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rnel ; en ce moment de mise en crise majeure de l’
espèce
humaine par elle-même, pour la première fois dans l’histoire, l’homme
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int de choisir librement son avenir et celui de l’
espèce
, et il s’y voit contraint du seul fait qu’il en a, pour la première f
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, cultivée — l’initiative fut assumée au nom de l’
espèce
par quelques héros légendaires, dont l’archétype est Prométhée (mais
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du pouvoir, mais victorieux pour le progrès de l’
espèce
vers un destin qu’elle ne peut pas connaître, qu’elle peut seulement
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végétale, animale et humaine. Agression brusque,
espèce
de coup de folie, dont les signes les plus sensibles sont le fracas d
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r les hommes : camps pour cages et destructions d’
espèces
animales pour « nouvelles politiques de peuplement », comme l’URSS le
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oquer dans l’ère atomique la destruction de notre
espèce
. Ceux qui luttent contre la tuerie des bébés phoques savent qu’ils lu
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ibles, celles qui peuvent affecter la survie de l’
espèce
, et appellent donc une politique globale de toute urgence. J’essaiera
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domaine technologique, le seul espoir pour notre
espèce
est dans la « technologie douce ». Mais elle suppose le rejet systéma
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pas une mesure régulatrice et conservatrice de l’
espèce
. Erreur funeste si l’on songe qu’elle contribue à faire perdre aux mo
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nnaire doit trouver les moyens de tempérer… cette
espèce
d’aristocratie du langage67 ». Quatre ans plus tard, tout a changé. I
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oses, d’alcoolisme et d’usage de drogues de toute
espèce
, accompagnée d’une apathie civique croissante. La guerre seule — civi
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ère prise de conscience d’un danger mortel pour l’
espèce
, porte les marques de cette double origine, millénariste d’une part,
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ement symbolique et le principe probable de toute
espèce
de politique ou stratégie de la survie humaine. Cette prévision, d’or
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s, opérée à partir des problèmes du présent ; une
espèce
d’utopie à rebours, d’anticipation à rebours, et donc en permanence m
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éaction consonante ou dissonante aux affects de l’
espèce
ou d’un groupe. Mais elle reste sans prises sur une mécanique : là, i
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ités virtuellement incompatibles avec celles de l’
espèce
d’une part et de la société de l’autre. Il s’agit donc d’écarter tous
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er l’équilibre dans le mouvement, s’agissant de l’
espèce
, et plus de liberté-responsabilité, s’agissant des personnes. D’où la
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mauvaises habitudes et les dangers qui menacent l’
espèce
: la cigarette, « le Juif international qui conspire contre le monde
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la dictature d’un colonel libyen, mahométan de l’
espèce
intégriste (on sait que les colonels « chrétiens » sont seuls « fasci
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nique impose au monde moderne. » Ces êtres, d’une
espèce
de plus en plus rare, qui savent encore quelque chose de la vie profo
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n n’en trouve qu’une quinzaine pour exclure toute
espèce
de recours à la torture. Tous les autres l’ont pratiquée, ou la prati
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et l’eau potable ; la destruction de centaines d’
espèces
animales ; l’asphyxie lente des mers et des océans… Mais ces contrain
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l’individu sans visage ou simple exemplaire de l’
espèce
, pareil à tous les autres à toutes fins mesurables de statistique des
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a nature et de rien d’autre ; — et comme la seule
espèce
qui se montre capable, par quelques-uns de ses individus, de se décla
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, des hauteurs, des nombres et des coûts de toute
espèce
. Et, pourtant, beaucoup pensent qu’à la fin de ce siècle, ces grandes
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paroisses ou sectes, sociétés et unions de toute
espèce
… On compte 330 000 « cercles » en Suède. Mais qui dénombrera jamais l
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c’est promis — et au surplus rentables, de notre
espèce
. Le principe des mesures conservatoires à proposer se déduit aisément
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des unités closes. L’enjeu qui est la survie de l’
espèce
nous enjoint de faire ici l’économie des chicaneries habituelles sur
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ns l’esprit de beaucoup d’hommes et de femmes une
espèce
de vertige insupportable. Leur image du monde se brouille. Inutile de
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ions, car ceux-ci par principe s’opposent à toute
espèce
d’union sérieuse qui s’opère dans la réalité et non dans les discours
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ns. Certes la non-violence est exclusive de toute
espèce
de brutalité, mais non pas de certains événements spirituels dont la
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mpte, tout dépendra de la seule vitalité de notre
espèce
. L’hypothèse qui me paraît la plus sûre aujourd’hui, c’est que, si l’
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plus de temps pour décider de la survie de notre
espèce
. Pédagogie des catastrophes — Seriez-vous radicalement pessimis
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queurs à taxer de « psychose d’Apocalypse » toute
espèce
de dénonciation d’un facteur de danger bien avéré, mais qui rapporte.
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la soif de liberté à tous risques, le choix de l’
espèce
sera fonction de la chose la moins prévisible du monde, qui est la vi