1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 lace où se glisser entre mon jugement et ma vie. ( Fausse reconnaissance, diraient les psychologues. Mais une étiquette n’est p
2 ence à A. Elles sont également vraies. Ce qui est faux , c’est de parler du peuple en général. — « On le savait depuis longte
3 pas devenir populaire). Tristement bourgeoise et fausse , quand elle est facile. Et les ouvrages « d’avant-garde » donnent dan
4 lle qu’on l’écrit à Paris de nos jours (car c’est faux sous tout autre rapport, pour tout autre pays, pour toute autre époqu
5 sez froid. La culture m’a repris. Je suis dans le faux et tout y est correct : je dis que la thèse que je défends est vraie 
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
6 îtres, et prolétaires ou serviteurs, je la trouve fausse dans tous les cas concrets, dès que je sors des très grandes villes e
7 jet. C’est surtout qu’en se pensant en soi, il se fausse , ou plus précisément, se suppose plus ressemblant à sa vertu (ou à so
8 scientifique (physico-mathématique) du monde, est fausse . Il est totalement impossible de concevoir la vérité simultanée de no
9 elle. Toutes les nostalgies de l’Europe, tous les faux apaisements qu’elle leur donne et dont elle se plaint aussitôt, toute
10 st cela que je nomme démoralisation à l’abri d’un faux équilibre, — d’un équilibre sans tension. Ici interviendra le second
11 pas à la tentation des parallèles verbaux ou des fausses symétries : chacun de ces mots est essentiel à l’expression d’un seul
12 dits, elle a pleuré, gémi d’une toute petite voix fausse , et m’a beaucoup remercié. Bref, il m’a semblé que tout s’était bien
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
13 ment pour la même raison qui fait qu’ils chantent faux . Et s’ils chantent faux, c’est parce qu’ils se croiraient déshonorés
14 qui fait qu’ils chantent faux. Et s’ils chantent faux , c’est parce qu’ils se croiraient déshonorés de chanter juste, comme
15 aration des droits de l’homme, consiste à chanter faux et à troubler le cortège. Voilà ce qu’illustre cette cacophonie : c’e