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s élargies par les effets du capitalisme et par l’
esprit
bourgeois, que tous ces philosophes cependant combattaient, passée da
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le en service commandé est un nouveau succès de l’
esprit
totalitaire qui n’a eu qu’à changer d’étiquette pour occuper, sans co
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d’union sacrée. Autant de succès remportés par l’
esprit
du vaincu sur celui des vainqueurs. L’antisémitisme fait rage jusque
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pendant, s’il se tient seul dans l’intégrité de l’
esprit
, il fera figure de déserteur… Ainsi privés de guides spirituels, les
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ve d’autres « chefs bien-aimés »… Et là encore, l’
esprit
totalitaire marque des points. Tous ces maux, et tant d’impuissance à
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uizinga, se soit généralement substituée dans nos
esprits
à l’idée de progrès automatique. Née d’analyses et de pressentiments
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tait. D’où l’effet de choc que produisit dans nos
esprits
, au lendemain de l’autre guerre, la phrase fameuse de Valéry sur l’Eu
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ciaux et campagnards de l’autre. C’est-à-dire les
esprits
les plus libérés, et les plus attachés aux préjugés locaux : les subv
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ce, vidée de rêves et divisée non seulement par l’
esprit
de faction, mais parce que beaucoup de ses habitants espèrent ailleur
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ntestait l’autre jour, ici même, l’existence d’un
esprit
européen, et c’était un appel, nous l’avons tous compris. C’est un po
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victime de ces tensions, l’effort principal de l’
esprit
. Européenne sera donc, typiquement, la volonté de rapporter à l’homme
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otalitaires, qui affecte une certaine part de nos
esprits
, l’Europe garde encore l’apanage du scepticisme et de l’esprit critiq
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ope garde encore l’apanage du scepticisme et de l’
esprit
critique. Les Églises, autrefois, les redoutaient ; je pense qu’elles
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qu’elles doivent aujourd’hui les nourrir, si cet
esprit
critique, ce scepticisme, s’appliquent aux mystiques de l’État et du
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faut bien constater que presque tout les gêne : l’
esprit
critique les gêne, les différences individuelles les gênent, l’opinio
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t l’insouciance et l’inquiétude, et l’humour et l’
esprit
de révolte, et le scepticisme rationnel autant que la foi religieuse
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ce faire, a besoin de l’Europe, j’entends de son
esprit
critique autant que de son sens inventif. La pensée du monde, c’est l
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urs d’un ton presque posthume sur la « crise de l’
esprit
européen » produisirent néanmoins cet effet principal de mettre en év
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tre en évidence, non sans éclat, l’existence d’un
esprit
européen, seule base sérieuse de la fédération dont quelques-uns se r
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t de la faire, donc de nous fédérer. 1. Voir L’
Esprit
européen, Neuchâtel, La Baconnière, 1947, p. 205.