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in on en voit chaque jour tant d’exemples. Tant d’
espèces
de gens, et de gens sans espèce ; tant de races et de mélanges de rac
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exemples. Tant d’espèces de gens, et de gens sans
espèce
; tant de races et de mélanges de races ; tant de fous qui réussissen
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vient de libérer au péril de sa vie, il garde une
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de rancœur. Je ne pense pas que le mot soit trop fort. Je parle de la
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e, c’est l’uniformité librement acceptée, la pire
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d’intolérance vis-à-vis des minorités qui viendraient à concevoir de
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ni. Or les Américains n’ont pas de chefs de cette
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. Mais l’Opinion publique, chez eux, en tient la place. Se pourrait-il
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⁂ Le correspondant américain à l’étranger est une
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humaine bien définie. Hollywood en a fait un héros qui traverse les i
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e, elle répond dans le meilleur des cas par cette
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de loyauté que le suzerain jadis accordait au vassal. Et ce n’est poi
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able, en Europe, accédait naguère lentement à une
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de respectabilité. L’Américain moyen, l’Américaine surtout, considère
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ministre de l’Intérieur, cela ne relève pas de l’
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vulgaire du tutoiement qui sévissait naguère dans les couloirs de la
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est profondément sérieux, c’est même à mon avis l’
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d’homme la plus sérieuse de la planète. Cependant ses chansons, son t
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Vous vous expliquez trop et vous manquez de cette
espèce
de brutalité froide et contenue qui vous ferait prendre au sérieux. D
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rdialement intransigeante. J’ai observé souvent l’
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de vertige qui s’empare des Européens après quelques mois d’Amérique,
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et délèguent tout pouvoir à l’État, qui est en l’
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un nouveau chef de gouvernement. Ce dernier, pris au dépourvu, change
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que l’œil s’éduque et se mette à déchiffrer cette
espèce
de manuel de conduite et de morale élémentaire (avec publicité dans l