1 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
1 u modèle, le soir, à la lampe, en compagnie de sa femme (elle peint aussi, d’un œil regardant le sujet, de l’autre ce qu’en f
2 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
2 salle à manger ; des jaquettes de couleur pour ma femme … Mais l’homme avait posé son journal. Soudain, portant la main à son
3 , et la musique noyait mes pensées. Je vis qu’une femme était assise à notre table, en robe rouge, et très fardée. Elle jouai
4 es dés roulèrent, pour un dernier enjeu. Alors la femme lança sur la table cette rose qui s’effeuilla sur les dés, et partit
5 s soirs. Il faut pourtant rentrer chez moi, et ma femme m’embrasse et me regarde avec inquiétude, parce que je ne suis plus t
3 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
6 de me trouver à côté d’une place vide : la jolie femme qu’on attend dans ces circonstances, une fois de plus manquait le ren
7 de monde dans les rues. Des jeunes gens avec une femme à chaque bras, l’air de ne pas trop s’amuser. — Ceci du moins n’a guè
8 se pose plus. Vous le savez, je n’ai aimé qu’une femme — au plus deux, en y réfléchissant bien, mais peut-être était-ce la m
9 a même sous deux attributs différents. Toutes les femmes qui m’ont retenu un instant, c’était parce qu’elles évoquaient cet am
10 mprennent jamais rien, dès qu’on aime… Oh ! cette femme  ! elle n’était qu’un regard, un certain regard, mais j’ai su en retro
11 ant qu’elle devait les donner à la première jolie femme qui passerait seule. Nous nous arrêtâmes non loin, à une devanture de
12 ui les revêtiraient. Vint à pas pressés une jeune femme , chapeau rouge et manteau de fourrure brune, inévitablement. Et ce qu
13 passa fut, hélas, non moins inévitable : la jeune femme refusa d’abord les fleurs pour se donner le temps de regarder autour
14 y avait plus qu’à lui prendre chacun un bras, une femme pour deux hommes — et ce fut bien dans cette anecdote dont Gérard att
15 âillait : « Voilà ce que c’est que de prendre des femmes au hasard, disait-il. Je sens très bien que nous allons nous ennuyer
16 hillings, dans un décor banal et imposé, avec des femmes qui élargissent des sourires à la mesure de votre générosité. Vos boî
17 tante de faux luxe. La misère est de voir ici des femmes aussi ravissantes que celle-là qui danse en robe mauve, avec tant de
18 r du palais, descendaient les invités du bal. Des femmes sans chapeau couraient vers les voitures, les hommes s’inclinaient po
19 xés intensément, à la sortie des invités, sur une femme qui s’en allait toute seule vers une auto à l’écart des autres. Une f
20 ute seule vers une auto à l’écart des autres. Une femme aux cheveux noirs en bandeaux, au teint pâle, l’air d’autrefois. Il a
21 se fila devant moi ; je reconnus la voiture de la femme aux bandeaux noirs. Mais les rideaux étaient baissés. Déjà on criait
4 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
22 res yeux, c’est pourquoi il fait peur à certaines femmes . Un soir, après quelques alcools et un échange de pensées au même ti
23 rappante, il croit saisir dans un regard de cette femme l’écho de ce qui serait lui. Déjà il se perd dans ces yeux, mais comm
24 « Ton visage me cache tous les miroirs » — à une femme qu’il aimait. m. « Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même
5 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
25 sur son compte, simplement parce qu’il a aimé une femme , pour écrire Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer, c’est seulement
26 , et le guide désigne familièrement l’image d’une femme par le nom qu’elle portait au mystère de l’amour… Trois petites fenêt
27 y engager chaque jour le fou au profil de vieille femme qui promène doucement dans cette calme Tubingue le secret d’une épouv
28 s humaine, est plus divine, quand c’est une telle femme qui la confesse : « Celui qui entre en commerce trop étroit avec le c