’
esprit
abandonné au rêve s’exprime ordinairement dans un langage métaphoriqu
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ion de ce fait le plus singulier dans la vie de l’
esprit
humain, qui est l’engagement sur la via mystica ? S’il est permis — c
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s. Et il est juste que les premières touches de l’
Esprit
rendent le moi sensible à ses limitations, et lui inspirent la nostal