1 1947, Articles divers (1946-1948). La guerre des sexes en Amérique (janvier 1947)
1 s conjoints, donnant ainsi un avantage énorme aux femmes . C’est l’homme qui amène l’argent, en règle générale, mais c’est la f
2 amène l’argent, en règle générale, mais c’est la femme qui tient les cordons de la bourse, en l’occurrence, le carnet de chè
3 us-sol américain, c’est justement pour libérer la femme des soucis qui l’absorbent chez nous. Il est étrange que nous parlion
4 ment aigrissant à l’extrême, dont la majorité des femmes d’Europe souffrent encore, pour la plus grande satisfaction des homme
5 peine pour payer le frigidaire et permettre à la femme de lire des romans, — ou d’en écrire. Regardez maintenant le couple a
6 au restaurant, ou dans un train. Vous verrez une femme très soignée — son ménage simplifié lui en laisse le temps —, ornée d
7 e. Chaque pas, chaque geste, et chaque moue de la femme manifeste qu’elle sait ce qu’on lui doit. Comme elle est installée da
8 pérer pour éviter le pire. Cette domination de la femme ne s’observe pas seulement dans la vie quotidienne d’un ménage ou d’u
9 et dans l’économie américaine. On assure que les femmes possèdent le 75 % de la fortune privée en Amérique, soit que le systè
10 e la famille américaine que le statut royal de la femme a ses bases vraiment profondes. Et cette psychologie tient dans un mo
11 e « tonitruant troisième sexe » dérobe aux jeunes femmes — selon le même auteur — « cette part de la personnalité du fils qui
12 onnalité du fils qui devait devenir l’amour d’une femme de son âge ». Mom le transmute en sentimentalité fixée sur la mère dé
13 n, et plus d’alcooliques qu’aucune autre. Dans la femme qu’il épouse, le jeune Américain, inconsciemment, cherche la mère. Il
14 ira ; entendons bien : de la domination. Ainsi la femme se virilise à la mesure de ce que l’homme attend d’elle. Frustrée san
15 américaine, ménage peu de contacts entre mari et femme , et sans doute n’en souffrent-ils guère. Lui déjeune avec ses collègu
16 au ; elle, dans un restaurant où des centaines de femmes , par tablées, composent aux yeux de l’étranger qui s’égare dans ce li
17 à la caserne ou dans une réunion publique (et les femmes s’approchent volontiers), mais il y a je ne sais quoi de repoussant (
18 uropéen, je m’en assure) dans un rassemblement de femmes d’âge moyen, non dépourvues de prétentions à-plaire. Le soir réunit l
19 omme d’Amérique n’avait qu’un goût modéré pour la femme , dont il ne serait que la conquête plus ou moins résignée ou satisfai
20 n verra l’homme faire la vaisselle pendant que la femme couche les enfants, et tous les repas sont pris dans la petite cuisin
2 1947, Articles divers (1946-1948). Journal d’un intellectuel en exil (mars 1947)
21 r la vivacité des discussions, la coquetterie des femmes , ou la célébrité des invités, mais par les plateaux de cocktails que
22 omanciers sont plutôt journalistes. Quant à leurs femmes et amies, elles m’ont paru cultiver le genre des nihilistes russes d’
23 encore ? Au fond de la salle, deux hommes et une femme attablés causent et boivent. L’un des hommes m’ayant remarqué, je l’e
24 glise Saint-Marc à l’aube froide, quelques bonnes femmes et un jeune homme devant le vieux prêtre anglican, dans une crypte de
3 1947, Articles divers (1946-1948). La balance n’est pas égale entre les États-Unis et l’URSS (8 novembre 1947)
25 l’éditeur d’Ambre fit savoir à la jeune et jolie femme qui en est l’auteur qu’il jugeait l’ouvrage très mauvais, mais l’acce
4 1947, Articles divers (1946-1948). Préface à Le Cœur est un chasseur solitaire de Carson McCullers (1947)
26 dit merci, bien sérieusement selon la coutume des femmes américaines lorsqu’on leur fait un compliment. Je suppose que mon éto
5 1947, Articles divers (1946-1948). La lutte des classes (1947)
27 : il a tort, c’est la classe vulgaire. Des jeunes femmes aux moues insolentes, vêtues comme des réclames de magazines, discute
6 1948, Articles divers (1946-1948). Notes sur la voie clandestine (hiver 1948)
28 rcles, quadrilatères, spirales et croix ; l’Anima femme sauvage, désirable et fuyante, et le Vieillard qui juge, tous les deu
29 soir le beau vers accourt sur douze pieds, et la femme est au rendez-vous. (Allez répéter cela devant un jury ! Allez donc r