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les totalitaires, noirs, rouges ou bruns, et le «
fascisme
à la française », expression créée par moi en 1936 dans la revue pers
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s au grand défi des nationalismes, du nazisme, du
fascisme
mussolinien et du stalinisme, par l’exigence d’une fédération europée
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l’accuse ignominieusement d’avoir flirté avec le
fascisme
, alors qu’il fut, et ses livres en témoignent clairement, un antinazi
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: Adolf Hitler, mieux que les communistes et les
fascistes
, a su répondre à la question centrale du siècle, qui est religieuse a
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ordre d’entrée en scène, le bolchévisme russe, le
fascisme
italien, le national-socialisme allemand. À l’Ouest, les démocraties
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a dit que nous étions « fascinés » par les jeunes
fascistes
, et que nous faisions devant eux — les noirs puis les bruns — un « co
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chrétiens gauchisants […] dont les liens avec le
fascisme
n’étaient pas tellement définis ». Cette opinion s’appuie beaucoup mo
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ème force un curieux centre, à mi-chemin entre le
fascisme
et l’extrême gauche, tandis que Paul Nizan y voyait uniquement l’anno
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que Paul Nizan y voyait uniquement l’annonce d’un
fascisme
français. Voilà donc, à en croire Hellman, comment notre mouvement ét
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ur, j’aurais réclamé la création en France d’un «
fascisme
antifasciste ». L’erreur de lecture est évidente et elle est aussi gr
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es comportements et les positions du problème des
fascistes
et des nazis, qu’en y ajoutant un peu de discipline (mais c’était heu
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t le plus) on courrait le risque d’aboutir à un «
fascisme
à la française ». Préconiser une chose, ou la dénoncer d’avance, c’es
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Moscou a déclaré que « toutes les positions d’un
fascisme
français étaient définies dans ce livre ». C’est ainsi que les commun
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nts concrets : contre le capitalisme et contre le
fascisme
, par exemple, et ce n’est pas exactement rien !… Le « Cahier de reven
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e la lettre à Romain Rolland qui nous qualifie de
fascistes
), Europe donc publie un article de Paul Nizan, qui m’attaque avec une
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aborer. Et il me traite de « sergent recruteur du
fascisme
français ». Le mensonge était énorme, total, totalitaire. Et je me su
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u » le personnalisme comme préparant les voies du
fascisme
français. La vérité est qu’en pleine connaissance de cause, par un me
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ar un mensonge délibéré, il nous a dénoncés comme
fascistes
sur ordre du Parti. Le totalitaire, c’était lui. Voilà qui peut ramen
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s doctrines révolutionnaires. Il rejetait en bloc
fascisme
et communisme, mais s’en prenait aussi aux démocraties occidentales q
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sible du totalitarisme sous toutes ses formes, du
fascisme
donc, et aussi du marxisme. Je ne me suis pas borné à condamner ; j’a
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tique. Nous étions parfaitement conscients que le
fascisme
et le nazisme n’étaient pas des réactions « de droite » contre les co
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30 — en disant que toute révolution matérialiste,
fasciste
ou communiste, est vouée à l’échec. Cela est très important, et on le
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on s’en doute, dans l’Allemagne nazie et l’Italie
fasciste
. Ils allaient lancer des revues comme Esprit , L’Ordre nouveau et
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sait un individu embrigadé, le Komsomol ; que les
fascismes
, noir ou brun, impliquaient à peu près la même conception, dictée par