1
qu’approuvent depuis mille ans tous ses meilleurs
esprits
, ceux qui ont vu loin. Homère déjà qualifiait Zeus d’europos, adjecti
2
iter le courroux de la jalouse Héra et décevoir l’
esprit
naïf de la jeune fille, il mit un masque au dieu, transforma sa perso
3
aucune ressemblance avec les autres taureaux ; un
esprit
intelligent l’anime, comme un humain ; il ne lui manque que la parole
4
t celui qui n’a pas de nom, qui veut un nom et un
esprit
, et qui va l’arracher par la violence, mais non sans l’aide de Zeus l
5
ues où le nom d’Europe n’éveillait plus, dans les
esprits
, que la seule idée géographique d’une des trois grandes régions de l’
6
e Japhet et l’Europe se soit vue confirmée dans l’
esprit
de ces auteurs par la traduction en grec de l’allégorie (biblique) :
7
ractères nationaux différents et même opposés ; l’
esprit
de liberté tant civil que politique : voilà les deux grands points de
8
ui l’habitent sont d’un naturel plus doux et d’un
esprit
plus pénétrant… § 21. Si donc les Asiatiques sont pusillanimes, sans
9
rapides d’un extrême à l’autre qui stimulent les
esprits
de l’homme, et font naître les idées de s’arracher à son état d’inert
10
porté, par cela même que vivant sous un ciel où l’
esprit
éprouve continuellement des secousses, celles-ci rendent l’homme agre
11
e très variée. Dans cette dernière, le corps et l’
esprit
sont plus disposés à l’action, ce qui fortifie le courage et le génie
12
que d’emprunts. Tel est néanmoins le pouvoir de l’
esprit
humain. Cette région, que la nature n’avait ornée que de forêts immen
13
gues plis. La Vierge chrétienne qui a conçu par l’
Esprit
. 7.De la géographie à l’histoire Des pages qui précèdent, deux
14
, op. cit., p. 15. 13. Essai sur les Mœurs et l’
Esprit
des Nations. 14. Cf. Victor Bérard, op. cit., p. 241 à 257, notammen
15
elle des Investitures, elle cessera d’être une en
esprit
. Elle retombera donc au niveau d’une entité purement géographique. Ce
16
t amis des condamnés. Il veut donc profiter de l’
esprit
guerrier de son époque pour faire avancer son projet de conquête des
17
istique de ce projet, remarque Lange67, c’est son
esprit
réaliste. Dubois sait apprécier sobrement et avec perspicacité les él
18
onnu ou méconnu » : Transporte-toi maintenant en
esprit
plus loin ; toute la Gaule, limite extrême de notre continent, et la
19
ista, charbonnier. On doit supposer que c’est cet
esprit
aventureux, riche en ressources, qui a suggéré à Georges l’idée de fa
20
t découvert des mines d’or et d’argent, de grands
esprits
ont fait leurs preuves dans une foule de domaines, les lettres sont a
21
Thomas More et de Campanella. Pour les meilleurs
esprits
du temps, l’Europe ne pose pas de problème : elle va de soi, comme l’
22
ces hommes jouissent de la moindre parcelle de l’
esprit
chrétien ? LV. — La guerre, qui est la chose la plus dangereuse qui s
23
absolutistes des États. Tous les quatre émanent d’
esprits
profondément religieux mais « œcuméniques », au sens qu’a pris ce mot
24
lus dignes de compassion que de haine… (Seuls des
esprits
bornés croient) que tous sont tenus de vivre comme luy, et ne prise q
25
illeure que celle des autres. Les sages et divins
esprits
pénétrent bien plus loing, et considèrent que l’harmonie du monde est
26
tholiques, n’ont point de plus forte passion en l’
esprit
que de former une puissante association pour la ruine et destruction
27
’autres voies et moyens plausibles à son généreux
esprit
(car c’est cette vertu de magnanimité qui tient le premier lieu en so
28
les restes de l’ignorance ou des erreurs dans les
esprits
humains. Il faut adjoindre également des gardiens aux Prêtres, pour c
29
qui lui valut de nouveaux ennuis. « Il avait de l’
esprit
, des lettres et des chimères », dit Saint-Simon dans ses mémoires. Ho
30
nière main à ce mémoire, lorsqu’il m’est venu à l’
esprit
un projet d’établissement qui par sa grande beauté m’a frappé d’étonn
31
la plus haute entreprise qui puisse tomber dans l’
esprit
humain. Je ne sais où j’irai, mais je sais ce que disait Socrate : Qu
32
vent ils font plus d’impression sur le commun des
esprits
, que les véritables raisons prises du fond même du sujet, & tirée
33
uffiroient jamais pour déterminer entièrement les
esprits
du premier ordre, que l’on trouveroit toûjours des différences, des d
34
aires, qui m’ont paru nécessaires pour disposer l’
esprit
du Lecteur à sentir la force de la démonstration. La mineure ou la se
35
t point d’obscurantistes invétérés, mais plutôt d’
esprits
« éclairés », quoique mauvaises langues, comme Voltaire et Frédéric I
36
n’a d’espoirs que dans une lente éducation « de l’
esprit
de justice, de l’amour du prochain et de la maîtrise de soi, aussi bi
37
s richesses qui sont les nerfs de la Guerre. Cet
esprit
très moderne, et sobre, ne voit d’espoir que dans une trêve de vingt
38
portantes. Elles témoignent d’une révolution de l’
esprit
qui se produit à la fin du xviie et au début du xviiie siècle. Tout
39
ont soumis ceux des autres parties du Monde. Leur
esprit
paraît dans leurs ouvrages, leur sagesse dans le gouvernement, leur f
40
Vico naquit à Naples en 1668 et y mourut en 1744.
Esprit
sublime, universel, et souvent désordonné, historien aux vues amples
41
place dans le monde, que pouvait prendre un grand
esprit
de cette époque. À notre époque la civilisation se trouve répandue d
42
qui commande à des hommes d’une grande paresse d’
esprit
; le khan de Tartarie étend son autorité sur un peuple sans énergie c
43
ome au temps des guerres puniques ; c’est le même
esprit
farouche et belliqueux et la langue même — au dire de certains doctes
44
plusieurs provinces.124 Sur la puissance de l’
esprit
et l’atout que sa culture représente pour l’Europe : On ne peut pas
45
on ; les peuples tartares par les longs fouets. L’
esprit
de l’Europe a toujours été contraire à ces mœurs ; et, dans tous les
46
e son commerce. Au contraire, il règne en Asie un
esprit
de servitude qui ne l’a jamais quitté ; et, dans toutes les histoires
47
judiciable à ma famille, je la rejetterais de mon
esprit
. Si je savais quelque chose qui serait utile à ma famille et qui ne l
48
l se forme dans l’Europe une république immense d’
esprits
cultivés. C’est donc l’Europe de la culture — comme nous dirions auj
49
— comme nous dirions aujourd’hui — la société des
esprits
libérés qui lui paraît constituer notre plus louable unité. Pour le r
50
plus grand, plus beau, ni plus utile, n’occupa l’
esprit
humain, que celui d’une paix perpétuelle et universelle entre tous le
51
ne : c’est le fédéralisme intégral, le retour à l’
esprit
des communes : Presque tous les petits états, républiques et monarc
52
é beaucoup. Antoine Rivarol (1753-1801), homme d’
esprit
et précurseur des auteurs d’échos scandaleux dans la presse, n’est gu
53
rovinces. » 125. Cahiers, Sur les ouvrages de l’
Esprit
. 126. De l’Esprit des Lois. Firmin Didot et Cie, Paris, Livre XXI,
54
ahiers, Sur les ouvrages de l’Esprit. 126. De l’
Esprit
des Lois. Firmin Didot et Cie, Paris, Livre XXI, chap. XXI, p. 316.
55
Paris, Livre XXI, chap. XXI, p. 316. 127. De l’
Esprit
des Lois, Livre XVII, chap. Ill, p. 228. 128. Ibid., Livre XVII, ch
56
nion par la perte de la liberté nationale et de l’
esprit
militaire. Renonçant à tout sentiment de vigueur et d’activité, les p
57
Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’
esprit
humain. Il fut le précurseur des assurances sociales « par le calcul
58
n écrivant ses pages fameuses sur la « Crise de l’
Esprit
».) Ici, me dis-je, ici fleurit jadis une ville opulente : ici fut l
59
qu’abandon et que solitude. … Et à ces mots, mon
esprit
suivant le cours des vicissitudes qui ont tour à tour transmis le sce
60
e inventif, à l’industrie, au zèle opiniâtre, à l’
esprit
de compétition que l’homme puise dans la rivalité —, l’art suprême qu
61
ncore, réflexe conditionné par la Terreur, dans l’
esprit
des Français et des Européens qui tiennent à se réclamer de la Révolu
62
e audience. Quoi de mieux fait, pour préparer les
esprits
à recevoir une proposition de ce genre, que la proposition elle-même
63
ute politique. S’emparant peu à peu des meilleurs
esprits
, développées dans les ouvrages des plus habiles écrivains, adoptées p
64
aints moyens de se développer, disposant même les
esprits
en sa faveur. Certes, des événements imprévus autant qu’imprévisibles
65
s notre monde européen de deux principes : … de l’
esprit
chevaleresque (spirit of gentleman) et de l’esprit religieux. Mais l
66
sprit chevaleresque (spirit of gentleman) et de l’
esprit
religieux. Mais les temps de la chevalerie sont révolus ; voici venu
67
res contrées qui avaient rejeté cette dernière, l’
esprit
de la monarchie européenne subsistait. On y trouvait encore les états
68
’une plaisante variété, récréant et instruisant l’
esprit
, enrichissant l’imagination et affinant le sentiment. Lorsqu’un homme
69
Gollwitzer, J. von Müller « fut le premier grand
esprit
allemand qui ait pleinement saisi et parfois assumé le contenu affect
70
parmi les bourgeois, enfin le développement de l’
esprit
humain. Toutes les religions sont venues de l’Orient ; le sentiment y
71
nge prestige Napoléon bénéficia auprès des grands
esprits
de Weimar et de Iéna, un Goethe, un Wieland, un Hegel, les plus « eur
72
ropéen, que nous avions adopté comme conforme à l’
esprit
du siècle, et favorable aux progrès de la civilisation. Pour parvenir
73
seule garde des souverains, etc., etc. Dans son
esprit
, demeuré jacobin — et nullement fédéraliste ! — la condition de toute
74
nt (1767-1830) publie son célèbre pamphlet : De l’
Esprit
de conquête et de l’usurpation dans leurs rapports avec la civilisati
75
us-entendu de l’ouvrage entier. Napoléon, c’est l’
esprit
de conquête et d’uniformité imposé par les armes, c’est l’anti-Europe
76
au nom des droits et de la liberté des hommes. L’
esprit
systématique s’est d’abord extasié sur la symétrie. L’amour du pouvoi
77
ientôt à cette généralité de vues qui doit être l’
esprit
de corps, à cet intérêt général qui doit être l’intérêt de corps du p
78
us tendons sans cesse, c’est là que le cours de l’
esprit
humain nous emporte ! mais lequel est le plus digne de la prudence de
79
aliste, qui est aussi œcuménique : Il y a dans l’
esprit
humain deux forces très distinctes : l’une inspire le besoin de croir
80
oque : Il faut, dans nos temps modernes, avoir l’
esprit
européen. … Les nations doivent se servir de guide les unes aux autre
81
deviner ce qui se développe naturellement dans l’
esprit
de celui qui vit sur un autre sol et respire un autre air ; on se tro
82
ter d’une langue à l’autre les chefs-d’œuvre de l’
esprit
humain. Il existe si peu de productions du premier rang ; le génie, d
83
ouver l’écho de cet œcuménisme ou fédéralisme des
esprits
dans les déclarations de Goethe sur la littérature mondiale. 166. I
84
é de créer une fédération européenne. 167. De l’
Esprit
de conquête. Chap. XIII : De l’Uniformité. 168. Livre II, chap. 2 :
86
nération. Au commencement du xviiie siècle, les
esprits
étaient vivement portés vers l’Amérique, parce que tout homme qui se
87
s quand elles lésaient les privilèges sacrés de l’
esprit
, ainsi qu’aux découvertes importunes et dangereuses dans le domaine d
88
ent que dans l’Allemagne vraiment libre. Les bons
esprits
de toutes les nations s’étaient secrètement émancipés, et pleins du s
89
e l’on espérait guérir grâce au savoir. Partout l’
esprit
religieux souffrait diverses persécutions de son mode ancien et de se
90
les faire valoir, pour obéir aux impulsions de l’
esprit
de l’univers et de l’humanité. Tous deux représentent des forces inde
91
y avoir bientôt de nouveau en Europe une foule d’
esprits
vraiment consacrés ? Tous les véritables membres de la famille religi
92
que même dans la vie, l’union de la force et de l’
esprit
peut subsister malgré la division des pouvoirs, on n’a qu’à se rappel
93
es, l’étude des sciences et le développement de l’
esprit
, étaient confiés à sa sollicitude protectrice, et se distribuaient da
94
lutte magnifique ni cet ample développement de l’
esprit
humain au sein de ces nouvelles nations. Et cependant c’est justement
95
fatigablement ; l’homme qui, dans son cœur et son
esprit
, assuma, porta et perçut l’Europe, toute son époque, toutes les situa
96
e de liberté, c’est-à-dire du « devenir réel de l’
Esprit
». C’est donc, au vrai, une Théodicée. Conformément au Système qu’il
97
e s’il s’agissait réellement d’une évolution de l’
Esprit
. Le terme ultime de ce grandiose processus n’est autre que l’Europe «
98
qui lui a été si étrangement reprochée par tant d’
esprits
antiphilosophiques, et vers laquelle nous ramène aujourd’hui essentie
99
ue converger au sein d’une admirable harmonie des
esprits
et des énergies créatrices. En changeant France en Prusse, nous avons
100
utant d’étapes nécessaires d’une dialectique de l’
Esprit
, s’est trouvé déchaîner en fait des passions que l’esprit ne pouvait
101
s’est trouvé déchaîner en fait des passions que l’
esprit
ne pouvait contrôler, mais que seuls les États surent exploiter et bi
102
posait les données. Et c’est pourquoi les grands
esprits
de la fin du xixe siècle, enregistrant cette dissolution de l’idéal
103
ssus les frontières des peuples, a créé entre les
esprits
cette grande nationalité intellectuelle qui sera l’achèvement de la R
104
s devancer et les guider à la fois. Dans le même
esprit
, mais avec plus de profondeur, l’historien Jules Michelet (1798-1874)
105
ue sont parties toutes les hautes impulsions de l’
esprit
du xixe siècle ; c’est ici que s’est tenu, magnifique spectacle cont
106
anités perpétuelles, dans le manque absolu de cet
esprit
de discipline qui seul accomplit les grandes choses, dans l’éparpille
107
eules capables de la transformer. Elle est dans l’
esprit
de nationalisme substitué partout à l’esprit de nationalité, dans la
108
ns l’esprit de nationalisme substitué partout à l’
esprit
de nationalité, dans la folle prétention que chaque peuple a eue de p
109
ille que les marchés s’ouvrant au commerce et les
esprits
s’ouvrant aux idées. Un jour viendra où les boulets et les bombes ser
110
s d’Amérique couronnent le nouveau. Nous aurons l’
esprit
de conquête transfiguré en esprit de découverte ; nous aurons la géné
111
. Nous aurons l’esprit de conquête transfiguré en
esprit
de découverte ; nous aurons la généreuse fraternité des nations au li
112
incipale réside davantage dans la disposition des
esprits
, dans les opinions bornées et les idées fausses qui ont prévalu jusqu
113
grandes puissances » nous vient immédiatement à l’
esprit
. Pris dans son sens propre, ce mot, à l’origine, ne désignait rien d’
114
écrire cette prophétie sensationnelle, que tant d’
esprits
plus grands que lui ne feront que répéter jusqu’à nos jours : Deux e
115
ticipe très peu à leurs joies et douleurs, à leur
esprit
et à leurs hautes aspirations, et qui constitue cependant le poids pr
116
; nous n’avons en rien contribué au progrès de l’
esprit
humain, et tout ce qui nous est revenu de ce progrès, nous l’avons dé
117
ussie, ce qui revient sans doute au même dans son
esprit
. […] Nous autres Russes nous avons deux patries : notre Russie et l’
118
s invincibles, justement grâce à l’unité de notre
esprit
national et de notre conscience nationale. Nous ne sommes pas la Fran
119
un sentiment d’incongruité profond s’empare de l’
esprit
: ou bien les descriptions des Russes sont délirantes et ne reflètent
120
s sont délirantes et ne reflètent que leur propre
esprit
, ou bien le sobre interprète de l’Europe n’a simplement pas vu les ré
121
s choses et c’est même grâce à ces conflits que l’
esprit
de l’Europe a mûri. Tensions fécondes donc, et non pas déchirements
122
t la chose. C’est le génie de l’Occident. C’est l’
esprit
qui transforme les peuples en armées bien organisées, qui construit l
123
hommes malgré la diversité de leurs passions. Cet
esprit
, nous le voyons accomplir des progrès énormes. Il a conquis l’Amériqu
124
spécifique, la richesse infiniment variée de son
esprit
. C’est bien un lieu commun de répéter que l’esprit est invincible et
125
sprit. C’est bien un lieu commun de répéter que l’
esprit
est invincible et qu’il vaincra toujours, alors que réellement il ne
126
et toutes les directions ; cette aspiration de l’
esprit
à vouloir absolument faire connaître tout ce qui est en lui et à ne p
127
a puissance, les idoles et l’argent, mais aussi l’
esprit
. Ce sont ces peuples-là qui créèrent les civilisations hellénique, ro
128
il nous conduit au pire, mais il se peut que « l’
esprit
finisse par y trouver son profit ». La période « plébéienne » et « de
129
attrayante […]253 Mais plusieurs maladies de l’
esprit
affectent l’Europe, selon Nietzsche. Tout d’abord le nationalisme, dé
130
d’autres sentiments antiques nous submergent. Des
esprits
plus lourds que nous mettront plus de temps à en finir avec ce qui ch
131
devenir une. Tous les hommes un peu profonds et d’
esprit
large qu’a vus ce siècle ont tendu vers ce but unique le travail secr
132
sommes nous-mêmes une sorte de chaos ; enfin « l’
esprit
», je le répète, finit par y trouver son profit. Par la demi-barbarie
133
le aujourd’hui sous le nom d’« objectivité », d’«
esprit
scientifique », d’« art pour l’art », de « connaissance pure, indépen
134
nte, jusqu’aux tournures les plus néfastes de son
esprit
, apparaît aujourd’hui à l’Europe, dans l’excès de son génie national,
135
te a créé en Europe une merveilleuse tension de l’
esprit
, telle qu’il n’y en eut pas encore sur terre : et avec un arc si fort
136
ait que l’on obtînt véritablement ce résultat : l’
esprit
ne mettrait plus tant de complaisance à se considérer comme un « péri
137
me assez Allemands, nous autres bons Européens et
esprits
libres, très libres esprits — nous sentons encore en nous tout le pér
138
res bons Européens et esprits libres, très libres
esprits
— nous sentons encore en nous tout le péril de l’intelligence et tout
139
. Ni les uns ni les autres n’avaient présents à l’
esprit
le miracle de ce continent, ni le miracle plus fragile encore qu’étai
140
lentement, d’une manière hésitante. Chez tous les
esprits
étendus et profonds de ce siècle, l’œuvre commune de l’âme a consisté
141
ndant, à côté de ce qui éveille et forme dans ces
esprits
le besoin d’une unité nouvelle, ou déjà les besoins nouveaux de cette
142
re décadence aura donc précédé chez les meilleurs
esprits
cet événement que nos hommes politiques, même après coup, ne surent p
143
enses navires qui furent chargés de richesse et d’
esprit
. Nous ne pouvions pas les compter. Mais ces naufrages, après tout, n’
144
abandonne !… Va-t-il cesser d’être lui-même ? Son
esprit
affreusement clairvoyant contemple le passage de la guerre à la paix.
145
u message de Herder, c’est précisément contre son
esprit
que la majorité du peuple allemand, née de la défaite, est en révolte
146
t un état d’hypnose, il gagne de plus en plus les
esprits
autour de lui, tout est toujours simultané, les grandes pensées et le
147
de la logique, qui raffinons avec plus ou moins d’
esprit
mais sans utilité aucune, qui manquons du sens de l’enchaînement et d
148
, plus je découvre la profonde répugnance que mon
esprit
éprouve envers tout ce qui passe pour principes directeurs de l’espri
149
tout ce qui passe pour principes directeurs de l’
esprit
européen moderne, envers l’orthodoxie scientifique d’aujourd’hui, ses
150
soient des peuples. Quand je tente de mettre mon
esprit
dans l’esprit de mon prochain, c’est alors seulement que je reçois da
151
uples. Quand je tente de mettre mon esprit dans l’
esprit
de mon prochain, c’est alors seulement que je reçois dans le mien l’e
152
’est alors seulement que je reçois dans le mien l’
esprit
de ce prochain. La bénédiction de l’apôtre est qu’il reçoit en soi le
153
c’est-à-dire notre digestion de cette partie de l’
esprit
européen qui peut devenir notre esprit, ne commencera que quand nous
154
artie de l’esprit européen qui peut devenir notre
esprit
, ne commencera que quand nous aurons essayé de nous imposer à l’ordre
155
ielle »273. Et c’est l’Europe de la Passion, de l’
Esprit
le plus subversif, qui rejette par sa bouche l’Europe tiède, humanita
156
dit sa foi dans les « voies de la liberté et de l’
esprit
» : La fatalité qui joue contre les démocraties modernes, c’est cell
157
s d’atteindre par les voies de la liberté et de l’
esprit
une suffisante unanimité morale et de résister aux altérations qui me
158
octrines militantes, peut être une démission de l’
esprit
mais peut être aussi, et doit être, une décision existentielle : …
159
e. 269. Paul Valéry : Variété I. « La crise de l’
esprit
» (deux lettres datées de 1919), Gallimard, Paris, 1924. 270. C. J.
160
re, à ce moment-là, du refus de la démission de l’
esprit
devant les lois réputées « fatales » de notre décadence.) Les nombreu
161
nt. Si celle-ci manque, l’Européen s’avilira. Les
esprits
n’auront plus cette foi radicale en eux-mêmes qui les lance, énergiqu
162
de trouver mauvais de confier la formation de son
esprit
au Français Jean Gerson ; encore au xviiie siècle, pendant les guerr
163
ne époque qui a vraiment connu la conscience d’un
esprit
européen, c’est la fin du xviiie siècle, avec ces hommes qui, non se
164
’« il se forme en Europe une république immense d’
esprits
cultivés », dont le type a été le prince de Ligne et dont on peut dir
165
ersonne de Romain Rolland, sur tout ce qui sert l’
esprit
européen. Ce nationalisme intellectuel paraît avoir aujourd’hui conta
166
par sa réelle unité ? 275. Julien Benda, in L’
Esprit
européen, Conférence des Rencontres internationales de Genève 1946, É
167
t saisi que l’homme politique et n’avait régi les
esprits
que dans leurs habitudes extérieures, la conquête chrétienne vise et
168
de la conscience. … Le christianisme propose à l’
esprit
les problèmes les plus subtils, les plus importants et même les plus
169
duque, excite, fait agir et réagir des millions d’
esprits
pendant une suite de siècles. Mais il manque encore quelque chose à
170
de l’humanité. Nous lui devons la discipline de l’
Esprit
, l’exemple extraordinaire de la perfection dans tous les ordres. Nous
171
est possible. Il doit développer son corps et son
esprit
. Quant à l’esprit même, il se défendra de ses excès, de ses rêveries,
172
oit développer son corps et son esprit. Quant à l’
esprit
même, il se défendra de ses excès, de ses rêveries, de sa production
173
définir un véritable Européen, un homme en qui l’
esprit
européen peut habiter dans sa plénitude. Partout où les noms de César
174
nt romanisée, christianisée et soumise, quant à l’
esprit
, à la discipline des Grecs, est absolument européenne. Reprenons mai
175
s croyaient trouver dans Rome les prototypes de l’
esprit
révolutionnaire. Mais, nous dit André Siegfried : Notre conception s
176
ogues fulgurants et divins, ont déposé dans notre
esprit
cette soif révolutionnaire de la justice qui distingue socialement l’
177
e mythe de Prométhée, c’est la préfiguration de l’
esprit
de l’Occident. C’est l’esprit de révolte contre les interdits des die
178
préfiguration de l’esprit de l’Occident. C’est l’
esprit
de révolte contre les interdits des dieux jaloux, qui symbolisent les
179
ature qui la dominent et qui l’effrayent. C’est l’
esprit
de curiosité et d’aventure qui pousse Ulysse vers des horizons inconn
180
suve en éruption, quitte à perdre la vie. C’est l’
esprit
critique qui s’élève contre la superstition, cet esprit que célèbre L
181
critique qui s’élève contre la superstition, cet
esprit
que célèbre Lucrèce en faisant l’éloge d’Épicure : « Alors que l’huma
182
est Ulysse bien plutôt qui préfigure l’aventureux
esprit
européen : Ulysse est au vrai sens du terme le prototype de l’Europé
183
s, héros juvénile, fort et courageux, sans trop d’
esprit
, qui se précipite dans la lutte pour y périr bientôt et entrer ainsi
184
trois dimensions du corps, de la volonté et de l’
esprit
. C’est pourquoi il est le précurseur des modèles de l’humanité à veni
185
un seigneur, à un héros, mais aussi à un homme d’
esprit
délié et élevé. On n’imagine pas le vieux Ménélas composant des hymne
186
orté au plus profond de beaucoup de nos meilleurs
esprits
, la voix de Simone Weil (1909-1943), qui fut, pour peu de temps, l’âm
187
génie grec, comme l’Iliade en est la première ; l’
esprit
de la Grèce s’y laisse voir non seulement en ce qu’il y est ordonné d
188
u’humain. Les récits de la Passion montrent qu’un
esprit
divin, uni à la chair, est altéré par le malheur, tremble devant la s
189
’argent — entre les mains d’hommes d’affaires à l’
esprit
fort et puissamment doués. Autrement, ni César ni la civilisation rom
190
ui, dans l’idéal romain selon Virgile, est dû à l’
esprit
philosophique de Virgile lui-même. Car, au sens où un poète est un ph
191
peuples souffrants, ce ne serait pas conforme à l’
esprit
de Marc Aurèle ! « Celui qui a vu ce qui existe aujourd’hui a contemp
192
ire l’histoire est fondamentalement contraire à l’
esprit
de l’histoire, puisqu’elle implique la subordination du passé au prés
193
n du passé au présent, et qu’au lieu de libérer l’
esprit
du provincialisme en élargissant son horizon intellectuel, elle est p
194
que de foi universelle et d’harmonie profonde des
esprits
, dont la Réforme serait venue briser traîtreusement « l’unité ». Cett
195
de Socrate et de Jésus-Christ. La primauté de l’
esprit
et de la volonté, et l’étroite parenté entre ces deux facultés dans l
196
ique et la tradition chrétienne. Socrate domine l’
esprit
de l’Europe, le Christ, sa volonté. Il est vain de se demander si ces
197
, ce qui est plus, étant donné l’intimité entre l’
esprit
et la volonté, les deux traditions se sont influencées naturellement,
198
et sa propre nature profonde. Nous entendons par
esprit
socratique, un esprit ouvert aux faits, au service de la logique et l
199
rofonde. Nous entendons par esprit socratique, un
esprit
ouvert aux faits, au service de la logique et loyal envers la vérité,
200
toute doctrine ou conclusion imposée d’avance. L’
esprit
socratique est fier à l’égard des autres esprits, mais humble vis-à-v
201
L’esprit socratique est fier à l’égard des autres
esprits
, mais humble vis-à-vis des faits. C’est sur cette double vertu de l’e
202
-vis des faits. C’est sur cette double vertu de l’
esprit
socratique en Europe qu’est fondée la liberté de pensée… En profondeu
203
ce style socratique dans le développement de son
esprit
, malgré tous les obstacles inhérents aux stades précédents. Dans cett
204
érents aux stades précédents. Dans cette lutte, l’
esprit
européen a été à la fois aidé et entravé par l’autre tradition — cell
205
ôt que de renier sa doctrine, Socrate a délivré l’
esprit
humain du mensonge ; en acceptant de mourir sur la croix, pour expier
206
e cette tradition puissante qui a renforcé de son
esprit
notre individualisme actif, le christianisme a apporté à l’Europe un
207
ance socratique vers la liberté et la clarté de l’
esprit
. Bientôt, cependant, l’apport de l’Ancien Testament venu d’Asie Mineu
208
du Sermon sur la Montagne, mais fera appel à leur
esprit
en fondant son système intellectuel sur les principes de Socrate. À s
209
s recherches soient, en fin de compte, utiles à l’
esprit
humain, et à ce que nous n’oublions jamais que nous n’avons pas le dr
210
as chrétiennes. Elles étaient donc contraires à l’
esprit
européen.294 2.Vertus et valeurs européennes Tel étant l’héri
211
e que l’Europe veut d’elle-même par ses meilleurs
esprits
. (Quant aux répétitions inévitables de certains thèmes — celui de la
212
n fondamentale : « Qu’est-ce que l’Europe, pour l’
esprit
? » Et il répond : c’est l’esprit de la Philosophie, née de la Grèce
213
’Europe, pour l’esprit ? » Et il répond : c’est l’
esprit
de la Philosophie, née de la Grèce : « La forme spirituelle de l’Eur
214
les et pour des tâches infinies […] L’Europe de l’
esprit
a son lieu de naissance. Et j’entends moins par là un lieu géographiq
215
araisse, le phénomène primordial de l’Europe de l’
esprit
. On objectera tout de suite que la philosophie, la science des Grecs,
216
en est né d’idées rationnelles, c’est-à-dire de l’
esprit
de la philosophie. La « crise » alors pourrait être clairement interp
217
ionnel de la vie, la chute dans la haine contre l’
esprit
et la barbarie ; ou la renaissance de l’Europe dans l’esprit de la ph
218
a barbarie ; ou la renaissance de l’Europe dans l’
esprit
de la philosophie, surmontant définitivement le naturalisme par l’hér
219
’un grand et lointain avenir de l’humanité. Car l’
esprit
seul est immortel.295 Un autre « bon Européen », qui fut longtemps
220
terrain d’année en année et convertisse à lui les
esprits
qui y répugnaient ou qui se montraient incrédules ou qui encore l’aur
221
ient cette présupposition ? De l’intuition de « l’
esprit
humain » dans lequel sont intégrées toutes les facultés humaines dans
222
ssant et de meilleur. Nous pouvons imaginer cet «
esprit
humain » comme une sphère symbolique dont chaque rayon représente une
223
forme est une autre manifestation spécifique de l’
esprit
européen. Rien ne serait plus erroné que de qualifier la forme de sup
224
tunité, démontre le caractère non utilitaire de l’
esprit
européen. L’utilitarisme est le signe d’une maturité insuffisante. C’
225
leurs actes quotidiens et utiles s’inspirent d’un
esprit
de haute inutilité qui donne à la vie son vrai sens, sa poésie, son c
226
le dépend, en Europe, d’un heureux équilibre de l’
esprit
et de la volonté : Lorsqu’on vient de l’Ouest, on est enclin à consi
227
e entre l’Amérique, où la volonté l’emporte sur l’
esprit
, et l’Inde, où l’esprit a la prédominance sur la volonté, la caractér
228
a volonté l’emporte sur l’esprit, et l’Inde, où l’
esprit
a la prédominance sur la volonté, la caractéristique essentielle de l
229
e l’Europe est un équilibre entre la volonté et l’
esprit
. C’est cet heureux mélange des deux facultés les plus différenciées c
230
x facultés les plus différenciées chez l’homme, l’
esprit
et la volonté, qui est probablement la cause de cette intuition que n
231
et ne doit pas être compris comme si ce mélange d’
esprit
et de volonté était un don dénié aux personnes nées dans tout autre C
232
est précisément ce développement harmonieux de l’
esprit
et de la volonté. L’esprit et la volonté sont les facultés les plus i
233
pement harmonieux de l’esprit et de la volonté. L’
esprit
et la volonté sont les facultés les plus individualisées de l’homme…
234
ns, les hommes faits au moule sont plus loin de l’
esprit
européen que de celui de n’importe quel autre continent. En Europe, l
235
idu est roi… Ceci explique la qualité active de l’
esprit
européen. Il ne se borne pas à observer l’objet, mais va droit à lui
236
à lui et en prend possession — il s’en saisit. L’
esprit
de l’Européen est « acquisitif ». Pour lui, le savoir est un moyen de
237
de lui-même. C’est donc peut-être en Europe que l’
esprit
et la volonté sont le plus intimement liés, à un tel degré qu’ils son
238
éenne, dans laquelle la volonté l’emportant sur l’
esprit
, va droit au but au cours d’une première phase opiniâtre, délibérée e
239
raindividualiste, suivie d’une seconde phase où l’
esprit
l’emportant sur la volonté, essaie de mettre de l’ordre dans ce chaos
240
e troisième phase, régie par un équilibre entre l’
esprit
et la volonté, amène une synthèse. Ce rythme à trois temps est caract
241
t plus considérée comme une pure spéculation de l’
esprit
, à la façon des Anciens, ni comme un simple divertissement d’homme de
242
composer la vie de l’âme humaine décomposée par l’
esprit
humain. (D’ailleurs, les romantiques ont-ils fait autrement ?) Parall
243
lic intellectuel du continent, le problème de « l’
Esprit
européen » dans le monde bouleversé de l’après-guerre. On a pu lire p
244
tait. D’où l’effet de choc que produisit dans nos
esprits
, au lendemain de l’autre guerre, la phrase fameuse de Valéry sur l’Eu
245
victime de ces tensions, l’effort principal de l’
esprit
. Européenne sera donc, typiquement, la volonté de rapporter à l’homme
246
nne dans le domaine des sciences. Les formes de l’
esprit
le définissent, à l’heure actuelle, par leur point de départ et la na
247
ront peut-être qu’un remous misérable à côté de l’
esprit
acharné qui dit aux immenses ombres menaçantes qui commencent à s’éte
248
ou indirectement, la plupart de ses malheurs. Son
esprit
d’aventure, son élan de jeunesse, son incapacité de renoncement ont f
249
i attribue Splengler, ne peut manquer de tenter l’
esprit
fébrile de nos contemporains comme une promesse de repos. La vérité
250
ire non seulement le fondement historique, mais l’
esprit
qui unit présent et passé et donne vie au futur, comment pourrait-on
251
— que Keyserling attribue la mission de sauver l’
Esprit
: Il s’agit de tirer de chaque peuple le meilleur, et rien que cela,
252
nce matérielle. Dans ces circonstances, le simple
esprit
de conservation oblige l’Europe à se concentrer sur ce qu’elle peut f
253
significatif ne reposait pas exclusivement sur l’
esprit
. La forme grecque est encore à la racine de l’art de l’Extrême-Orient
254
ondes ; mais en elles ne vit pas le principe de l’
Esprit
dominateur de la Terre. En lui-même, l’esprit est terrestrement impui
255
e l’Esprit dominateur de la Terre. En lui-même, l’
esprit
est terrestrement impuissant ; même la spiritualité la plus forte ne
256
du deuxième larron sur la croix. Or, en Europe, l’
esprit
est essentiellement dominateur de la terre. Grâce à lui l’Européen pe
257
e action historique. Il représente une synthèse d’
esprit
, d’âme et de corps, grâce à laquelle, en vertu de la loi de correspon
258
i de correspondance du sens et de l’expression, l’
esprit
suprême peut agir terrestrement. Le fait que l’Europe ait été, parfoi
259
extérieur, ne fut pas l’expression primaire de l’
esprit
européen, mais sa conséquence dans le domaine des applications pratiq
260
s grandes perspectives d’avenir vient de ce que l’
esprit
ne peut régner que là où tout l’accent est placé sur l’unique et sa v
261
i est personnelle, — de même la souveraineté de l’
esprit
sur la terre est liée à ce que l’accent significatif repose sur l’ind
262
la technique sont les enfants authentiques de son
esprit
: par conséquent, leur réception ne détermine aucune révolution dans
263
and mouvement ne pourra plus, en Europe, renier l’
esprit
au profit de la matière. L’Europe a psychologiquement le pas sur tout
264
a diffusion mondiale d’une technique séparée de l’
esprit
qui l’a créée. Siegfried enregistre d’abord la victoire « sensationne
265
s armes, ses méthodes et, pense-t-il, jusqu’à son
esprit
. Ces instruments de puissance, l’Europe se les est laissé ravir ; bie
266
ources du raisonnement logique. La charnière de l’
esprit
logique et de son application pratique, ne nous y trompons pas, c’est
267
l’Europe est efficace parce qu’elle se nourrit d’
esprit
. L’esprit souffle où il veut, c’est sa nature, mais il lui faut un br
268
est efficace parce qu’elle se nourrit d’esprit. L’
esprit
souffle où il veut, c’est sa nature, mais il lui faut un branchement
269
sont attachées, lui emprunte-t-il de ce fait son
esprit
créateur ? Les dons intellectuels de l’Asie sont incontestables ; mai
270
vendication d’un domaine où règne la liberté de l’
esprit
est typiquement européenne, et si nous y renoncions, nous ne serions
271
seul est créateur, et il l’est plus encore par l’
esprit
que par la technique. Telle est la leçon de deux-mille ans d’histoire
272
génie. Pour renouveler le monde, il fallait que l’
esprit
européen eût sa source dans un esprit de liberté critique, générateur
273
llait que l’esprit européen eût sa source dans un
esprit
de liberté critique, générateur de créations sans cesse renouvelées p
274
l, de divinement libre dans le rayonnement de son
esprit
. L’âge qui vient, d’inspiration surtout technique, mesurant la supéri
275
me membre de l’œcuménicité humaine. Chez tous les
esprits
dirigeants elle existe déjà en tant que réalité psychologique. L’inco
276
rganisation, nul « planning », fût-il l’œuvre des
esprits
les plus ingénieux, ne pourra nous tirer d’affaire ou nous rapprocher
277
’une conférence de Karl Jaspers recueillie dans l’
Esprit
européen, Éditions de la Baconnière, 1947, p. 303-304. 280. Die Ent
278
es Verlag, Einsiedeln. 294. S. de Madariaga : L’
Esprit
de l’Europe, Mouvement européen, Bruxelles, 1952. 295. E. Husserl :
279
rad. franç. Librairie Plon, Paris, 1960. 297. L’
Esprit
de l’Europe, édité par le Mouvement européen, Bruxelles, 1952, chapit
280
298. Id. ibid., chap. 2. 299. Karl Jaspers : L’
Esprit
européen, La Baconnière, Neuchâtel, 1957, p. 298 à 302. 300. Op. ci
281
cit., p. 424. 301. Id. ibid., p. 433. 302. L’
Esprit
européen, Éditions de la Baconnière, Neuchâtel, 1949, p. 148-156. 30
282
. Texte anglais communiqué par l’auteur. 323. L’
Esprit
de Genève, Grasset, Paris 1929, p. 259-260.
283
succès d’estime, cette idée a progressé dans les
esprits
par sa valeur propre. Elle a fini par apparaître comme répondant à un
284
ur la répandre, la faire entrer plus avant dans l’
esprit
des nations, et j’avoue que je me suis trouvé parmi ces propagandiste
285
arché commun est moins « supranational » dans son
esprit
que le Traité instituant la CECA. Quant aux aspects politiques de l’u