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aire comprendre à ces 300 millions d’hommes et de
femmes
, qu’ils ont tous en commun, précisément, leur volonté de rester chacu
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. L’un chaste, et l’autre aimant à répéter que la
femme
est le repos du guerrier. L’un tourmenté de scrupules dans l’action e
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t écrits pour les nonnes des premiers couvents de
femmes
, de l’abbaye de Fontevrault si proche du premier troubadour — c’est l
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t, dont l’ère est imminente, s’incarnera dans une
Femme
. Tout cela se passe dans la réalité, ou dans les imaginations qui la
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et comme universelle de l’Amour et du culte de la
Femme
idéalisée, l’Église et le clergé ne pouvaient manquer d’opposer une c
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féminin) inhibe l’amour : tout ce qui touche à la
femme
reste « impur ». Ce complexe de sentiments œdipiens est d’autant plus
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ur le Dieu-Esprit. En même temps, l’amour pour la
femme
se trouve partiellement libéré : il peut s’avouer sous la forme d’un
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forme d’un culte rendu à l’archétype divin de la
femme
, à condition que cette Déesse-Mère ne cesse pas d’être virginale, qu’
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qu’elle échappe donc à l’interdit maintenu sur la
femme
de chair. L’union mystique avec cette divinité féminine devient alors
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’avons vu, une possibilité nouvelle d’admettre la
femme
, mais sous le couvert d’une idéalisation, voire d’une divinisation du
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« religion » littéraire de l’Amour chaste, de la
femme
idéalisée, avec sa « pitié » particulière, la joy d’amors, ses « rite
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de la Dame, qu’il exalte, et un contempteur de la
femme
, qu’il rabaisse : qu’on se rappelle seulement les vers d’un Marcabru
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ar la Çatki… Dans certaines sectes tantriques, la
femme
devient elle-même une chose sacrée, une incarnation de la mère. L’apo
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arnation de la mère. L’apothéose religieuse de la
femme
est commune d’ailleurs à tous les courants mystiques du Moyen Âge ind
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armique, comme n’importe quel débauché. » Mais la
femme
, dans tout cela ? Elle reste objet d’un culte. Considérée comme « sou
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toujours décrit comme étant celui de l’homme. La
femme
reste passive, impersonnelle, pur principe, sans visage et sans nom.
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entissage ascétique… Le néophyte doit servir la «
femme
dévote » pendant les quatre premiers mois, comme un domestique, dormi
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la vérité au mensonge, corrompent les amants, les
femmes
et les époux. Ils vous disent qu’Amour va de travers, et c’est pourqu
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, le Principe Féminin de la çatki, le culte de la
Femme
, de la Mère, de la Vierge. Il participe de cette épiphanie de l’Anima
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ent habite toujours les esprits. Il n’est pas une
femme
qui ne rêve de connaître le grand amour, la passion unique, totale, m
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: il a tort, c’est la classe vulgaire. Des jeunes
femmes
aux moues insolentes, vêtues comme des réclames de magazines, discute