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est bien la vocation de l’Europe, et que l’Europe
existe
au plus haut point, comme entité spirituelle, dans les diversités qui
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ux pour nous. Avons-nous bien regardé les faits ?
Existe-t
-il vraiment deux blocs ? Une première différence saute aux yeux, qua
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turel. Mais elle ne pourra nous aider que si nous
existons
d’abord. Le seul choix qui nous reste ouvert, c’est donc celui de l’E
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s que ses applications, mais pourtant celles-ci n’
existeraient
pas sans celle-là. C’est pourquoi, dans notre tentative de définir l’
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vaut à nier l’Europe telle qu’elle a tout de même
existé
. Si l’on prétend que la seule chose sérieuse, c’est l’organisation éc
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l’abandon d’une souveraineté qui, dans le fait, n’
existe
plus, celui-là ferait mentir le nom de conservateur. Et quant aux lib
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te », dans l’état présent de l’Europe. Certes, il
existe
— et je crois la connaître — une doctrine orthodoxe du fédéralisme. E
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ependant, cette union resterait une utopie s’il n’
existait
, en deçà et au-delà de nos divisions actuelles, linguistiques, religi
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à un domaine trop étroit, de telle sorte qu’il n’
existe
pratiquement aucune institution européenne capable d’accomplir les tâ