1
amilles qui en aient « fait » les cantons. Mais l’
esprit
? Liberté, démocratie : rien à ajouter aux fines analyses de l’instin
2
horizon : « Non, vous ne m’aurez pas ; je suis l’
esprit
» — Du romantisme ? Je ne crois pas. N’existent-elles point, ces puis
3
récis de l’Europe, des institutions conformes à l’
esprit
du vaste mouvement des communes. C’est ainsi que le meilleur historie
4
de l’ancienne Confédération, c’est la force de l’
esprit
communautaire qui seul put permettre à ce système, aussi peu légalist
5
ieur. Mais à l’intérieur même de la fédération, l’
esprit
communautaire se traduisit par deux traits bien remarquables : la lut
6
ue cet état d’esprit contraignit par la suite les
esprits
les plus inventifs comme les plus turbulents, les plus créateurs comm
7
, avaient fait du nom de « Suisse » un synonyme d’
esprit
subversif, de mauvaise tête. C’est ainsi que l’empereur Maximilien d’
8
és et non pas sur des textes, c’était en un mot l’
esprit
même du fédéralisme helvétique que l’ambition de Schiner mettait en p
9
les campagnes d’Italie. C’était un humaniste, un
esprit
plus rationaliste que mystique, et un homme d’État né : autant de tra
10
ger. On a souvent accusé les Suisses de manquer d’
esprit
d’aventure. On a raison dans ce sens que l’étroitesse du territoire o
11
doute parce qu’il est le plus représentatif de l’
esprit
de la Suisse moderne, née de la Constitution de 1848. Le parti agrari
12
Quant aux Indépendants, ils se distinguent par un
esprit
d’entreprise qui fait oublier leur effectif restreint, et qui reflète
13
ute science, qui ne doit point nous dissimuler un
esprit
pratique instinctivement tourné vers l’application22 . Au xxe siècl
14
américaines, adaptées à la production de série. L’
esprit
suisse n’est pas porté à la recherche de la quantité, des effets de m
15
chimiques, leurs succès relèvent avant tout de l’
esprit
d’invention des savants, qui poursuivent leurs recherches dans les bu
16
’Institut Rousseau, ou qui ont œuvré dans le même
esprit
: Claparède, Bovet, Ferrière, Piaget. Ils cherchent avant tout à cult
17
me formation de base, qui leur est donnée dans un
esprit
non seulement d’égalité, mais d’égalitarisme insistant. Ce brassage d
18
ne et Neuchâtel sont françaises et marquées par l’
esprit
protestant ; celle de Fribourg, catholique et bilingue ; celles de Bâ
19
la formation civique. Le didactisme inhérent à l’
esprit
helvétique se marque aussi bien dans la presse et la radio que dans l
20
l’égard des innovations religieuses de Zurich. L’
esprit
clérical était prononcé, et ses abus non moins criants qu’en Allemagn
21
er et que Calvin, Zwingli a donné sa forme et son
esprit
au protestantisme suisse. Les débuts de sa réforme, à Zurich, datent
22
ajorité. La Constitution fédérale, conçue dans un
esprit
de réconciliation au lendemain de la guerre du Sonderbund, garantit l
23
à distance et même on s’estime comme des clans. L’
esprit
contraire le meilleur, le plus compréhensif, existe aussi, plus répan
24
tre une « nouveauté » frappante. ⁂ Existe-t-il un
esprit
protestant et un esprit catholique de nuance proprement helvétique ?
25
appante. ⁂ Existe-t-il un esprit protestant et un
esprit
catholique de nuance proprement helvétique ? La question n’est pas sa
26
ions tranchées, des antithèses irréductibles. Son
esprit
juridique, son souci de bien distinguer les prérogatives de l’Église
27
catholicisme romain, d’autre part une tournure d’
esprit
positive et volontiers simpliste, une horreur congénitale de la rhéto
28
schweiz, 1939, p. 181 sq. 40. Abbé C. Lugon, in
Esprit
, octobre 1937. 41. Cf. J. Courvoisier, Zwingli, 1947, p. 94. Remarq
29
uple, aussi divers que le nôtre, peut admettre, l’
esprit
du régiment de Genève n’est cependant pas celui des régiments de Bern
30
: Quelles sont les constantes qui déterminent l’
esprit
et le statut politique particulier de la Confédération ? Nous en nomm
31
r son climat moral et ses institutions. Certes, l’
esprit
réalisateur et moderne de l’industrie et du commerce allemands provoq
32
a langue et la religion, à l’Italie du Nord. Leur
esprit
libertaire n’est pas un héritage suisse, mais il remonte directement
33
ce, c’est-à-dire de la chair, mais une œuvre de l’
esprit
. C’est un fait admirable, qu’autour du Gothard, montagne qui sépare e
34
plan politique, de la pensée sur la matière, de l’
esprit
sur la chair. Prendre conscience de ce qu’il y a de beau et de grand
35
sloquer. Cette perspective n’est pas absente de l’
esprit
des gouvernants suisses, comme en font foi les lignes suivantes, sign
36
avaient pu faire paraître scandaleuse à bien des
esprits
. Cette même volonté de se réserver pour certaines tâches précises et