1
ue la connaissance du vrai danger nous guérit des
fausses
peurs Au dessert nous étions d’accord : ce qui manque le plus aux
2
e. Et c’est peut-être le moyen de nous guérir des
fausses
angoisses qui nous paralysaient, ou de l’angoisse de faux périls. On
3
oisses qui nous paralysaient, ou de l’angoisse de
faux
périls. On n’est jamais plus en danger que dans les moments où l’on s
4
té dans un étang de flammes et de soufre avec ses
faux
prophètes, pour y être tourmenté nuit et jour aux siècles des siècles
5
des faits tirés de documents écrits. Mais il est
faux
et dénué d’intérêt s’il prétend prouver quelque chose quant à la réal
6
u sens général. Le temps est venu de dépasser le
faux
dilemme rationalisme ou irrationalisme. Cette discussion a mal tourné
7
’erreur. (Il se trompe dans le fait, en créant de
faux
dieux. Mais alors, c’est dans la mesure où il néglige les aides de la
8
de l’art inauthentique. Le diable est le père du
faux
art, de toutes ces œuvres qui ne sont « ni bien ni mal », parce que l
9
ables, vous ne distinguez plus le bien du mal, le
faux
du vrai, la charité de la cruauté : c’est lui qui a pris le jeu en ma
10
tuel en une « vertu » délirante, en un vertige de
fausse
innocence, en une exaltation de puissance destructive. C’est lui qui
11
utenable incognito pour quelque prudent alibi… La
fausse
piste la plus tentante, l’image la plus trompeuse du mal qu’ils chéri
12
lois morales (tu tueras, tu voleras, tu diras de
faux
témoignages, avec honneur) ; suspension du droit ; dépenses sans limi
13
ous de préférence, en se faisant annoncer sous un
faux
nom. 25. Notre primitivisme Chacun sait que les primitifs de la
14
pour qu’on le flatte, rompu aux stratagèmes de la
fausse
modestie la plus intéressée et d’une sympathie méthodique inlassablem
15
re en y répandant alternativement de vraies et de
fausses
nouvelles. Voilà le diable à l’œuvre dans nos vies : le maître du con
16
’est pas la vraie beauté des sentiments mais leur
fausse
beauté (donc leur laideur réelle) qui fait de la mauvaise littérature
17
opposer que des sentiments pervertis, tout aussi
faux
que ceux dont ils n’étaient que l’inversion. Nous ne savions plus con
18
lassiques, on considère qu’une chose est vraie ou
fausse
, bonne ou mauvaise. Si l’on dit un mensonge, on sait qu’on ment, et l
19
ir, et c’est l’autosadisme de ce siècle. Tout est
faux
mais tout est réel. Puisqu’on en meurt de plus en plus. C’est un cauc
20
éalité. La guerre existe autour de nous, elle est
fausse
, impossible et réelle. Elle nous dépasse et nous l’avons créée. À tel
21
out est inextricable et sans issue ? Que tout est
faux
, impossible, et réel. On me dit : « Il y a les bons et les méchants,
22
s de promesses impossibles. Tous ces calculs sont
faux
, quoi qu’il advienne. Car je ne puis garder mon âme intacte si je l’a