1 mme n’est-il pas lui-même un animal sur lequel un esprit a été greffé ? Denis de Rougemont préfère réserver le terme d’individ

2 étalée sur plus d’un demi-siècle. C’est dans cet esprit que ce travail a été effectué, du vivant de Denis de Rougemont et ave

3 polis grecque, dont l’image était restée dans les esprits des hommes malgré tous les bouleversements de la fin de l’Empire d’Al

4 former ces communautés la nature, la société et l’ esprit . Dans la version germanique de la communauté, l’homme est défini par

5 i par sa fonction dans la cité. 14 janvier 1977 L’ esprit des communes germaniques, c’est d’une part la volonté de se gouverner

6 n dictateur, mais par un collège ou un conseil. L’ esprit des communes, c’est d’autre part un certain esprit frondeur contre to

7 sprit des communes, c’est d’autre part un certain esprit frondeur contre toute espèce de pouvoir personnel, que ce soit donc c

8 basse sur la cité, sur la commune. C’est aussi un esprit hiérarchisé, en somme très peu égalitaire. On ne peut pas dire que c’

9 icipation. 27 février 1970 Dans toute l’Europe, l’ esprit des communes, c’est d’abord une volonté de se gouverner soi-même. C’e

10 e volonté de se gouverner soi-même. C’est donc un esprit frondeur contre toute espèce de pouvoir personnel, mais néanmoins pas

11 spèce de pouvoir personnel, mais néanmoins pas un esprit démocratique : des hiérarchies se forment très tôt dans les villes. E

12 sont des communautés qui sont plus proches par l’ esprit et par leurs structures des communautés monastiques et urbaines que d

13 volonté générale du peuple en ayant toujours à l’ esprit quelque chose de très concret et qu’il connaît bien, c’est la Landsge

14 germaniques (fondés sur les droits personnels). L’ esprit des communes est une caractéristique majeure du Moyen Âge : c’est un

15 e caractéristique majeure du Moyen Âge : c’est un esprit frondeur basé sur une volonté de se gouverner soi-même en s’affranchi

16 on des universités à cette époque procède du même esprit , un esprit de communauté autonome traduit par le terme universitas qu

17 ersités à cette époque procède du même esprit, un esprit de communauté autonome traduit par le terme universitas qui s’appliqu

18 lon Denis de Rougemont, il faudrait retrouver cet esprit en promouvant les communautés électives de préférence aux communautés

19 l par la raison, l’intellect, la dialectique de l’ esprit pur. Il leur oppose les conditions économiques concrètes de l’homme,

20 iment et l’action, et cela non seulement pour les esprits créateurs, mais aussi pour les masses, pour la jeunesse, et aussi pou

21 raphique de l’homme européen. 3. Initiation et esprit d’initiative 18 novembre 1966 On voit se préciser un parallélisme

22 tiative à doses différentes. 4. Alignement des esprits ou réalisation de la personne ? 11 novembre 1966 Si on pense que l

23 n publique a été le principal moyen d’aligner les esprits , et ensuite, il y a eu la presse pour aligner les curiosités. Ça, c’e

24 t, en effet, le seul moyen d’entrer jusque dans l’ esprit des gens, par leur curiosité. Cette presse est nourrie par les agence

25 . C’est très important, on manipule et dirige les esprits comme on veut, quand on est maître de dire « voilà les faits importan

26 n revanche, développer la résistance critique des esprits exposés à la presse n’est pas seulement possible, mais indispensable.

27 s n’offrent plus de résistance à l’alignement des esprits qui est le phénomène dominant du siècle — alignement par l’école, le

28 il s’agit en Europe, et cela peut même définir l’ esprit européen, en partie. Il y a les traditions judéo-chrétiennes naturell

29 langues parlées sur son territoire, à aligner les esprits par une instruction publique uniformisante et la fabrication des évén

30 État-nation. Ce terme a été lancé par les groupes Esprit et l’Ordre nouveau pendant les années 1930 ; il est actuellement tout

31 administration, des citoyens, des soldats et des esprits . 15 novembre 1968 La Révolution française, c’est l’État qui s’est emp

32 967 Quant aux traditionalistes, l’autre famille d’ esprit (avec les nationalistes) qui s’oppose ou croit devoir s’opposer à tou

33 lement nouveau : on veut imposer l’uniformité des esprits . C’est un trait proprement totalitaire que Napoléon introduit là, qua

34 de fait de la Révolution française, la chute de l’ esprit missionnaire et universel dans la défense de la patrie de la Révoluti

35 êche absolument pas de continuer à régner sur les esprits non seulement des Européens, mais de tous les Occidentaux, et, de plu

36 evient à dire que des nationalistes de son type d’ esprit redoutent que l’Europe fasse à la France ce que la France elle-même a

37 isées, qu’elle a unifiées de force. Car ce type d’ esprit , qui est en somme jacobin, ne peut rien imaginer d’autre qu’une unifo

38 les corps et habitue à obéir, l’école aligne les esprits , la presse aligne les curiosités) et la technique (horaires, voies de

39 asser dans le même domaine, c’est féodal, c’est l’ esprit de la féodalité, qui n’est absolument pas l’esprit de la fédération.

40 sprit de la féodalité, qui n’est absolument pas l’ esprit de la fédération. 27 juin 1969 Après la guerre de 1914, on n’arrive p

41 , préparant la guerre et refusant l’union dans un esprit de clocher en somme très féodal. Par bien des aspects, le nationalism

42 éodal. Par bien des aspects, le nationalisme ou l’ esprit national est une religion laïcisée, qui s’apparente au sacré sur lequ

43 e sans la grandeur. » Cette phrase définit tout l’ esprit qui a été celui de la politique étrangère du général de Gaulle de 195

44 magination, et qui, par là même, agissent sur les esprits , c’est-à-dire sur le lieu où tous les événements de l’histoire prenne

45 le l’événement, quelque chose qui se passe dans l’ esprit d’un homme — c’est toujours là que l’histoire commence, tous ces évén

46 gines de notre culture, l’Occident de l’Orient. L’ esprit oriental est, avant tout, un esprit qui accepte les commandements des

47 e l’Orient. L’esprit oriental est, avant tout, un esprit qui accepte les commandements des dieux, des lois cosmiques, qui cher

48 réter ni calculer. Prométhée, c’est le héros de l’ esprit de curiosité et de l’esprit d’aventure qui vont être si caractéristiq

49 , c’est le héros de l’esprit de curiosité et de l’ esprit d’aventure qui vont être si caractéristiques des débuts de la Grèce,

50 éthée (révolte contre les tabous sacrés), Ulysse ( esprit de curiosité et d’aventure), l’enlèvement d’Europe (symbole du passag

51 e autrefois en Ionie, s’est illustrée une forme d’ esprit — l’esprit occidental — qui sera très importante pour toute définitio

52 en Ionie, s’est illustrée une forme d’esprit — l’ esprit occidental — qui sera très importante pour toute définition de l’Euro

53 formateurs, le nouvel homme (l’homme rénové par l’ esprit ), c’est l’individu naturel tel que le définissait la scolastique, tra

54 ssait la scolastique, transformé par l’appel de l’ esprit . La personne, c’est donc la vocation qui transforme tel ou tel indivi

55 par la fonction qu’il a reçue de l’Église ou de l’ Esprit — sa vocation — et par son rôle plus physique, plus matériel, dans la

56 ’unanimité des Français. Elle ne comprend, dans l’ esprit des jacobins, que ceux des Français qui sont conformes à l’idéologie

57 1967 Il y a ainsi un certain nombre de familles d’ esprit qui sont réfractaires congénitalement à une bonne compréhension du fé

58 préhension du fédéralisme. Ce sont les familles d’ esprit nationalistes, traditionalistes et communistes. 22 mai 1969 On peut d

59 centralisateur ; elle représente la même forme d’ esprit . Dans le courant du xixe siècle, le jacobinisme donnera le nationali

60 tionalisme — je parle naturellement de familles d’ esprit , de types de pensée — lequel nationalisme aboutira, au xxe siècle, a

61 en marche quelque chose, parce qu’elle oriente l’ esprit , donc elle oriente les gestes, les actes ; et finalement, c’est elle

62 Richelieu puis Louis XIV. Elle impose à tous les esprits la notion du pouvoir absolu de l’État, de la « majesté de l’État », d

63 n aujourd’hui 15 janvier 1965 Les mouvements d’ Esprit et de l’Ordre nouveau se proclamaient révolutionnaires, en précisant