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r la propagande, mais on ne veut pas nier qu’elle
existe
et qu’elle joue — avec quel succès ! — contre tout ce que nous aimons
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ste, c’est l’évidence, mais le seul fait que nous
existons
dorénavant, me semble-t-il, peut rendre à beaucoup un espoir. Quelque
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fférer de son voisin et des modèles fournis. Il n’
existe
donc pas, il ne peut exister d’Européen moyen, résumant les vertus et
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modèles fournis. Il n’existe donc pas, il ne peut
exister
d’Européen moyen, résumant les vertus et les défauts contradictoires
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en soi, on en vient vite à ne plus savoir si elle
existe
ou non, si elle est légitime ou non comme idéal ou comme réalité. Mai
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les classes de la population ; une commune mesure
existait
entre les riches, les clercs et le peuple. Tout est changé aujourd’hu
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pas le même langage, la division en nations, qui
existe
depuis une centaine d’années, la division en langues, qui joue un rôl
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un rôle beaucoup plus vaste qu’au Moyen Âge. Il n’
existe
guère aujourd’hui dans nos pays qu’une seule forme de culture commune
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’est le sens de l’Europe. Pourtant, cette culture
existe
, elle se poursuit. Comment pourra-t-elle retrouver aujourd’hui sa fon
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tée dans les livres d’école depuis cent ans. Il n’
existe
pas de culture nationale, aucun historien sérieux ne peut défendre ce
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été installée à Luxembourg : c’est un fait, elle
existe
, et Anglais et Scandinaves — qui furent ses adversaires les plus abso
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rk et l’Autriche s’apprêtent à suivre. L’Europe n’
existe
pas, n’a jamais moins existé qu’aujourd’hui, affirmait le professeur
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à suivre. L’Europe n’existe pas, n’a jamais moins
existé
qu’aujourd’hui, affirmait le professeur Rappard, qui ajoutait : L’idé
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ntradictoires des Américains, les différences qui
existent
entre leurs gouvernements, leurs usages, leurs habitudes nous donnent
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decine et de la physique à la psychologie. Rien n’
existe
, au sens fort, en dehors de leur lutte, dont le réel figure la résult
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re simplement : « Pour ce qui me concerne, Dieu n’
existe
plus », car il n’y aurait là rien de nouveau : on retomberait au sple
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ence réelle. Il ne faut pas que Dieu et le diable
existent
, car alors la responsabilité de l’homme en pâtirait. Nous sommes donc
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r autant, n’allait pas jusqu’à nier que la vérité
existât
. La vérité n’est peut-être pas existentialiste. Dieu limite peut-être
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mme. Il suffit pour que Sartre décrète que Dieu n’
existe
pas, et bien plus, qu’il est mort. D’où peut lui venir cette passion
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l’homme. Il n’en résulte pas que Dieu ait cessé d’
exister
, d’aider l’homme ou de le juger. Et dans le fait, numériquement, il n
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signifie pas que l’unité millénaire de l’Europe n’
existe
plus. Ensuite, il faudrait distinguer entre nos divisions présentes e
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un rappel à l’histoire. Logique ou non, la Suisse
existe
, réfutation vivante de toutes les théories nationalo-totalitaires. Et
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us intéresse beaucoup… Le colonialisme européen n’
existe
plus que dans les dénonciations que récitent les Russes et leurs sate
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ur de justice et une Assemblée parlementaire, qui
existent
déjà : ce seraient en effet la Cour et l’Assemblée du plan Schuman. V
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r les esprits à l’État. La souveraineté absolue n’
existe
pas, et cependant la France existe bel et bien. On a défini la souver
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neté absolue n’existe pas, et cependant la France
existe
bel et bien. On a défini la souveraineté comme « la faculté pour un É
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nte morbide de perdre une puissance magique qui n’
existe
pas ! Il s’agit beaucoup moins de le réfuter que d’éviter d’exciter s
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économique est irréalisable au xxe siècle, et n’
existe
pas, même en URSS. Tout comme la souveraineté absolue, elle ne représ
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raison, c’est que les souverainetés nationales n’
existent
plus, comme je l’ai rappelé tout à l’heure. J’estime donc que les fé
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nde admettait, à ce moment, que les alliances qui
existaient
depuis des siècles entre les cantons souverains étaient trop lâches :
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des plus dangereux réflexes nationalistes. S’il
existait
vraiment des cultures nationales, il y aurait intérêt à favoriser leu
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s États actuels, pour l’excellente raison qu’elle
existait
bien avant eux. Elle a précédé de mille à deux-mille ans la tentative
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entielles, hors de quoi notre Suisse n’eût jamais
existé
! Car comment comprendre la Suisse sans la situer dans ses vraies dim
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odernes, en effet, depuis Rousseau, croient qu’il
existe
une sorte de nature normale, à laquelle la culture et la religion ser
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s causes, des raisons. Peut-être eût-il pu ne pas
exister
. En tout cas, il n’apparaît pas avant le xiie siècle. Mais Ovide, Pr
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t juste. Ces gens traversent le pays comme s’il n’
existait
pas, ils vont plus loin. Confirmation de la sentence ésotérique : l’œ