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maîtresse du déshonneur, tout en expiant l’erreur
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qu’elle a commise. Cependant des barons « félons » dénoncent au roi l
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plus l’obstacle qui est au service de la passion
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, mais au contraire il est devenu le but, la fin désirée pour elle-mêm
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active de la Nuit qui leur dictait ses décisions
fatales
. 10.Le philtre Et voici que s’entre-dévoile la raison constitua
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L’intervention du philtre, agissant d’une manière
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, et mieux encore bu par erreur, se révèle désormais nécessaire16. Qu’
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ait retomber le chevalier servant dans la réalité
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du Karma. 5. La joie d’amour. — En contraste indéniable avec ces tex
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re pourrait aussi le concerner. Survient l’erreur
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du philtre bu. Nous avons vu, par l’analyse du mythe, que cette fatal
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t parfois de leur passion et maudissent le poison
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, cause de leurs terribles souffrances. « Amor par force les demeine.
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e, devait se traduire, et se trahir d’une manière
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, par une exaltation en termes divins de l’amour sexuel. À l’inverse,
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i échapper. Et de là vient que la confusion était
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entre l’Éros divinisant et l’Éros prisonnier de l’instinct. De là vie
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dont il se plaint tout en sachant qu’il l’a voulu
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: Et pour que mon martyre au port jamais n’arrive Mille fois chaque
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’heures inégales : Accablé de faveurs à mon repos
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… Arrêtons ici la tirade : les premiers vers suffisent à attirer notr
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notre méfiance. Quoi, c’est le bonheur qui serait
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au repos de cet étrange amant ? Et le malheur d’être trahi par Angéli
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nous n’oublions pas que ce refus de la contrainte
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, cette liberté qui fait le prix du don, c’est une des exigences fonda
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r toutefois les effets délicieux et torturants du
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« philtre » (ici métaphorique). Bien mieux : cette volonté de liberté
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s, ces dieux qui dans mon flanc Ont allumé le feu
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à tout mon sang. (II, 3.) Et voici la servante Œnone qui tient à Phè
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z. On ne peut vaincre sa destinée ; Par un charme
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vous fûtes entraînée… (IV, 6.) Duplicité, ai-je dit, mais à tel poin
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inité coquette, cruelle et vampirique. Vos femmes
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, et vos femmes adultères, et vos femmes desséchées de vertu, nous ont
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ement cette perversion de la passion — d’ailleurs
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, nous l’avons vu ailleurs — qu’est le « complexe de castration ».
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une pour l’autre l’obstacle. Le but réel, tacite,
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, de ces exaltations totalitaires est donc la guerre, qui signifie la
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moderne, l’homme de la passion, attend de l’amour
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quelque révélation, sur lui-même ou la vie en général : dernier relen
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n échappant au monde fini. Mais la passion dite «
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» — c’est l’alibi — où se complaisent les modernes, ne sait plus même
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la faute, je n’y étais pas, c’est cette puissance
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qui agissait en lieu et place de ma personne. » Pieux mensonge221 du
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uire en erreur, et ce qui a introduit de fait une
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erreur dans l’activisme moderne, c’est la collusion de la guerre et d