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ine le cœur, et elle ne s’inquiète pas du sexe (l’
expression
« vie sexuelle » est encore impensable). Les instincts sont classés,
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de réalités qui n’existent vraiment que dans leur
expression
. Mais la plupart des mythes agissant dans nos vies ont été exprimés a
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on vient de citer, relativement récents dans leur
expression
culturelle, sont très largement antérieurs à nos problèmes individuel
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conduite, impulsion, sentiment ou ambition, à son
expression
littéraire ou musicale ou picturale, c’est-à-dire au langage en génér
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meilleur conducteur et le meilleur excitant de l’
expression
. Semblable en cela (comme par bien d’autres traits) à la guerre des é
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apparences quotidiennes, mais par leur pouvoir d’
expression
du sacré et de l’âme ; non par leur valeur figurée, mais par leur val
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’âme, par exemple, et elle n’existe pas avant son
expression
; elle n’est pas en réserve dans l’inconscient. 12. Les mythes ne jo
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it des parallèles en d’autres temps, ses moyens d’
expression
, eux, sont sans précédent. La culture commercialisée, qui est son véh
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si directement. Ce qui se trouve libéré, c’est l’
expression
, la manière de parler des choses de l’amour, de spéculer à leur propo
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ans le sens religieux que lui donnent tant de nos
expressions
courantes, comme « belle âme », ou « salut des âmes », ou « immortali
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r l’un et l’autre la pensée est une passion, et l’
expression
totale de la passion ne peut être que musicale. « Par la musique, les
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l’esprit comme étant ce que l’esprit exclut », l’
expression
de Don Juan ne peut être que musicale. Et c’est pourquoi le seul Don
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une pauvre fille. Don Juan est convaincu que « l’
expression
véritable de la femme consiste en sa volonté d’être séduite… C’est po
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. L’une et l’autre excluent le mariage, « suprême
expression
de l’amour », à laquelle il a dû renoncer pour une raison qui reste s
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inct qui, élevé au rang d’inclination, trouve son
expression
suprême, unique et absolue, poétiquement absolue, dans le fait qu’il
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le évangélique — ne saurait être à son tour que l’
expression
de l’esprit en tout homme. Seul donc celui qui s’est connu et accepté
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que l’un trouve dans le Don Giovanni de Mozart l’
expression
parfaite et unique de la spontanéité passionnée, l’autre ne veut pren
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dre à témoin que le seul Tristan de Wagner, comme
expression
exemplaire du mythe et de la musique dionysiaque. L’un et l’autre tie
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l’essence de la musique, en laquelle l’un voit l’
expression
de la spontanéité sensuelle, et l’autre l’expression de « l’esprit di
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ression de la spontanéité sensuelle, et l’autre l’
expression
de « l’esprit dionysien », de la spontanéité orgiastique. Pour l’un e
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raisons humaines d’aimer. Dans la pureté de leur
expression
mythique, l’extraversion de Don Juan et l’introversion de Tristan ané
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t l’idée même d’orthodoxie. Il nie vivement que l’
expression
d’orthodoxie protestante puisse avoir un sens. Le protestant, pour lu
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croire ce qu’elles nous disent… ». Il a pris une
expression
angoissée et crispée. « Je vous parle très sincèrement, je vous parle
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au sens littéral Gide l’a payée de sa personne. L’
expression
, pour être toute faite, est pourtant fausse. C’est l’âme de Gide qui
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où chaque interlocuteur, tour à tour, atteint à l’
expression
la plus virulente de sa vérité — si bien que la conclusion ne peut êt
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salis, tongue in the cheek — quelle serait donc l’
expression
française ? — amusé de retrouver en moi cette persistance du premier
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olle aux autres »… Je ne fais ici qu’énumérer les
expressions
souvent répétées, mais de plus en plus sévères à mesure que le temps
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quel point cette forme de l’amour est liée à ses
expressions
. La passion et l’amour mystique, l’érotisme et l’amour du prochain, s