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sens même l’est en partie. Il se présente comme l’
expression
tout anonyme de réalités collectives, ou plus exactement : communes.
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ssion, la tue. Mais l’épée nue n’est pas encore l’
expression
décisive du désir sombre, de la fin même de la passion (au double sen
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un seul geste ou une seule métaphore à la fois l’
expression
de l’objet désiré et l’expression de ce qui condamne ce désir. Ainsi
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ore à la fois l’expression de l’objet désiré et l’
expression
de ce qui condamne ce désir. Ainsi l’interdiction reste affirmée, et
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étorique chevaleresque. L’avantage de ces modes d’
expression
saute aux yeux. La magie persuade sans donner de raisons, voire dans
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trouvé du côté de l’Asie ses plus hautes et pures
expressions
. J’entends parler d’une forme de mystique à la fois dualiste dans sa
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iciennes. L’homme le plus simple use couramment d’
expressions
et de notions qui remontent à Platon.26 » Mais il en abuse dans le se
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on était de voiler la pensée sous l’ambiguïté des
expressions
» (Jeanroy). Est-ce vraiment si « curieux » cette prudence, en cette
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our divin les formules consacrées par l’usage à l’
expression
de l’amour humain.56 » Le trobar clus ne serait ainsi qu’un jeu litté
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ut voir, lui aussi, dans la lyrique courtoise une
expression
de sentiments religieux de l’époque58, Jeanroy écrit : « Dans ces aff
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it pas ainsi : chez les poètes de cette époque, l’
expression
du désir charnel est si vive et parfois si brutale qu’il est vraiment
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rsqu’il est obligé de reconnaître l’équivoque des
expressions
courtoises et leurs résonances mystiques. « Il est certain — doit-il
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teur louant une Dame unique !) Où est alors cette
expression
« vive et brutale » d’un désir évidemment charnel ? Dans la crudité d
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nu du changement de registre qui s’opère dans les
expressions
poétiques de l’amour courtois, lorsqu’on passe du Midi des troubadour
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ire au terme d’une initiation convenable ? 43. L’
expression
de « parfaits » ne se trouve d’ailleurs que dans les registres de l’I
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fane, sera tenté de voir dans cette même phrase l’
expression
de la passion qu’il aime : celle qu’on goûte et savoure en soi, dans
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lus haute joie mystique qui figure pour Eckhart l’
expression
authentique de l’union divine, mais bien l’Agapè, dont ne parlent et
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es dangers de la « luxure spirituelle ». (C’est l’
expression
de saint Jean de la Croix.) Or tous les deux en parlent avec une libe
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» des passions sensuelles, mais simplement que l’
expression
habituelle de ces passions, créée d’ailleurs par une mystique, convie
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, créée d’ailleurs par une mystique, convient à l’
expression
de l’amour spirituel qu’ils vivent. Et elle convient même d’autant pl
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s vivent. Et elle convient même d’autant plus à l’
expression
des rapports « malheureux » entretenus par l’âme et son Dieu, qu’elle
22
n sent ici à quelle profondeur l’amour-passion, l’
expression
et le mensonge se trouvent liés. Et n’est-elle pas typique de toute p
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sur les sources de sainte Thérèse, IVe partie : l’
Expression
de l’amour divin. 111. Travaux de Max Nordau, Krafft-Ebing, Murisier
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sur la métaphore. 114. Comme le font croire des
expressions
courantes telles que « aveuglé par la passion », « fou d’amour ». 11
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aient jamais entendu parler d’amour. ⁂ Passion et
expression
ne sont guère séparables. La passion prend sa source dans cet élan de
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l’Église les traque, aient cessé de recourir à l’
expression
littéraire de leur religion. Le catharisme se cachera désormais dans
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s’est alors trouvée réduite à une simple forme d’
expression
, c’est-à-dire à une rhétorique. Mais automatiquement, cette rhétoriqu
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contraires ; en termes de l’art : le contrepoint.
Expression
d’un dualisme douloureux, permanent au niveau de la vie, mais qui s’é
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istan et celui de Don Juan n’ont pu recevoir leur
expression
achevée que dans la forme de l’opéra. Si Mozart et Wagner nous ont do
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st en vertu de l’affinité originelle de ce mode d’
expression
et des sujets qu’ils surent choisir. La musique seule peut bien parle
31
tion d’agir, non les objets. Achèvement désigne l’
expression
totale d’un être, d’un mythe ou d’une œuvre ; d’autre part, désigne l
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on bourgeoise de la passion, visant à recréer une
expression
conventionnelle, donc admissible par l’ordre social, — ce fut le théâ
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erait aux bêtes fauves. Descendre au-dessous de l’
expression
créée et réglée par l’esprit (même si l’esprit, comme je le crois, no
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tion ne suffisent à déterminer l’usage précis des
expressions
guerrières dans la littérature érotique d’Occident. Ce qui explique t
35
ui semble faire partie du domaine de l’éthique… L’
expression
et la satisfaction du désir, qui paraissent toutes deux impossibles s
36
n ». L’État était devenu une œuvre d’art, selon l’
expression
de Burckhardt. La guerre elle-même s’était civilisée, dans toute la m
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la puissance anarchique un cadre et des moyens d’
expression
rituels. Et c’est bien ce qui se vérifie dans le cas du xviie siècle
38
l ne s’agissait guère que de rationaliser. Mais l’
expression
(méprisante !) est bien typique de la psychologie qui apparaîtra dès
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— la passion a cherché et trouvé d’autres modes d’
expression
en actes. Elle y était d’ailleurs contrainte par la dépréciation des
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gît à terre, de qui est couché au-dessous (cf. l’
expression
« avoir le dessous »). Rappelons aussi le symbolisme de la Tour assié
41
e la Tour assiégée dans le Roman de la Rose, et l’
expression
« se faire des alliés dans la place ». 165. Rodomontades espagnoles
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irréelle mais signifiante, qu’est la moyenne des
expressions
typiques de l’amour à une époque donnée — aussi irréelle et aussi sig
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ocial qui permettait et exigeait la guerre, comme
expression
du vouloir-vivre collectif184. Mais le fondement de ces trois refus é
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orale. Ce qui, pour le croyant manichéen, était l’
expression
dramatique du combat de la foi et du monde, devient alors pour le lec
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ante, et dont l’autre dérive d’une hérésie dont l’
expression
« essentiellement lyrique » nous parvient totalement profanée, et par
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ces contraintes que le mythe puisait ses moyens d’
expression
(comme on l’a vu au Livre I). Or voici que ces contraintes ou se relâ
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rgeoise ». (On n’ignore pas le sens marxiste de l’
expression
.) Vingt ans plus tard, le « redressement des mœurs » s’est opéré, non
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sirable, seulement ce geste involontaire ou cette
expression
fascinante, mais il pressent, à peine tenté, le mystère difficile et
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ans les deux cas, malgré d’apparentes analogies d’
expression
. M. Gilson conclut qu’il ne peut donc s’agir que « de deux produits i
50
p. 195). L’amour courtois serait au contraire « l’
expression
poétique de la concupiscence » (p. 200). Certes, une opinion assez ré
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int Jean de la Croix, reprendront bel et bien les
expressions
des troubadours, et souhaiteront d’être libérés des tourments de l’am
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eur (ce sont les parents de Tristan) accumule les
expressions
religieuses les plus insistantes : Alors la vraie Minne La fougueuse
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l préciser qu’à mon sens, ce sont précisément les
expressions
par trop raffinées de l’amour qui sont les plus suspectes chez les tr