1 ns qu’il peut renoncer violemment à tout un monde faux pour en créer un autre. Sa vie en Afrique est un second renoncement.

2 poque, et la terreur que commencent d’y semer nos faux dieux, ont réveillé quelques esprits, dont témoigne la renaissance, o

3 masse » pour affirmer que tous ses dieux sont des faux dieux ? Mais sont-ils des faux dieux pour nous ? Appelons-nous vraime

4 ses dieux sont des faux dieux ? Mais sont-ils des faux dieux pour nous ? Appelons-nous vraiment l’esprit ? — Mais non, nous

5 ou orgueil fantastique. 5.Le solitaire et les faux dieux Nous croyons à la foule, aux races, à l’Histoire (ou plutôt

6 l’existence qu’on leur prête : hélas ! il serait faux de dire qu’ils n’en ont pas. Mais encore une fois, ce n’est pas échap

7 prévaloir pour rendre un culte sanguinaire à ses faux dieux. Ils n’ont pas lu Hegel, bien sûr, mais Hegel est dans tous nos

8 ligé d’utiliser pour débrouiller et supprimer les faux problèmes où la Diatribe voulait l’embarrasser63. Ensuite, ce refus t

9 rait-elle l’Esprit ? Elle ne peut tuer que l’idée fausse qu’elle s’en formait… Nietzsche l’a bien vu : ce n’est que le « Dieu

10 l, je crains qu’il ne donne de moi une idée assez fausse . Je ne l’ai point tenu durant les longues périodes d’équilibre, de sa

11 lui-même. Et cependant, « donner de soi une idée fausse  », c’est bien ce que devait éviter Gide, plus jalousement qu’aucun au

12 nfond souvent, je crois, avec l’image courante et fausse d’un Calvin inhumain, presque manichéen. L’évangélisme anticonfessio

13 ersion devient pour lui le problème négatif de la fausse conversion, ou de la conversion trop facile. « Le catholicisme est in

14 cation : en somme, elle insinue que la morale est fausse , et que nos contradictions sont légitimes. Elle porte ainsi, malgré s

15 omme on chante dans les écoles suisses. Et il est faux de « chanter » la montagne : les montagnards l’appellent « le mauvais