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ne saurait mieux trahir que la retenue même de l’
expression
. C’est pourquoi nous l’éprouvons plus vivement dans certains passages
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e la magie, reniée extérieurement au profit d’une
expression
« utile », renaît comme libérée intérieurement au « jour nouveau ». L
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crit « le comique infini ». Il faut risquer cette
expression
: le rire de la charité. « Le christianisme a découvert une misère do
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a vie. Mais encore faut-il se garder d’entendre l’
expression
au sens des romantiques. Je suis sujet, mais il reste à savoir d’où v
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rontés, dans ces pages, que par le biais de leurs
expressions
: là où leurs expériences deviennent comparables, soit qu’elles s’opp
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discipline de l’esprit, mieux : une éthique de l’
expression
. Tantôt civilité très raffinée, ou stricte austérité du verbe. Le cal
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bjets qui le délimitent. Le visage est vision et
expression
: œil et bouche ; il est aussi élaboration et exécution : front et me
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u de la bouche.) Quel est, en somme, le rôle de l’
expression
, sinon de montrer surtout ce qui se cache, et de le montrer justement
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etrouve leur raison d’être, les pousser jusqu’à l’
expression
de leur nature primitive, produire au jour leur forme restaurée, — c’
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ceci nous amène au problème central : celui de l’
expression
d’un indicible. Il nous faut dépasser ici le domaine circonscrit du r
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cinant de tout jaillissement du langage, de toute
expression
littéraire. « Où trouver les mots ? », gémissent-ils. La plainte est
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vèle une maladie de la personne. Le paradoxe de l’
expression
d’un Indicible est tellement essentiel au romantisme qu’il explique,