1
la vie comme dans l’œuvre d’art. Amener quelques
esprits
à cette prise de conscience ne peut être tout à fait vain. Car s’il e
2
hit-il ? Quel secret de notre existence, de notre
esprit
, de notre histoire peut-être ? 2.Le mythe Il existe un grand my
3
sion de la nature obscure, dynamisme excité par l’
esprit
, possibilité préformée à la recherche d’une contrainte qui l’exalte,
4
nnaissance ne soit rien d’autre que l’effort d’un
esprit
qui résiste à la chute, et qui se défend au sein de la tentation…
5
u la souffrance qui transfigure, ou le défi que l’
esprit
jette au monde, ce que nous cherchons, c’est ce qui peut nous exalter
6
fonder sur elle une explication générale de notre
esprit
et même de notre Histoire.) Je définirais volontiers le romantique oc
7
e, nous dit-on. Il fallait cela pour affranchir l’
esprit
des illusions spiritualistes. Mais je distingue mal l’intérêt d’un af
8
he par la syphilis. Curieuse manière de libérer l’
esprit
, qui se « ramène » à le nier. Mais j’ai beau dire et protester d’avan
9
le discipline est relative à la vie même, non à l’
esprit
. Elle cède au succès obtenu. Elle ne cherche rien au-delà. L’eugénism
10
us pouvons accéder à la Lumière. Mais la fin de l’
esprit
, son but, c’est aussi la fin de la vie limitée, obscurcie par la mult
11
usion de l’infini et du fini, mais surtout pour l’
esprit
religieux naturel. Toutes les religions connues tendent à sublimer l’
12
nouvelle, dès ici-bas. Ce n’est pas la fuite de l’
esprit
hors du monde, mais son retour en force au sein du monde ! Une recréa
13
s de la vie idéale, mais de la vie présente que l’
Esprit
ressaisit. Dieu — le vrai Dieu — s’est fait homme, et vrai homme. En
14
out homme né de femme qui croit cela, renaît de l’
esprit
dès maintenant : mort à soi-même et mort au monde en tant que le moi
15
, mais rendu à soi-même et au monde en tant que l’
Esprit
veut les sauver. Désormais, l’amour n’est plus fuite et perpétuel ref
16
Orient, dans cet ouvrage, c’est une tendance de l’
esprit
humain qui a trouvé du côté de l’Asie ses plus hautes et pures expres
17
le signe matériel d’une religion dont on trahit l’
esprit
. Platon liait l’Amour à la Beauté. Mais la Beauté qu’il entendait, c’
18
instant que les troubadours furent des faibles d’
esprit
, tout juste bons à répéter sans se lasser des formules apprises on ne
19
jours.) L’âme, dès lors, se trouve séparée de son
esprit
, qui reste au Ciel. Tentée par la liberté, elle devient en fait priso
20
r l’eau, et ne reconnaissent que le baptême par l’
Esprit
consolateur : ce consolamentum devient le rite majeur de leur Église.
21
Jésus, et semble-t-il, Juge plein de douceur des
esprits
délivrés. Les manichéens connaissaient depuis des siècles les mêmes s
22
ère » qui dans chaque homme représente son propre
esprit
(demeuré au Ciel, hors de la manifestation) et qui accueille l’hommag
23
s — la création sera réintégrée dans l’unité de l’
Esprit
originel, les pécheurs entraînés par Satan seront sauvés, et Satan lu
24
je crois pouvoir m’arrêter37, fut avancée par des
esprits
aventureux comme Otto Rahn38, qui l’ont, peut-être, compromise en che
25
Pourtant, j’en connais peu qui se présentent à l’
esprit
comme à la fois plus irritantes et stimulantes : car il semble égalem
26
re l’un par l’autre et par un même mouvement de l’
esprit
l’hérésie et l’amour courtois, n’équivaut-il pas au refus de les comp
27
t le corps ? L’âme liée au corps, mais désirant l’
esprit
? Mais souvenons-nous aussi de la coutume des missionnaires cheminant
28
e s’agit que de figures de rhétorique, quel est l’
esprit
qui leur donna naissance ? Et quel Amour en fut l’idée platonicienne
29
comment il se voit de la sorte « ordonné » dans l’
Esprit
de Lumière ; comment, au moment de sa mort, la forme de Lumière, qui
30
ment de sa mort, la forme de Lumière, qui est son
Esprit
, lui apparaît et le console par un baiser ; comment son ange lui tend
31
ir compte des doutes qui ont dû s’élever dans son
esprit
, et d’indiquer en bref par quelles raisons je crois pouvoir les surmo
32
rès nettement que sa Dame est une création de son
esprit
, et qu’elle s’évanouit avec l’aube. Ailleurs, c’est la « princesse lo
33
n écrit en 1863 : « Un abîme sépare la forme et l’
esprit
de la poésie romane de la forme et de l’esprit de la poésie arabe. »
34
l’esprit de la poésie romane de la forme et de l’
esprit
de la poésie arabe. » Un autre savant, Dozy, déclare à cette époque q
35
e dans le manichéisme, en un Dieu bon qui est pur
esprit
et un Démiurge qui domine la matière et la chair. La compulsion qui c
36
ociété partagée non seulement entre la chair et l’
esprit
, mais encore entre l’hérésie et l’orthodoxie, et au sein même de l’hé
37
79. Chrétien de Troyes déclare tenir le fond et l’
esprit
de ses romans de la comtesse Marie de Champagne, célèbre par sa cour
38
, dont le succès demeure incompréhensible à notre
esprit
si pénétrant et averti. Un peu plus de pénétration nous ferait voir a
39
us précieux du génie celtique s’est incorporé à l’
esprit
européen. (Hubert, II, p. 336.) Ce « son particulier », que Bédier su
40
que de l’Amour, profondément manichéenne dans son
esprit
, opéra ses transmutations. Ainsi naquit le mythe de Tristan. Loin de
41
tfried La première recréation du mythe, par un
esprit
remarquablement conscient de ses implications théologiques, fut le fa
42
qui les reçoit, c’est la chair qui se fond avec l’
esprit
en unité transcendantale. Et ce sont les amants, non les croyants, qu
43
Voilà ce qu’ils appellent la parfaite pauvreté d’
esprit
… Mais ceux qui sont nés du Saint-Esprit et chantent ses louanges, pra
44
e à Dieu. Elle contemple Dieu dans le miroir d’un
esprit
entièrement purifié. « Nous contemplons ce que nous sommes et sommes
45
sselantes, ivresses, meurtrissures… « Il m’a bu l’
esprit
et le cœur », fait dire Ruysbroek à l’une de ses béguines parlant du
46
de toute activité créatrice — donc risquée — de l’
esprit
. Mais il convient de préciser encore : que pour les hommes du xvie s
47
je ne serais pas surprise que cela nous vînt à l’
esprit
. J’ai même entendu dire à certaines personnes qu’elles évitaient de l
48
s’agit de savoir, en fin de compte, si c’est l’«
esprit
» ou la « matière » qui sont la cause des phénomènes où tous les deux
49
e la prendre ici, et de la prendre en faveur de l’
esprit
, c’est-à-dire de sa primauté. Qu’elle soit arbitraire en fin de compt
50
ge passionnel me paraît s’expliquer à partir de l’
esprit
, en ceci qu’il exprime non pas le triomphe de la nature sur l’esprit
51
il exprime non pas le triomphe de la nature sur l’
esprit
— comme le font croire des expressions courantes telles que « aveuglé
52
la passion », « fou d’amour » — mais l’excès de l’
esprit
sur l’instinct. « L’amour existe lorsque le désir est si grand qu’il
53
limites de l’instinct, définit l’homme en tant qu’
esprit
. C’est ce fait seul qui nous permet de parler. Qu’est-ce que le langa
54
onsable d’un tel mensonge ne saurait être que « l’
esprit
». (On sent ici à quelle profondeur l’amour-passion, l’expression et
55
eptation des limites de la créature, mais dans un
esprit
renouvelé, dans une liberté reconquise. 8.Crépuscule de l’amour-pa
56
ureuse intensité du sentiment. Intoxication par l’
esprit
. L’histoire de la passion d’amour, dans toutes les grandes littératur
57
es. La passion prend sa source dans cet élan de l’
esprit
qui par ailleurs fait naître le langage. Dès qu’elle dépasse l’instin
58
eté et de l’ascèse (végétarisme) ; enfin par leur
esprit
égalitaire, allant parfois jusqu’à un communisme total. Nous retrouvo
59
lus une ascèse mystique, mais un raffinement de l’
esprit
, qui doit amener l’amant à mériter le don. Au contraire, pour Jean de
60
emportée de haute lutte. La Nature triomphe de l’
Esprit
, et la raison de la passion. Chacune de ces parties aura sa descendan
61
ance des bienheureux » ? Ou s’agit-il plutôt de l’
Esprit
saint soutenant son Église par la charité du Christ — (la Pitié) — ju
62
ors de la mortelle prison, pourrait s’enlever mon
esprit
au ciel. Mais cela, jusqu’alors, à rien ne m’a servi… Prends ton par
63
s. « On aime à opposer — écrit J. Huizinga136 — l’
esprit
gaulois aux conventions de l’amour courtois et à y voir la conception
64
ise » de l’amour. Entre un monisme qui assimile l’
esprit
à la matière (ou l’inverse), et un dualisme qui condamne la matière a
65
t un dualisme qui condamne la matière au nom de l’
esprit
, l’histoire des sectes gnostiques et manichéennes montre bien que l’a
66
riser les confusions extrêmes de la chair et de l’
esprit
qui ne manquèrent pas de se produire dans les sectes néo-manichéennes
67
e le jeu. Nous sommes en face d’une création de l’
esprit
, et non d’une confusion de reflets troubles, d’aveux plus ou moins in
68
une résistance à peu près nulle aux attaques de l’
esprit
réaliste et de ce qu’on nomme l’intérêt civique — comme il apparaît d
69
ureux pour être trop aimé ? Alidor Comptes-tu mon
esprit
entre les ordinaires ? Penses-tu qu’il s’arrête aux sentiments vulgai
70
d’assez morbides complaisances à la défaite de l’
esprit
, à la résignation des sens. Et déjà l’on pressent que cet abandon au
71
ais intellectuel et physique. La distinction de l’
esprit
et de la chair, succédant à la séparation de l’esprit et de l’âme cro
72
it et de la chair, succédant à la séparation de l’
esprit
et de l’âme croyante, aboutit à diviser l’être en intelligence et en
73
tête », dit l’abbé Galiani. Des « débauchées de l’
esprit
», ajoute Walpole, donnant peut-être la meilleure formule du don-juan
74
ination qu’exerce sur le cœur des femmes et sur l’
esprit
de certains hommes le personnage mythique de Don Juan peut s’explique
75
l’espèce pure, la spontanéité de l’instinct, et l’
esprit
pur dans sa danse éperdue au-dessus de la mer des possibles. C’est l’
76
ridiculiser, se dessèche et s’énerve bien vite. L’
esprit
conçoit en cruauté active les souffrances qu’il interdit au cœur de s
77
et de Tristan, dans la tension insupportable de l’
esprit
qui vit cette contradiction parce qu’il subit la sensualité et désire
78
i ce n’est par l’excès, car tout excès vient de l’
esprit
! Rien de plus glacialement rationaliste que les inventions « voluptu
79
l elle doit un jour s’harmoniser. Nous sommes des
esprits
émanés de Dieu, des germes divins. Un jour nous deviendrons ce que no
80
vie supérieure, germée au plus secret de l’âme. L’
esprit
déploie mille antennes toutes vibrantes de désir, tisse son filet aut
81
sera rompue ; Alors nous concevrons Dieu comme l’
Esprit
, Alors se célébrera l’Alliance éternelle. L’Esprit est Dieu ! ce cri
82
prit, Alors se célébrera l’Alliance éternelle. L’
Esprit
est Dieu ! ce cri puissant retentira Comme un tonnerre de joie à trav
83
ont les mêmes mais le rythme est moins ample et l’
esprit
va trop vite au but. La France de la Révolution et de l’Empire n’a pl
84
u ou point de fantaisie — cette surabondance de l’
esprit
exalté par son propre drame. ⁂ Le romantisme en France n’aura guère d
85
idiennes de la vie facilitera le détachement de l’
esprit
, la purification abstraite du sentiment. Les êtres et les choses, ces
86
que ce n’est là que l’empreinte du mythe dans son
esprit
, une habitude héritée de la culture, et spécialement de la littératur
87
j’appelle cristallisation, c’est l’opération de l’
esprit
qui tire de tout ce qui se présente la découverte que l’objet aimé a
88
it amené à définir l’amour comme une maladie de l’
esprit
— dans la pure tradition antique, sauf qu’il s’affirme heureux d’être
89
rte… S’il y a erreur, elle ne peut venir que de l’
esprit
. La vérité, c’est que Stendhal est la victime d’un phénomène spiritue
90
sse ? Le témoignage d’une inquiétude qu’éprouve l’
esprit
lucide devant le mythe : non qu’il désire vraiment s’en libérer, mais
91
les individus détachés, avec une puissance que l’
esprit
répugne encore à mesurer. L’envahissement de nos littératures, tant b
92
une réalité mystique, une ascèse, un effort de l’
esprit
pour s’affranchir des liens sensuels : or la passion courtoise n’avai
93
eries voluptueuses les tendances subversives de l’
esprit
. La morale du mariage en souffre évidemment, mais cela n’est pas d’un
94
s du désir animal, l’emprise totale du sexe sur l’
esprit
. Et la grande innocence bestiale nous guérira de votre goût du péché,
95
t la Vie. Et la vie, c’est l’instinct libéré de l’
esprit
, la grande puissance solaire qui broie et magnifie l’individu fécond,
96
onnaître. On n’a plus de comptes à rendre à cet «
esprit
» platonicien. Il était cause de toute la confusion, et il l’a payé d
97
au-dessous de l’expression créée et réglée par l’
esprit
(même si l’esprit, comme je le crois, nous engageait dans les voies i
98
xpression créée et réglée par l’esprit (même si l’
esprit
, comme je le crois, nous engageait dans les voies irréelles), ce n’es
99
ce n’est pas non plus tirer son revolver contre l’
esprit
sous prétexte qu’il nous a trompés.167 Agir, en vérité, c’est accept
100
itions qui nous sont faites, dans le conflit de l’
esprit
et de la chair ; et c’est tenter de les surmonter non plus en détruis
101
n mariant les deux puissances antagonistes. Que l’
esprit
vienne au secours de la chair et retrouve en elle son appui, et que l
102
n elle son appui, et que la chair se soumette à l’
esprit
et retrouve par lui sa paix. Telle est la voie. Éros mortel, Éros vit
103
i, jusqu’à la consomption de toute vie et de tout
esprit
. Voilà ce que peut faire l’homme qui se prend pour son dieu. Voilà le
104
d’un entier détachement des créatures, quant à l’
esprit
… On se sent alors beaucoup plus étranger aux choses de la terre » et
105
Vitraux, pénombre bleue, arpèges, somnolence de l’
esprit
, rêverie des sens… 154. W. Schlegel commença en 1808 une rédaction m
106
isons, devait représenter les quatre saisons de l’
esprit
: le matin, qui est l’éclairage illimité de l’univers ; le jour, form
108
ne place forte devient une sorte d’opération de l’
esprit
dont les péripéties se déroulent, on l’a bien dit, comme les cinq act
109
té par Fred Bérence, Raphaël ou la puissance de l’
esprit
. 175. J. Burckhardt, Die Kultur der Renaissance, VI, p. 1. 176. Il
110
e — et sur la sainteté de la virginité — loi de l’
esprit
. Pour l’Ancien Testament, par exemple, une descendance nombreuse est
111
ourd’hui les couples. Rien ne répugne autant à un
esprit
moderne que l’idée d’une limitation volontairement assumée ; et rien
112
trimoniale eût trouvé sa juste application dans l’
esprit
de Lycurgue et de Sparte : on en eût fait l’un des chapitres de la pr
113
ts les plus divers que lui opposent les meilleurs
esprits
demeurent absolument valables. De tout temps, les raisons du philisti
114
ormais de concevoir les vérités « cruelles » de l’
esprit
, dont parle Nietzsche. Mais si je sais que l’Apôtre a raison, et si j
115
carts, comparables aux calembours qui obsèdent un
esprit
fatigué : on se laisse aller à des « rapprochements » idiots. Par con
116
Par contre, dans un état normal du corps et de l’
esprit
, le risque de coup de foudre est à peu près éliminé. Il apparaît ains
117
es créées, de la matière, et une application de l’
esprit
au monde visible. La passion ni la foi hérétique dont elle est née ne
118
cistes — qui est responsable de la catastrophe. L’
esprit
catastrophique de l’Occident n’est pas chrétien208. Il est tout au co
119
uscite, c’est-à-dire élève l’initié à la vie de l’
esprit
. Tout cela est vraisemblable, et contesté. Dans les Mabinogion, recue
120
.) La conception chevaleresque constituait pour l’
esprit
superficiel de ces auteurs [Froissart, Monstrelet, Chastellain, La Ma
121
l’a vu M. Gilson, celle de la « chair » et de l’«
esprit
» au sens paulinien de ces termes, mais surtout celle de l’hérésie et
122
e doute. Ce fameux ermite annonçait le règne de l’
Esprit
, l’approche de la troisième période de l’humanité, le régime de la gr
123
insoutenable en faculté, mais qui éveille dans l’
esprit
une obscure évidence : l’impression que l’on vient de toucher, fût-ce
124
et faire entrer dans l’histoire le drame de leur
esprit
… Il est assez naturel que l’échec d’une doctrine de salut engage le s
125
fabulation, la mythification étant le propre de l’
esprit
celtique, il s’est produit une sorte de transfert : tout ce qui était
126
leur doctrine, car cette distinction choque « un
esprit
français habitué à rechercher dans les ouvrages qu’il étudie la cohér
127
». Est-ce au nom de cette « cohérence », ou de l’
esprit
français, ou du dogme, que l’intrépide chanoine n’hésite pas à écrire
128
able, c’est que ce virtuose soit en même temps un
esprit
désintéressé, soucieux de la seule vérité à laquelle il se dévoue »22
129
je ne retrouve jamais sans plaisir ou profit deux
esprits
de qualité qui, de manières fort différentes, diffèrent de mes vues,
130
, inauguré par d’assez vifs assauts dans la revue
Esprit
dès 1939 : Je lui reprocherai cette fureur dialectique dans le creus
131
udel, poète de « l’amour de loin » et croisé sans
esprit
de retour, dont Pétrarque nous dit « qu’il mit la voile et prit les r
132
u’on est bien obligé de reconnaître que, dans son
esprit
, l’Amour et le catharisme pouvaient bien se confondre sur quelques po
133
ance magique. « La chasteté — à condition que les
esprits
animaux eussent été au préalable excités — devenait une force bénéfiq
134
isme occidental, il y a cette conversion non de l’
esprit
, ni même de la conscience peut-être, mais de l’âme soudain qui s’évei
135
u’à la fin, il fera passer le mouvement même de l’
esprit
dans la louange de la chair, la ferveur de l’élan vers l’au-delà (exp
136
et prend forme ce qui va désormais caractériser l’
esprit
européen : toute l’ardeur naguère dirigée vers l’Autre monde se porte
137
mère « les points essentiels » qui l’opposent à l’
esprit
d’analyse proustien et à la « légende de l’irresponsabilité du poète
138
mour-passion soit une affection constitutive de l’
esprit
humain. Il se pourrait fort bien, comme l’a suggéré247 Denis de Rouge