1
it ? Imagine-t-on Chateaubriand se demandant s’il
existe
pour lui « une possibilité de salut » comme écrivain, « un public, de
2
tre prudents. Trop tard, dites-vous. « L’Europe n’
existe
plus ». Les Russes et les Américains vont lui régler son compte, si c
3
rgument sera simple, le voici : Si notre Europe n’
existait
plus, si c’était vrai, vous ne pourriez plus même le dire, et cela po
4
y a donc encore un peu d’Europe vivante. L’Europe
existe
encore, là où le cri des hommes n’est pas étouffé dans leur bouche, o
5
onc à Lausanne, et nous en discuterons. (L’Europe
existe
encore, là où le dialogue existe.) Vous parlez de la « dernière illus
6
erons. (L’Europe existe encore, là où le dialogue
existe
.) Vous parlez de la « dernière illusion de l’Europe ». J’en vois une
7
amour, le monde ouvert à ceux qui s’ouvrent, cela
existe
… (2-3 février 1963)q Le problème « d’exprimer ce que cela veut dir
8
e ouvert à ceux qui s’ouvrent à ses risques, cela
existe
aussi, qui vous retient ? Écoutez Nietzsche : « Je veux que tu me dis
9
amour, le monde ouvert à ceux qui s’ouvrent, cela
existe
… », Gazette de Lausanne (supplément littéraire), Lausanne, n° 27, 2-3
11
ont. « Les modernes — écrivait-il — croient qu’il
existe
une sorte de nature normale, à laquelle la culture et la religion ser
12
es tout est sacré. La distinction sacré-profane n’
existe
pas, en ce sens que sagesse spirituelle, science ethnique et esthétiq
13
ar là sans doute toutes les synthèses imaginables
existent
déjà en puissance — et pas non plus qu’elle s’inscrive devant nous, s
14
ment y suppléer par les arts. 5. Européologie. Il
existe
dans la plupart de nos grandes universités des départements d’indiani
15
icaines, indaméricaines, indonésiennes, etc. Il n’
existe
pas, ni hors de l’Europe ni en Europe, de chaires d’études européenne
16
jamais cessé d’inventer un chemin qui ne pouvait
exister
que pour lui seul. De personne je ne suis à ce point sûr qu’il a touj
17
suisses romands ; pensez à Roud et Jaccottet. Il
existe
un filon de romantisme allemand qui nous est très proche et, chose cu
18
ns du mot que je viens de définir, l’Université n’
existe
plus. Ce qu’on persiste à décorer de ce nom n’est que la juxtapositio
19
s universités. 18. Il ne faut pas détruire ce qui
existe
— les écoles professionnelles (ou facultés) — mais éliminer ce qui em
20
es (ou facultés) — mais éliminer ce qui empêche d’
exister
bien (le micronationalisme cantonal, notamment) et ce qui fait croire
21
notamment) et ce qui fait croire que l’Université
existe
encore (routines, vanités, ignorance surtout, sans parler de la peur
22
er à volonté. Nul événement social ou politique n’
existe
en soi sans qu’on l’ait exprimé, nommé, écrit, avant ou après la date
23
r les moyens, ou nie que ces moyens puissent même
exister
. La plupart des conteurs et romanciers du xixe et du xxe siècle peu
24
ais une distinction entre unité et union. L’unité
existe
ou n’existe pas. L’union est ce que l’on peut bâtir. Non pas une unif
25
inction entre unité et union. L’unité existe ou n’
existe
pas. L’union est ce que l’on peut bâtir. Non pas une uniformité mais
26
ème. L’union mondiale ne sera concevable que s’il
existe
une solide fédération européenne. Ce sera le point d’accrochage d’une
27
e mais nécessaire, qu’on avait quelques chances d’
exister
. J’ai retrouvé la première lettre qu’il m’ait écrite, en 1926. M’ayan
28
n littéralement fondamentale qu’une unité de base
existe
, sur laquelle fonder cette union. Il s’agit de l’unité d’une culture,
29
e science certaine, c’est que les États-nations n’
existent
pas dans l’histoire de la culture, et que les « cheminements de l’esp
30
ières sans les apercevoir : dans ce plan, elles n’
existent
pas. Il n’y a pas de « cultures nationales », en dépit des manuels sc
31
ctuels et manuels ? — La notion d’« helvéticité »
existe-t
-elle ? Et si oui, dans le cas particulier qui nous préoccupe, cette «
32
lérer qu’un des deux termes. Car il faut que l’un
existe
pour que l’autre vive, et vice versa. L’éducation sera la résultante
33
e. Prenez le couple : la femme et l’homme doivent
exister
à la fois pour soi et pour l’autre, sans qu’il y ait confusion des de
34
e vous n’êtes jamais vraiment venu, n’avez jamais
existé
dans ce lieu. Tout ce qui touche à un centre et tout ce qui respire d