1
Le bon vieux temps présent 19 mars 1939 « Le
Führer
a passé la nuit au Hradschin. » Après Vienne, avec Prague, c’est une
2
phrase, dont on croirait qu’elle concerne quelque
Führer
, et non le roi : « Tout l’État est en lui, en lui est la puissance, e
3
de ce mot Kampf s’explique facilement : c’est le
Führer
qui l’a introduit dans nos habitudes de langage, avec sa fameuse auto
4
la religion nouvelle. Par exemple un discours du
Führer
à son peuple. Je roulais ces pensées, hier soir, debout parmi la foul
5
rches, depuis quatre grandes heures, l’arrivée du
Führer
. Et au-dehors, battant les murs de la halle, cent-mille hommes et fem
6
hors. Le journal de ce matin écrit : « Lorsque le
Führer
s’écria : Je ne puis vivre que si ma foi puissante dans le Peuple all
7
l’obscur et puissant esprit de la nation, que le
Führer
est venu incarner, lui le pur, le simple, l’ami et le libérateur invi
8
a politique nationale-socialiste, c’est-à-dire au
Führer
en personne. En fait, il ne s’agissait pas d’élections, au sens parle
9
au peuple allemand comme un acte démocratique. Le
Führer
, dans plusieurs de ses discours, a longuement insisté sur ce point. L
10
vous vien[ne] de lui demander les siens. Mais le
Führer
a prévu l’objection, et il la réfute d’avance avec un sens démagogiqu
11
n’y a pas un Paradis à venir sur cette terre, le
Führer
s’il n’y a pas l’Empire populaire. Le signe irréfutable de la présenc
12
akiste. Il n’eût tenu qu’à lui de se faire nommer
Führer
… Quatre ans plus tard, Mussolini marche sur Rome : lui seul a su mâte
13
de l’ordre social et politique nouveau. » — « Le
Führer
est le Parti, le Parti est le Führer. » — « Parti et État sont une se
14
au. » — « Le Führer est le Parti, le Parti est le
Führer
. » — « Parti et État sont une seule et même chose. » — « Hitler est l
15
ment, au service du Parti, qui selon la parole du
Führer
est « la volonté organisée de la nation ». Dans les deux régimes, on
16
scité par une formidable majorité de la nation. «
Führer
» signifie d’ailleurs, littéralement, guide et non chef. (Dux, duc, H
17
les se définissent d’un seul mot : le Plan, ou le
Führer
, ou le Parti. Or, tout le monde sent et sait très bien que ce mot n’e
18
atin du xve siècle, le Plan russe, le concept de
Führer
. Cependant, une mesure n’est rien, et ses symboles ne signifient rien
19
n’y a pas un Paradis à venir sur cette terre ; le
Führer
s’il n’y a pas une religion de la Nation. Le signe irréfutable de la
20
de l’ordre social et politique nouveau. » — « Le
Führer
est le Parti, le Parti est le Führer. » — « Parti et État sont une se
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au. » — « Le Führer est le Parti, le Parti est le
Führer
. » — « Parti et État sont une seule et même chose. » — « Hitler est l
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ment, au service du Parti, qui selon la parole du
Führer
est « la volonté organisée de la nation ». Dans les deux régimes, on
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scité par une formidable majorité de la nation. «
Führer
» signifie d’ailleurs, littéralement, guide et non chef. (Dux, duc, H
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les se définissent d’un seul mot : le Plan, ou le
Führer
, ou le Parti. Or, tout le monde sent et sait très bien que ce mot n’e
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atin du xve siècle, le Plan russe, le concept de
Führer
. Cependant, une mesure n’est rien, et ses symboles ne signifient rien
26
n’y a pas un Paradis à venir sur cette terre ; le
Führer
s’il n’y a pas une religion de la Nation. Le signe irréfutable de la
27
al Faupel fait un rapport des plus pessimistes au
Führer
sur le rendement du matériel allemand. Des volontaires anglais, qui o
28
mythes de la gauche et de la droite, divinité du
Führer
, omniscience du Duce, etc.) Toutes ces puissances mythiques deviennen
29
mythes de la gauche et de la droite, divinité du
Führer
, omniscience du Duce, etc.) Toutes ces puissances mythiques deviennen
30
’importe que Staline se conduise comme le premier
Führer
venu : il dit que c’est au nom des libertés prolétariennes. Cela chan
31
ans les « démocraties de l’Ouest » — comme dit le
Führer
— et qui consiste à biaiser avec les difficultés, à masquer les antag
32
e attend de la France, en vérité, ce n’est pas un
Führer
de plus, mais au contraire, c’est la solution des problèmes que d’aut
33
oudre, ont essayé de supprimer en se donnant à un
Führer
. Ce que le monde attend de la France, c’est une audace libératrice. L
34
istes, que vous mettiez tout votre espoir dans le
Führer
ou au contraire dans le Père des peuples — c’est le nom que se fait d
35
mmortel de la nation. M. Goebbels s’adresse à son
Führer
dans le langage même du piétisme : Dans notre profond désespoir, s’é
36
is ailleurs, sous la même plume : La foi dans le
Führer
est entourée, on pourrait presque dire, d’une mystique mystérieuse et
37
autre chef du parti va plus loin : La volonté du
Führer
, écrit-il, est est effectivement la volonté de Dieu. Et M. Goering d
38
s croyons avec la même conviction profonde que le
Führer
est infaillible dans toutes les matières qui concernent les intérêts
39
nts. Si vous dites à un hitlérien qu’il adore son
Führer
comme un dieu, il protestera énergiquement. Il vous affirmera peut-êt
40
iavélisme du Duce, ou au programme hétéroclite du
Führer
qu’ils le doivent. Mais bien à une poussée religieuse, inconsciente e
41
de liberté et de responsabilité morale. Quand le
Führer
réclame la liberté pour les Allemands, cela ne signifie pas du tout q
42
qu’elles soient… » Ce sont les propres termes du
Führer
, je le répète. Dès lors, tout ce que morale et religion condamnent da
43
ibre, mais tout marche. Plus de discussions. Le «
Führer
d’entreprise » n’a pas le droit de renvoyer ses ouvriers, mais ceux-c
44
ux, vous ? Quel âge avez-vous ? — 27 ans. Mais le
Führer
l’a bien dit, l’autre jour : les hommes qui avaient plus de vingt ans
45
es rouges annonçaient pour le surlendemain : « Le
Führer
parle ! » On plantait des mâts sur les places. On installait des haut
46
une foule ? L. hoche la tête : — Allez écouter le
Führer
, nous en reparlerons demain. Seulement allez-y tout de suite, car les
47
de SA et de SS y sont déjà rangés, immobiles. Le
Führer
viendra au balcon à 11 heures. D’ici là, ces hommes ne bougeront pas.
48
et légal, qui a jeté l’Autriche dans les bras du
Führer
. Mais c’est l’attraction passionnée qu’exerce une religion naissante,
49
ulièrement, une extension précise des pouvoirs du
Führer
, une consolidation de son prestige. On ne voit aucune raison pour qu’
50
que soit donc la volonté consciente et avouée du
Führer
et du peuple, il n’y a pas de raison de penser que l’aventure puisse
51
à la passion : l’idée de nation symbolisée par le
Führer
. D’abord on prive la femme de son auréole romantique : on la réduit à
52
re-t-il, ou va marcher. Plus de discussions. Le «
Führer
d’entreprise » n’a pas le droit de renvoyer ses ouvriers, mais ceux-c
53
chérissent un anti-Führer, qui fera mieux que le
Führer
des goyes. Mais la plupart de ceux que l’on voit encore dans un café
54
ulgarisé du capitaliste insolent. Goebbels et les
Führers
locaux n’ont pas eu de peine à concentrer sur eux la haine envieuse q
55
peu avant le début du semestre, une ordonnance du
Führer
de l’Instruction publique a déclaré dissous et illégaux tous les « co
56
ux, vous ? Quel âge avez-vous ? — 27 ans. Mais le
Führer
l’a bien dit, l’autre jour : les hommes qui avaient plus de vingt ans
57
uoi qu’il en soit, vous ne pouvez pas nier que le
Führer
fait de la grande politique ! Je lui pose la question de l’Anschluss.
58
se, nous avons déjà assez de catholiques, seul le
Führer
y pense, etc.) — L’Anschluss ? dit notre hôte. Cela se fera si vite q
59
sme à vous expliquer leur situation, telle que le
Führer
l’a révélée à leur raison. Ils vous expliquent les lois biologiques d
60
précise opportunément le sens des déclarations du
Führer
, lorsqu’il se donne pour le protecteur de la « religion » contre les
61
de ce mot Kampf s’explique facilement : c’est le
Führer
qui l’a introduit dans nos habitudes de langage, avec sa fameuse auto
62
eur, sans comprendre. Ce doit être le discours du
Führer
. Personne dans la maison ne répond plus aux sonneries, et toutes les
63
ers de publicité d’énormes affiches rouges : « Le
Führer
parle ! » C’est pour après-demain, à la Festhalle. Les places sont dé
64
une foule ? L. hoche la tête : — Allez écouter le
Führer
, nous en reparlerons demain. Seulement allez-y tout de suite, car les
65
de SA et de SS y sont déjà rangés, immobiles. Le
Führer
viendra au balcon à 11 heures. D’ici là, ces hommes ne bougeront pas.
66
36 Le journal de ce matin écrit : « Lorsque le
Führer
s’écria : Je ne puis vivre que si ma foi puissante dans le Peuple all
67
aiment déjà. Hitler. — On me questionne sur le
Führer
. Je ne suis pas son confident. Et vous avez les journalistes… Je l’ai
68
s de circulation et des erreurs de l’histoire. Le
Führer
déclarait un jour qu’il ne craint pas les Ravaillac, parce que sa mis
69
dent de douter. Dites-vous encore que j’admire le
Führer
? Laissez-moi plutôt admirer la convergence providentielle de sa puis
70
u regard de l’amour que le grand nombre a voué au
Führer
. Que voulez-vous, M. Hitler persuade mieux que M. Sarraut. Je ne dis
71
sique du chef local, anthologie de « paroles » du
Führer
. Mais voici qu’on annonce un jeu radiophonique. Chœur parlé : « Nous
72
martelées de bottes, ou comme un hymne sacral au
Führer
sous les voûtes d’une halle sonore — quand il monte et se perd dans u
73
que Niemöller est déclaré prisonnier personnel du
Führer
pour dix ans. 18. Voir l’Appendice I. a. On a conservé la graphie
74
uvent aimer cela. Je l’ai compris en entendant le
Führer
; par ce frisson de l’horreur sacrée. Si l’on n’a pas senti cela, je
75
et légal, qui a jeté l’Autriche dans les bras du
Führer
. Mais c’est l’attraction passionnée qu’exerce une religion naissante,
76
ulièrement, une extension précise des pouvoirs du
Führer
, une consolidation de son prestige. On ne voit aucune raison pour qu’
77
que soit donc la volonté consciente et avouée du
Führer
et du peuple, il n’y a pas de raison de penser que l’aventure puisse
78
stes ou porteurs de notre conception du monde… Le
Führer
en effet a déclaré à la journée du Parti de 1935 : « Le national-soci
79
me allemande dans l’esprit et selon la volonté du
Führer
… Le Führer au cours d’une séance spéciale, qui n’a pas duré moins de
80
e dans l’esprit et selon la volonté du Führer… Le
Führer
au cours d’une séance spéciale, qui n’a pas duré moins de 7 heures, a
81
xpose, mais la position officielle du Parti et du
Führer
. » À la suite de ce discours, l’étudiant et deux de ses camarades all
82
a politique nationale-socialiste, c’est-à-dire au
Führer
en personne. En fait, il ne s’agissait pas d’élections, au sens parle
83
, après le 7 mars, comme un acte démocratique. Le
Führer
, dans plusieurs de ses discours, a longuement insisté sur ce point. L
84
idée vous vint de lui demander les siens. Mais le
Führer
a prévu l’objection, et il la réfute d’avance avec un sens démagogiqu
85
Tchèques ont donné prétexte au chantage brutal du
Führer
. L’abdication des « démocraties de l’Ouest » traduit, entre autres, l
86
ppliquer avec rigueur. Personne ne sut opposer au
Führer
l’idéal qui avait fait jusqu’alors la force et l’équilibre dynamique
87
les soutiens de M. Franco, qui sont le Duce et le
Führer
, ne le soutiennent vraiment qu’au nom du Christ ? Pourquoi donc ces d
88
sonnes, de personnalités — des milliers de petits
Führer
— mais c’est l’État et sa mystique qui les créent. On ne leur laisse
89
un camp de concentration, prisonnier personnel du
Führer
, ce n’est point parce qu’on lui reproche son énergie ou ses talents,
90
ui est de prêcher l’Évangile. — Vous voyez que le
Führer
sait parfaitement opérer, dans le concret, la distinction entre perso
91
moi que le jour où j’ai assisté à un discours du
Führer
, en présence de 40 000 personnes. Mais, ce jour-là, ce fut pour moi f
92
une foule ? » Il m’a répondu : « Allez écouter le
Führer
, nous en reparlerons ensuite ». Est-ce donc une révélation que de voi
93
et légal, qui a jeté l’Autriche dans les bras du
Führer
. Mais c’est l’attraction passionnée qu’exerce une religion naissante,
94
La grande majorité des Français pensent que le
Führer
est un végétarien belliqueux qui ressemble à Charlie Chaplin et qui e
95
ajorité des Allemands pensent au contraire que le
Führer
est un homme simple et bon, quoique énergique, sorti du peuple, assoi
96
arrive bien souvent qu’un Allemand dise : « Si le
Führer
savait cela, tout changerait ! » C’est ainsi que le peuple parlait du
97
jours besoin d’intelligence. Or, on doit tenir le
Führer
pour un génie, dans un certain sens, bien précis : c’est un homme qui
98
ler, est actuellement « prisonnier personnel » du
Führer
pour dix ans. Cas unique, à ma connaissance, et qui revêt une signifi
99
e bon vieux temps présent (20 mars 1939)b « Le
Führer
a passé la nuit au Hradschin. » Après Vienne, avec Prague, c’est une
100
rands meneurs, et l’heure des Guides. Un Duce, un
Führer
vont se dresser et nous cingler de grosses ironies. Nous avons perdu
101
(d’où guyon : guide, en vieux français) c’est le
Führer
qui détient les secrets d’initiation à la voix divinisante. 160. Hér
102
e à la passion l’idée de nation symbolisée par le
Führer
. D’abord on prive la femme de son auréole romantique : on la réduit à
103
ns l’hypnose des fêtes sacrales organisées par le
Führer
, au rythme lent et envoûtant des défilés et des tambours pendant des
104
seudo-mysticisme romantique détermine l’action du
Führer
et son pouvoir hypnotique sur les masses. Les apparences de Realpolit
105
notre politique est une politique d’artistes. Le
Führer
est un artiste de la politique. Les autres hommes d’État sont seuleme
106
ous avons tout à craindre des « inspirations » du
Führer
, mais que pourrait produire un réveil brusque ? Cette maladie demande
107
(d’où guyon : guide, en vieux français) c’est le
Führer
qui détient les secrets d’initiation à la voix divinisante. 178. Hér
108
e à la passion l’idée de nation symbolisée par le
Führer
. D’abord on priva la femme de son auréole romantique : on la réduisit
109
(d’où guyon : guide, en vieux français) c’est le
Führer
qui détient les secrets d’initiation à la voie divinisante. 166. Scè
110
e à la passion l’idée de nation symbolisée par le
Führer
. D’abord on priva la femme de son auréole romantique : on la réduisit
111
, Niemöller est-il bon luthérien ? Oui ou non, le
Führer
est-il né catholique ? Oui ou non, le second a-t-il fait emprisonner
112
u salut qui nous est promis ! 9 juin 1939 « Notre
Führer
fait une politique d’artiste ! », a proclamé M. Goebbels. Voilà qui d
113
plutôt de personnalités — des milliers de petits
Führer
— mais c’est l’État et sa « mystique » qui les créent. On ne leur lai
114
un camp de concentration, prisonnier personnel du
Führer
, ce n’est point parce qu’on lui reproche son énergie ou ses talents,
115
ui est de prêcher l’Évangile. — Vous voyez que le
Führer
sait parfaitement opérer, dans le concret, la distinction entre perso
116
ortants. Il suffit d’oublier, par exemple, que le
Führer
autrichien n’est pas né luthérien mais catholique ; que son mouvement
117
rait tuer pour Hitler », car l’ambition réelle du
Führer
, croyait-il, était d’appliquer le programme communiste. (Je donne cet
118
plutôt de personnalités — des milliers de petits
Führer
— mais c’est l’État et sa « mystique » qui les créent. On ne leur lai
119
un camp de concentration, prisonnier personnel du
Führer
, ce n’est point parce qu’on lui reproche son énergie ou ses talents,
120
ui est de prêcher l’Évangile. — Vous voyez que le
Führer
sait parfaitement opérer, dans le concret, la distinction entre perso
121
s individuelles sur la Nation, représentée par le
Führer
et le Parti. C’est à l’examen de la seconde thèse que je voudrais con
122
hnique de l’hypnose collective ; à l’époque où le
Führer
tint ses discours les plus importants, il créa un nouveau genre de mi
123
thousiaste, aux forces obscures manipulées par le
Führer
. 2. Que la démoralisation de la jeunesse allemande, dans le domaine s
124
l’édifice totalitaire. Sur ce pinacle se tient le
Führer
. C’est lui personnellement qui polarise toute la passion allemande, e
125
on allemande, et la nationalise. Les relations du
Führer
et de la masse allemande m’ont toujours semblé procéder d’une sorte d
126
Notre politique est une politique d’artiste ! Le
Führer
est un artiste en politique. Les autres hommes d’État sont plutôt des
127
roient qu’Hitler est le diable en personne. Si le
Führer
était le diable ou l’Antéchrist, ce serait peut-être un peu trop simp
128
nde. Et, qu’on me pardonne, si le diable était le
Führer
, il ne serait qu’un assez pauvre diable. Quand nous nous figurons qu’
129
abolique. Et je vois peu d’aspects de l’action du
Führer
qui ne portent en évidence l’insigne satanique. 16. Le diable en c
130
s de circulation et des erreurs de l’histoire. Le
Führer
déclarait un jour qu’il ne craint pas les Ravaillac, parce que sa mis
131
naire, l’effrayant, c’est de voir à quel point le
Führer
, le « guide », le directeur de l’inconscience allemande, est en même
132
up ont découvert le sens de cette parole quand le
Führer
est entré dans Paris. Pour ma part, j’écrivis ce jour-là une page qui
133
st pas l’aspect le moins diabolique de l’œuvre du
Führer
, que le caractère de châtiment sans pitié des faiblesses du monde mod
134
. Le Faussaire Beaucoup de gens pensent que le
Führer
doit être très méchant pour faire ainsi la guerre à tout le monde. Ma
135
verse, le point où nos accusations, délaissant le
Führer
et les siens, vont porter de plein fouet contre nous-mêmes. Beaucoup
136
dénoncer, mis en œuvre cette fois non plus par le
Führer
, mais par le Prince de ce monde et par Légion lui-même. « Voyez, je n
137
erwache ! — Allemagne, réveille-toi ! hurlait le
Führer
, au moment même où il plongeait son peuple dans le cauchemar de l’hyp
138
ont cru voir en lui le diable en personne. Si le
Führer
était le diable ou l’Antéchrist, ce serait peut-être un peu trop simp
139
nde. Et, qu’on me pardonne, si le diable était le
Führer
, il ne serait qu’un assez pauvre diable. Quand nous nous figurons qu’
140
abolique. Et je vois peu d’aspects de l’action du
Führer
qui ne portent en évidence l’insigne satanique. 18. Le diable en
141
circulation et des erreurs de l’histoire. Mais le
Führer
déclarait un jour : Je ne crains pas les Ravaillac, parce que ma miss
142
naire, l’effrayant, c’est de voir à quel point le
Führer
, le « guide », le directeur de l’inconscience allemande, est en même
143
up ont découvert le sens de cette parole quand le
Führer
est entré dans Paris. Pour ma part, j’écrivis ce jour-là une page qui
144
st pas l’aspect le moins diabolique de l’œuvre du
Führer
, que le caractère de châtiment sans pitié des faiblesses du monde mod
145
re Beaucoup de gens pensaient vers 1940 : « Le
Führer
doit être très méchant pour faire ainsi la guerre à tout le monde ».
146
erwache ! — Allemagne, réveille-toi ! hurlait le
Führer
, au moment même où il plongeait son peuple dans le cauchemar de l’hyp
147
ont cru voir en lui le diable en personne. Si le
Führer
était le diable ou l’Antéchrist, ce serait peut-être un peu trop simp
148
nde. Et, qu’on me pardonne, si le diable était le
Führer
, il ne serait qu’un assez pauvre diable. Quand nous nous figurons qu’
149
abolique. Et je vois peu d’aspects de l’action du
Führer
qui ne portent en évidence l’insigne satanique. 18. Le diable en c
150
circulation et des erreurs de l’Histoire. Mais le
Führer
déclarait un jour : Je ne crains pas les Ravaillac, parce que ma miss
151
naire, l’effrayant, c’est de voir à quel point le
Führer
, le « guide », le directeur de l’inconscience allemande, est en même
152
up ont découvert le sens de cette parole quand le
Führer
est entré dans Paris. Pour ma part, j’écrivis ce jour-là une page qui
153
st pas l’aspect le moins diabolique de l’œuvre du
Führer
, que le caractère de châtiment sans pitié des faiblesses du monde mod
154
re Beaucoup de gens pensaient vers 1940 : « Le
Führer
doit être très méchant pour faire ainsi la guerre à tout le monde. »
155
erwache ! — Allemagne, réveille-toi ! hurlait le
Führer
, au moment même où il plongeait son peuple dans le cauchemar de l’hyp
156
on vieux temps présent Paris, 17 mars 1939 Le
Führer
a passé la nuit au Hradschin Après Vienne, avec Prague, c’est une E
157
ns l’hypnose des fêtes sacrales organisées par le
Führer
au rythme lent et envoûtant des défilés et des tambours pendant des h
158
mysticisme romantique détermina toute l’action du
Führer
et son pouvoir hypnotique sur les masses. Les apparences de Realpolit
159
notre politique est une politique d’artistes. Le
Führer
est un artiste de la politique. Les autres hommes d’État sont seuleme
160
bon vieux temps présent 17 mars 1939 « Le
Führer
a passé la nuit au Hradschin. » Après Vienne, avec Prague, c’est une
161
les armées régulières. 19 juin 1939 « Notre
Führer
fait une politique d’artiste ! », a proclamé M. Goebbels. Voilà qui d
162
t de la première crise polonaise, en mai 1939. Le
Führer
lui montra un album où il faisait coller chaque jour les articles par
163
ure du Courrier de Saint-Étienne intitulée : « Le
Führer
a perdu la guerre des nerfs ». Hitler entra dans une rage folle. « Vo
164
d’une feuille de province. « Pourquoi ? gémit le
Führer
, mais parce que moi, je ne suis rien, je n’ai que mon prestige vis-à-
165
egard desquelles les fameuses « réalisations » du
Führer
et de son Duce sont des sentiers. Trois pistes dans chaque sens, sépa
166
mble qu’en Allemagne, lors des grands discours du
Führer
. Nous étions un million, disent les journaux, et trois-cents agents à
167
mythes de la gauche et de la droite, divinité du
Führer
, omniscience du Duce, etc.) Toutes ces puissances mythiques deviennen
168
’importe que Staline se conduise comme le premier
Führer
venu : il dit que c’est au nom des libertés prolétariennes. Cela chan
169
re-t-il, ou va marcher. Plus de discussions. Le «
Führer
d’entreprise » n’a pas le droit de renvoyer ses ouvriers, mais ceux-c
170
chérissent un anti-Führer, qui fera mieux que le
Führer
des goyim. Mais beaucoup de ceux que l’on voit encore dans un café de
171
ulgarisé du capitaliste insolent. Goebbels et les
Führers
locaux n’ont pas eu de peine à concentrer sur eux la haine envieuse q
172
peu avant le début du semestre, une ordonnance du
Führer
de l’Instruction publique a déclaré dissous et illégaux tous les « co
173
ux, vous ? Quel âge avez-vous ? — 27 ans. Mais le
Führer
l’a bien dit, l’autre jour : les hommes qui avaient plus de vingt ans
174
uoi qu’il en soit, vous ne pouvez pas nier que le
Führer
fait de la grande politique ! » Je lui pose la question de l’Anschlus
175
se, nous avons déjà assez de catholiques, seul le
Führer
y pense, etc.) « L’Anschluss ? dit notre hôte. Cela se fera si vite q
176
sme à vous expliquer leur situation, telle que le
Führer
l’a révélée à leur raison. Ils vous expliquent les lois biologiques d
177
précise opportunément le sens des déclarations du
Führer
, lorsqu’il se donne pour le protecteur de la « religion » contre les
178
de ce mot Kampf s’explique facilement : c’est le
Führer
qui l’a introduit dans nos habitudes de langage, avec sa fameuse auto
179
ieur sans comprendre. Ce doit être le discours du
Führer
. Personne dans la maison ne répond plus aux sonneries, et toutes les
180
ers de publicité d’énormes affiches rouges : « Le
Führer
parle ! » C’est pour après-demain, à la Festhalle. Les places sont dé
181
une foule ? L… hoche la tête : — Allez écouter le
Führer
, nous en reparlerons demain. Seulement allez-y tout de suite, car les
182
de SA et de SS y sont déjà rangés, immobiles. Le
Führer
viendra au balcon à 11 heures. D’ici là, ces hommes ne bougeront pas.
183
936 Le journal de ce matin écrit : Lorsque le
Führer
s’écria : « Je ne puis vivre que si ma foi puissante dans le Peuple a
184
aiment déjà. Hitler. — On me questionne sur le
Führer
. Je ne suis pas son confident. Et vous avez les journalistes… Je l’ai
185
s de circulation et des erreurs de l’histoire. Le
Führer
déclarait un jour qu’il ne craint pas les Ravaillac, parce que sa mis
186
dent de douter. Dites-vous encore que j’admire le
Führer
? Laissez-moi plutôt admirer la convergence providentielle de sa puis
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u regard de l’amour que le grand nombre a voué au
Führer
. Que voulez-vous, Adolf Hitler persuade mieux que M. Sarraut. Je ne d
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stes ou porteurs de notre conception du monde… Le
Führer
a en effet déclaré à la journée du parti de 1935 : “Le national-socia
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me allemande dans l’esprit et selon la volonté du
Führer
… Le Führer au cours d’une séance spéciale, qui n’a pas duré moins de
190
e dans l’esprit et selon la volonté du Führer… Le
Führer
au cours d’une séance spéciale, qui n’a pas duré moins de 7 heures, a
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xpose, mais la position officielle du Parti et du
Führer
. » À la suite de ce discours, l’étudiant et deux de ses camarades all
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sique du chef local, anthologie de « paroles » du
Führer
. Mais voici qu’on annonce un jeu radiophonique. Chœur parlé : « Nous
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martelées de bottes, ou comme un hymne sacral au
Führer
sous les voûtes d’une halle sonore — quand il monte et se perd dans u
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uvent aimer cela. Je l’ai compris en entendant le
Führer
; par ce frisson de l’horreur sacrée. Si l’on n’a pas senti cela, je
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et légal, qui a jeté l’Autriche dans les bras du
Führer
. Mais c’est l’attraction passionnée qu’exerce une religion naissante,
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ulièrement, une extension précise des pouvoirs du
Führer
, une consolidation de son prestige. On ne voit aucune raison pour qu’
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que soit donc la volonté consciente et avouée du
Führer
et du peuple, il n’y a pas de raison de penser que l’aventure puisse
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ppliquer avec rigueur. Personne ne sut opposer au
Führer
l’idéal qui avait fait jusqu’alors la force et l’équilibre dynamique
200
à la méditation de ceux qui voient encore dans le
Führer
un protecteur de l’Occident chrétien contre la barbarie des sans-Dieu
201
e « un homme ordinaire »… C’est après avoir vu le
Führer
magnifié par le culte de son peuple que j’écrivais cette phrase qui p
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bon vieux temps présent 19 mars 1939 « Le
Führer
a passé la nuit au Hradschin. » Après Vienne, avec Prague, c’est une
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printemps de la paix… 19 juin 1939 « Notre
Führer
fait une politique d’artiste ! », a proclamé le Dr Goebbels. Voilà qu
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t de la première crise polonaise, en mai 1939. Le
Führer
lui montra un album où il faisait coller chaque jour les articles par
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upure du Courrier de Saint-Étienne intitulée « Le
Führer
a perdu la guerre des nerfs. » Hitler entra dans une rage folle. « Vo
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d’une feuille de province : « Pourquoi ? gémit le
Führer
, mais parce que moi, je ne suis rien, je n’ai que mon prestige vis-à-
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egard desquelles les fameuses « réalisations » du
Führer
et de son Duce sont des sentiers. Trois pistes dans chaque sens, sépa
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mble qu’en Allemagne, lors des grands discours du
Führer
. Nous étions un million, disent les journaux, et trois-cents agents à
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es désordres matériels qui marquent le passage du
Führer
. La lutte contre les forces qu’il incarnait devant nous a réveillé ce
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comme à Jersey City, et dans le Sud, le règne des
Führers
locaux, qu’on appelle simplement Boss, ou Patron. Je craignais le pir
211
e. Dans ce cas, nous aurons une dictature dont le
Führer
ne sera pas un homme mais une nation. Alors, mais dans les ruines rad
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que j’ai fait comme Oltramare, notre infaillible
führer
suisse. On lui répond que ça ne prend pas, que j’ai fait exactement l
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que j’ai fait comme Oltramare, notre infaillible
führer
suisse. On lui répond que ça ne prend pas, que j’ai fait exactement l
214
es désordres matériels qui marquent le passage du
Führer
. La lutte contre les forces qu’il incarnait devant nous a réveillé ce
215
mpris que l’homme moderne cherche un guide (Duce,
Führer
, Caudillo, Père des peuples) qui lui dicte sa conduite et qui la just
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assez leur supériorité, prenaient des allures de
Führer
et menaçaient d’entraîner le pays dans des aventures. Cette méfiance
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l’Allemand indéterminé, toujours prêt à suivre un
Führer
, le Suisse particularisé de la manière la plus précise — de même que
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t là-bas, étonnants et risibles… Si l’on songe au
Führer
, au Duce, à Staline, il devient évident que Khrouchtchev est une créa
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dépasser la mesure commune et d’être un chef. Un
Führer
suisse est impensable. Mais dans le domaine de la culture, cet égalit
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Roi » sous Louis XIV. « Ein Volk, ein Reich, ein
Führer
» sous Hitler). On ne saurait être plus libre de se choisir, j’entend
222
oi, une loi, un roi », « Ein Volk, ein Reich, ein
Führer
», « Mon Parti au pouvoir et les autres en prison ». En proclamant qu
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oi, une loi, un roi. » « Ein Volk, ein Reich, ein
Führer
. » Des puissances économiques et des équipes de technocrates en lieu
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dépasser la mesure commune et d’être un chef. Un
Führer
suisse est impensable, et même l’essai d’instituer un Landammann de S
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en effectifs et en machines que les maréchaux du
Führer
, tout calcul fait, jugèrent trop élevé42. Mais cette évaluation simp
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dépasser la mesure commune et d’être un chef. Un
Führer
suisse est impensable, et même l’essai d’instituer un Landamman de Su
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foi, une loi, un roi. » Ein Volk, ein Reich, ein
Führer
. Des puissances économiques et des équipes de technocrates en lieu et
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ritoire), et plus tard : ein Volk, ein Reich, ein
Führer
, devises de ces nationalismes qui ont risqué de faire de l’Europe au
229
u la devise d’Hitler : « Ein Volk, ein Reich, ein
Führer
! » disaient bien cette volonté quasi démente de réduction de tout au
230
n de l’édit de Nantes. « Ein Volk, ein Reich, ein
Führer
» dira trois siècles plus tard Hitler, dont l’ambition était d’unir t
231
ue celle de la Ligue : « Ein Volk, ein Reich, ein
Führer
». C’est contre cela que nous devons lutter si nous voulons arriver à
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tures totalitaires — celle du Duce déjà, celle du
Führer
demain — n’est donc nullement nouveau ni scandaleux : il figure dans
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» (1936) avec cet inquiétant émule nordique : le
Führer
. ⁂ Le phénomène Hitler domine sans conteste la période dont je tente
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plus de 40 000 hommes, j’écoutais un discours du
Führer
, que j’assistais à un phénomène religieux. J’écrivais dans mon journa
235
t son peuple le slogan « Ein Volk, ein Reich, ein
Führer
», équivalent moderne de la devise de la Ligue des catholiques au XVI
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ne grâce à l’intervention militaire du Duce et du
Führer
— la France et la Grande-Bretagne, par souci de la paix, adoptent une
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u la devise d’Hitler : « Ein Volk, ein Reich, ein
Führer
», disaient bien cette volonté quasi démente de réduction de tout au
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liberté sans contenu. Il cherche un guide. Duce,
Führer
, Caudillo, Père des peuples, qui lui dicte sa conduite et qui la gara
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raties capitalistes jouaient l’autruche devant le
Führer
, le Duce et le Père des peuples : la guerre venait, nous étions quelq
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de leur autonomie, c’est eux qui ont choisi leur
Führer
, qui l’ont produit, qui l’ont fait leur libérateur, celui qui venait
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is à New York en 1942, trois ans avant la mort du
Führer
: « Hitler s’est tu. L’aventure a pris fin dans la catastrophe prévue
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ommissaire de la SDN, est reçu en audience par le
Führer
: il s’agit d’une ultime tentative pour sauver la paix. Hitler ouvre
243
ure du Courrier de Saint-Étienne intitulée : « Le
Führer
a perdu la guerre des nerfs. » Il entre dans une rage folle. « Vous v
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d’une feuille de province : « Pourquoi ? gémit le
Führer
, mais parce que moi je ne suis rien, je n’ai que mon prestige vis-à-v
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gaden, de leur ennui pesant et empesé autour d’un
Führer
silencieux, non qu’il veuille garder secrets ses grands desseins, mai
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eligion sont réservés à d’autres catastrophes. Le
Führer
déclarait un jour : “Je ne crains pas les Ravaillac, parce que ma mis
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ctive. L’effrayant, c’est de voir à quel point le
Führer
ou le Guide de l’inconscient du peuple est en même temps conscient de
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qui naissait des fêtes sacrales organisées par le
Führer
au rythme lent et envoûtant des défilés et des tambours — deux coups
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rançais au xvie siècle. Ein Volk, ein Reich, ein
Führer
comme le répétèrent les nazis et comme le pensent encore parmi nous l
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nis de Rougemont, c’est parce que je pense que le
Führer
est l’exemple éclatant de ce que les futurologues étaient impuissants