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r la dénaturer. Mais à défaut d’une idéologie, il
existe
une méthode politique, qui nous paraît prédestinée à surmonter la cri
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s que ses applications, mais pourtant celles-ci n’
existeraient
pas sans celle-là. Je ne parlerai donc ici que de notre idée fédérali
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la dénaturer. Mais à défaut d’une idéologie, il
existe
une méthode politique, qui nous paraît prédestinée à surmonter la cri
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on du sentiment de notre communauté. Ce sentiment
existe
, il n’est pas une chose vague. C’est lui qui nous empêche de dire aux
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re d’un décret tue l’esprit de tolérance là où il
existe
, ou serve de prétexte facile à l’esprit d’intolérance. En Suisse, la
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on du sentiment de notre communauté. Ce sentiment
existe
, nous venons de le voir ; c’est lui, d’instinct, qui nous fait repous
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de « cadres européens ». Des dizaines d’instituts
existent
, mais ils s’ignorent mutuellement. La première tâche sera donc de dre
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ries de conclusions : les unes portant sur ce qui
existe
dans l’état de division dont nous souffrons, les autres sur ce qui pe
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créer par décrets l’unité de notre culture : elle
existe
, elle était aux origines, elle n’a cessé depuis de se reformer et de
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u naître, il est frappant de constater qu’il n’en
existe
pas un seul qui ait pour objet l’Europe comme unité. Les uns veulent
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que tel, d’une manière systématique ; et qu’il n’
existe
aucune institution capable de renseigner sur l’Europe en général, sur
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itutions demanderont des fonds, qui aujourd’hui n’
existent
pas. Ils pourraient facilement être créés par le blocage, au titre eu
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nge qu’on parle de « faire l’Europe », quand elle
existe
depuis tant de siècles. Mais l’expression se justifie sitôt que l’on