1 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
1 cause à effet, ou plus exactement, de succession fatale . L’individu ne s’oppose à l’État qu’à la manière dont le vide s’oppos
2 s qui nous feraient tomber à pieds joints dans la fatale confusion du temporel et du spirituel. Parler d’une Suisse chrétienne
2 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
3 mettre que la pensée est impuissante sur les lois fatales de l’action. Si les discours ne trompent plus personne, si les mots n
4 les mains et laisse les choses suivre leurs cours fatal . En présence des machines, des capitaux, des armées et des villes, de
5 it conduire le Progrès, abandonné à son mouvement fatal . Le développement de l’industrie a produit évidemment beaucoup d’auto
6 l’histoire et la sociologie ont encombré de lois fatales . Que peut-il, seul, contre ces lois ? Il faut donc, s’il veut faire q
7 ite dans les bibliothèques. Or cette idée de lois fatales avait été empruntée à la science et transportée abusivement dans les
8 es de notre société. En vérité, il n’est de lois fatales que là où l’esprit démissionne. Toute action créatrice de l’homme nor
9 Notre culture libérée de la superstition des lois fatales peut envisager de nouveau d’influencer le monde réel, ramené en droit
10 u’est-ce que la guerre actuelle ? C’est la rançon fatale du gigantisme et de la démission de la culture. C’est la faillite des
3 1940, Mission ou démission de la Suisse. Neutralité oblige, (1937)
11 tralité dans le cadre nouveau de l’Europe. Il est fatal que ces dilemmes se multiplient à l’avenir. Le fameux équilibre strat
12 économies européennes, mais de la manière la plus fatale à ce fédéralisme tant vanté. Autant de constatations qui dictent à no
4 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
13 omie en général, ont cessé d’imposer leurs « lois fatales  ». Ce sont les chefs qui dictent les prix, les cours des changes, la