1
entreprise, faire appel à toute la rigueur d’un «
esprit
» par essence impondérable et volatil ? Dirait-on pas qu’ils s’imagin
2
tuelle qui favorise la dissociation de l’homme en
esprit
et en corps irresponsables l’un de l’autre. La bourgeoisie libérale n
3
e. La bourgeoisie libérale ne sait plus honorer l’
esprit
qui fit sa force. Elle cherche à compenser par un praticisme tardif l
4
ent ils nous ont mis en garde contre un « certain
esprit
simpliste », qui est, au vrai, l’esprit de décision et d’engagement c
5
« certain esprit simpliste », qui est, au vrai, l’
esprit
de décision et d’engagement concret dont nous avons le plus besoin. C
6
sposent de nos vies. Sans eux, la préparation des
esprits
qui prélude à toute guerre moderne bien comprise serait impossible. S
7
du que cette description a pu faire naître dans l’
esprit
de quelques-uns. Je sais que le bon ton, dans certains milieux bien-p
8
vaut-elle ? Le premier exemple qui vous vient à l’
esprit
, lorsqu’on vous dit que désormais « tout se tient » dans le monde, c’
9
revêtent par là même une espèce de… régularité. L’
Esprit
souffle où il veut, c’est vrai. Mais la vocation est avant tout incar
10
Mais la vocation est avant tout incarnation de l’
Esprit
. Et l’incarnation est soumise aux nécessités de la « chair », qui ne
11
— Les personnalistes se réclament volontiers de l’
esprit
. Ils revendiquent la primauté du spirituel, reprenant l’expression la
12
que les personnalistes puissent se targuer d’un «
esprit
» aussi rigoureusement administré et contrôlé. Je crains alors que le
13
dministré et contrôlé. Je crains alors que leur «
esprit
» ne soit qu’une forme de l’esprit bourgeois, une dernière survivance
14
ors que leur « esprit » ne soit qu’une forme de l’
esprit
bourgeois, une dernière survivance du spiritualisme, de la « belle âm
15
pocrisie de la classe possédante. Ils célèbrent l’
esprit
pour endormir le peuple, et, pendant ce temps, ils l’exploitent jusqu
16
qu’aux moelles ! Réponse. — Je ne crois pas à un
esprit
organisé par le soin des hommes. L’Esprit souffle où il veut, nul ne
17
as à un esprit organisé par le soin des hommes. L’
Esprit
souffle où il veut, nul ne sait où il va. Mais c’est Dieu qui nous di
18
ations. En fait, l’homme naturel ne connaît pas l’
Esprit
, le seul auquel je croie, qui est le Saint-Esprit. L’homme naturel ne
19
et l’intelligence que le corps et les passions. L’
Esprit
auquel je crois est justement celui que l’homme ne peut connaître, si
20
e peut connaître, sinon en lui obéissant. C’est l’
Esprit
qu’il ne peut connaître que lorsqu’il en reçoit un ordre, une vocatio
21
re, une vocation, et qu’il exécute cet ordre13. L’
Esprit
souffle où il veut. Mais lorsqu’il parle à l’un de nous, et que celui
22
se, on peut voir quelque chose. Je dis donc que l’
Esprit
n’est rien d’autre pour nous qu’un acte, et un acte d’obéissance. Cet
23
lle, mais sur le pouvoir créateur, ordonnateur. L’
Esprit
dont nous parlons n’est pas une espèce de fluide très subtil, d’autan
24
ècle a fait une véritable inflation. Mais c’est l’
Esprit
qui vient s’incarner parmi nous. L’Esprit est autorité, disait Rimbau
25
c’est l’Esprit qui vient s’incarner parmi nous. L’
Esprit
est autorité, disait Rimbaud. Ou il n’est rien. 11. Littré donne «
26
uées mais réellement agissantes qui définissent l’
esprit
bourgeois, et que le marxisme n’a fait que formuler brutalement et sy
27
térêt à revendiquer à leur tour les droits de « l’
esprit
». Tel étant, à peu près, l’état de la question, je voudrais maintena
28
tyrannique, entièrement livrée à la nécessité. L’
esprit
est d’abord jeu, liberté, création imprévue. Mais cette évasion hors
29
ourrait être qu’une réédition standardisée de « l’
esprit
» bourgeois — dont justement nous étions reconnaissants à Karl Marx d
30
se et rationaliste entre la pensée et l’action, l’
esprit
et la matière. Il évoque une position théologique. Il évoque un certa
31
sme libéral et comme tous les moralismes) que l’«
esprit
» et la « liberté » sont au terme de l’effort humain. Or, je crois, a
32
liberté ne sortira jamais de son effort, ni aucun
esprit
. À moins qu’un Dieu transcendant ne les y introduise. On peut dire, s
33
lles, et qui l’ont exploité. (Mais d’où vient cet
esprit
d’exploitation ?) Ils pensent que cet homme dégradé sera sauvé plus t
34
ujours. Mais la primauté éternelle appartient à l’
Esprit
qui agit dans l’instant bouleversant de la foi, comme il agit à l’Ori
35
is pour lui, le commencement, c’est la matière. L’
esprit
suivra quand on aura le temps de s’en occuper, c’est-à-dire à la fin
36
apprend que les hommes vivent des inventions de l’
esprit
— au sens tout humain du mot — et que, si Stephenson n’avait pas inve
37
vivre. Nous ne parlons pas, d’ailleurs, du même «
esprit
» lorsque nous affirmons la primauté du spirituel. Mais il est curieu
38
idoles menaçantes. Et puis rester aux ordres de l’
esprit
. Nous n’avons pas à prendre d’assurances sur l’avenir. Nous n’avons p
39
t menacées, à ces particuliers qui parlent de l’«
esprit
» comme si son existence dépendait de la leur ? Ils ne respectent que
40
rition. On leur répond qu’il y a prescription : l’
Esprit
n’est plus avec ceux qui ont intérêt à le défendre. L’Esprit n’est pl
41
t plus avec ceux qui ont intérêt à le défendre. L’
Esprit
n’est plus avec ceux qui ont cru pouvoir l’utiliser. L’esprit n’est j
42
plus avec ceux qui ont cru pouvoir l’utiliser. L’
esprit
n’est jamais avec ceux qui le défendent29, mais peut-être avec ceux q
43
de la chair et du sang, mais le consentement de l’
esprit
à ce dérèglement. »31 Et pourtant, nous n’avons jamais à dresser not
44
exige tout : c’est la conversion. 23. La revue
Esprit
publiait, dans son numéro 6 (mars 1933), une confrontation sur ce su
45
ent le défendre mentent, et ne défendent que leur
esprit
. On sait ce que c’est que l’esprit, en ce siècle ! Il a été admirable
46
ndent que leur esprit. On sait ce que c’est que l’
esprit
, en ce siècle ! Il a été admirablement défini par la Sorbonne, entre
47
tellectuels se déchaînent : déjà la nervosité des
esprits
est telle qu’il est presque impossible d’envisager froidement la natu
48
, et c’est très bien. Il peut aussi distraire les
esprits
, détourner l’attention des faits réels, et couvrir ainsi la naissance
49
ique, c’est l’Église confessante qui s’oppose à l’
esprit
unitaire et qui sauvegarde le principe fédéraliste. Dans l’ordre poli
50
pour laquelle le fascisme échoue dans les pays d’
esprit
« personnaliste » que sont les pays protestants. Réaction « hiérarchi
51
ti, saboté. Des groupes tels que l’Ordre nouveau,
Esprit
, Plans, Réaction, par leur volonté proclamée de rupture, et plus enco
52
bases doctrinales exposées ici par des membres d’
Esprit
ou de L’Ordre nouveau , pour n’être pas entièrement originales, ne p
53
où l’acte peut s’y insérer. Comment croire que l’
esprit
puisse agir sur les faits autrement que par une suite de coups de for
54
ts, demain, seront pour nous. L’Ordre nouveau ,
Esprit
, travaillent dans la ligne des forces révolutionnaires profondes de
55
i, la revendication égalitaire, qui devait dans l’
esprit
des théoriciens supprimer les conflits en supprimant les différences,
56
e, mais elle n’existe pas et c’est à cause de l’«
esprit
». C’est donc par les facteurs spirituels qu’il nous faut commencer l
57
» de ce siècle, de même que cette séparation de l’
esprit
et de la matière dénature et dégrade à la fois l’esprit et la matière
58
et de la matière dénature et dégrade à la fois l’
esprit
et la matière, et risque, à la limite, de les priver de toute raison
59
i moins efficaces d’ailleurs. On a voulu mettre l’
esprit
au service du « minimum de vie » que n’importe quel animal s’assure à
60
re, il n’y a plus alors que de l’absurdité pour l’
esprit
qui les confronte, il n’y a plus que du désordre et des souffrances p
61
eur, ou révolution La tâche restauratrice de l’
esprit
, dévolue à notre génération, apparaît maintenant évidente : remontant
62
ique, c’est la carence du socialisme véritable. L’
esprit
parlementaire a détourné la tradition du socialisme français de ses b
63
doctrines économiques et sociales développées par
Esprit
et surtout par l’Ordre nouveau auraient conquis déjà d’innombrables a
64
roupe : « Nous préférons encore les marxistes ! »
Esprit
, de même, se voit qualifié de fasciste par les gauches, et de bolchév
65
ux groupes de tête du mouvement restent à ce jour
Esprit
et l’Ordre nouveau. Cherchons à voir d’abord ce qui les unit en princ
66
formes partielles ; affirmation enfin d’un nouvel
esprit
communautaire, fondé non pas sur une mystique de race, de classe ou d
67
es luttes périmées et de polémiques malhonnêtes,
Esprit
et L’Ordre nouveau affirment la nécessité de s’attaquer au problèm
68
, nous retrouvons cette affirmation dans la revue
Esprit
. S’agit-il là, encore, du spirituel comme acte ? Certes, Emmanuel Mou
69
n que j’ai dite. « Ce ne sont pas ceux qui disent
Esprit
! Esprit !… » Mais tandis que L’Ordre nouveau évitait l’emploi fort
70
i dite. « Ce ne sont pas ceux qui disent Esprit !
Esprit
!… » Mais tandis que L’Ordre nouveau évitait l’emploi fort équivoqu
71
e nouveau évitait l’emploi fort équivoque du mot
Esprit
, pour y substituer l’adjectif « spirituel » qualifiant l’acte personn
72
ance est capitale —, il est incontestable que l’«
esprit
» d’ Esprit est d’inspiration spécifiquement chrétienne. La revue a
73
itale —, il est incontestable que l’« esprit » d’
Esprit
est d’inspiration spécifiquement chrétienne. La revue a d’ailleurs f
74
aine telle que la déterminent le capitalisme et l’
esprit
bourgeois, — le lieu enfin d’un ambitieux effort de reconstruction cu
75
mme qui connaisse la langue des pays voisins et l’
esprit
de leurs institutions. Mais ceux qui veulent des techniciens, des ing
76
s appuis matériels, et d’élan vers des buts que l’
esprit
imagine. La politique véritable, de même que toute conduite personnel
77
ommunistes des hommes qui veulent la liberté de l’
esprit
. Les grandes politiques naissent de grandes visions, d’utopies créatr
78
sponsables, ils étaient au moins en accord avec l’
esprit
général de l’époque : intelligence d’un côté, action de l’autre, et s
79
nt repoussée, et que les dettes contractées par l’
esprit
ne laissaient même plus espérer une possibilité de concordat. Déjà le
80
glaient les comptes. « Lorsque j’entends parler d’
esprit
, je dégaine mon revolver », disait un officier nazi. Les staliniens f
81
es Guise, dans la Ligue. Plus tard, c’est ce même
esprit
qui obtiendra que Louis XIV révoque l’édit de Nantes, au nom du mot d
82
ment hétérogène quant à la forme, sinon quant à l’
esprit
, se dresse le bloc des trois États totalitaires — que menace de rejoi
83
ement soutenables dans l’abstrait. Je considère l’
esprit
totalitaire comme une menace terrible pour notre civilisation et plus
84
éfendre — surtout quand il s’agit des choses de l’
esprit
— c’est de connaître l’adversaire afin de reconnaître et de tuer les
85
social. L’homme étant totalement engagé, corps et
esprit
, dans les rouages de l’État, et cet État ne reconnaissant plus aucune
86
sera toujours l’adversaire le plus efficace de l’
esprit
totalitaire. Déjà, beaucoup d’entre nous ont repris au sérieux la thé
87
ines revendications conformes au Décalogue et à l’
esprit
de l’Évangile. Tout cela doit rester « occasionnel », mais dans le se
88
rale. Nous, de même, reprenons le combat contre l’
esprit
collectiviste, mais aussi et d’abord contre les déviations humanistes
89
bruyants ont été abattus, il est vrai. Mais leur
esprit
menace plus que jamais d’envahir à la fois leurs vainqueurs et leurs
90
l’Europe, absorba le mouvement personnaliste, son
esprit
, ses mots-clés, et ses hommes. Soit qu’il s’agît dans quelques cas pr
91
doctrine existentialiste semble indiquer que les
esprits
s’éveillent à certain ordre de réalités que nous tenions dès le début
92
vre. C’est ainsi que le numéro de janvier 1946 d’
Esprit
nous apprend qu’en Hollande « le personnalisme s’est constitué en fo
93
fait la connaissance du personnalisme français.
Esprit
passait la censure allemande qui, heureusement, n’y comprenait rien.