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la religion d’Israël qui aurait donné au peuple l’
expression
légale de sa commune mesure : le Décalogue. Ainsi la fin crée ses moy
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alvin au cardinal Sadolet qu’on peut en trouver l’
expression
la plus forte et la moins équivoque. Sadolet chargé d’adresser une le
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rit, décourage le sens critique, décontenance les
expressions
les plus concrètes. Ainsi les mots perdent leur force et leur délicat
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e dès lors n’est pour eux que tromper un besoin d’
expression
qui n’a plus de mission réelle. C’est un jeu formel et précis, dont i
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d’une part les écrivains se mettent à raffiner l’
expression
propre de chaque chose séparée, au détriment de l’expression générale
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propre de chaque chose séparée, au détriment de l’
expression
générale, d’autre part, la grande masse des usagers de la langue cess
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ulu en prévoir l’irrationnelle nécessité. Faute d’
expressions
orthodoxes pour l’exprimer ou l’inventer, on chercha des modèles et d
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i le mythe de l’homme nouveau qui lui fournit son
expression
en même temps que son déguisement. Mythe plus vaste et plus vague que
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uvons le trouver. Mais il s’agit de prendre cette
expression
dans son sens le plus littéral. Par acte de foi, je n’entends pas, co
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question de mots, au sens précis et décisif de l’
expression
. Si nous ne partons pas, dès nos premières démarches, d’une définitio
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n inévitable, d’un héritage à recueillir, selon l’
expression
même de Marx. « Marx, révolutionnaire mort jeune », a-t-on écrit avec
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our justifier la revendication du minimum de vie,
expression
par ailleurs hautement révélatrice78. Seuls les bourgeois de toutes c
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rer les plus complexes neurasthénies. 78. Cette
expression
, en elle-même déplorable, désigne une revendication que tout homme ra
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licables, parce qu’elles n’assument pas dans leur
expression
même, la coexistence concrète des éléments contradictoires de l’être8
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e. Sixième vertu : d’un certain ascétisme de l’
expression
De tout ce qui précède, et surtout du dernier paragraphe, résulten
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ues conséquences importantes pour le langage et l’
expression
en général. Le souci de savoir ce qu’on dit est un des moindres de l’
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e corps de l’idée. Acceptons provisoirement cette
expression
douteuse, si elle peut attirer l’attention sur le rapport de vie ou d
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de toute existence, et par exemple à l’acte de l’
expression
, à la parole qui scande notre durée muette et qui témoigne de notre h
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un seul geste, deux aspects du réel, l’être et l’
expression
, entre lesquels le temps, l’espace et toutes les limitations qui comp
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créent sans cesse une différence. Que l’être et l’
expression
ne soient point séparables, c’est une des exigences constitutives de
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rmes à sa nature originelle. Mais que l’être et l’
expression
, en fait, aient été et soient de plus en plus séparés, que le langage
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ons. ⁂ Mais revenons au problème particulier de l’
expression
. Le donné, ou l’abandonné, ou encore les résultats présents de la sép
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borde infiniment le domaine, ici symbolique, de l’
expression
: il devient ce qu’on pourrait appeler le problème de l’hypocrisie de
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rien de plus que les personnes : elle n’est que l’
expression
des rapports personnels. Elle a son centre en chacune des personnes q
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nous avons essayé d’en surprendre le fait dans l’
expression
écrite. Beaucoup de lettrés, peut-être aussi quelques primaires, se f
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Évidemment, il ne suffirait pas d’améliorer cette
expression
pour la rendre active ! Mais sa forme même démontre ‘que ceux qui l’o