1 1951, Articles divers (1951-1956). Comment fabriquer un Européen ?
1 aire comprendre à ces 300 millions d’hommes et de femmes , qu’ils ont tous en commun, précisément, leur volonté de rester chacu
2 1952, Articles divers (1951-1956). Prototype T.E.L. (janvier 1952)
2 . L’un chaste, et l’autre aimant à répéter que la femme est le repos du guerrier. L’un tourmenté de scrupules dans l’action e
3 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
3 t écrits pour les nonnes des premiers couvents de femmes , de l’abbaye de Fontevrault si proche du premier troubadour — c’est l
4 t, dont l’ère est imminente, s’incarnera dans une Femme . Tout cela se passe dans la réalité, ou dans les imaginations qui la
5 et comme universelle de l’Amour et du culte de la Femme idéalisée, l’Église et le clergé ne pouvaient manquer d’opposer une c
6 féminin) inhibe l’amour : tout ce qui touche à la femme reste « impur ». Ce complexe de sentiments œdipiens est d’autant plus
7 ur le Dieu-Esprit. En même temps, l’amour pour la femme se trouve partiellement libéré : il peut s’avouer sous la forme d’un
8 forme d’un culte rendu à l’archétype divin de la femme , à condition que cette Déesse-Mère ne cesse pas d’être virginale, qu’
9 qu’elle échappe donc à l’interdit maintenu sur la femme de chair. L’union mystique avec cette divinité féminine devient alors
10 ’avons vu, une possibilité nouvelle d’admettre la femme , mais sous le couvert d’une idéalisation, voire d’une divinisation du
11 « religion » littéraire de l’Amour chaste, de la femme idéalisée, avec sa « pitié » particulière, la joy d’amors, ses « rite
12 de la Dame, qu’il exalte, et un contempteur de la femme , qu’il rabaisse : qu’on se rappelle seulement les vers d’un Marcabru
13 ar la Çatki… Dans certaines sectes tantriques, la femme devient elle-même une chose sacrée, une incarnation de la mère. L’apo
14 arnation de la mère. L’apothéose religieuse de la femme est commune d’ailleurs à tous les courants mystiques du Moyen Âge ind
15 armique, comme n’importe quel débauché. » Mais la femme , dans tout cela ? Elle reste objet d’un culte. Considérée comme « sou
16 toujours décrit comme étant celui de l’homme. La femme reste passive, impersonnelle, pur principe, sans visage et sans nom.
17 entissage ascétique… Le néophyte doit servir la «  femme dévote » pendant les quatre premiers mois, comme un domestique, dormi
18 la vérité au mensonge, corrompent les amants, les femmes et les époux. Ils vous disent qu’Amour va de travers, et c’est pourqu
19 , le Principe Féminin de la çatki, le culte de la Femme , de la Mère, de la Vierge. Il participe de cette épiphanie de l’Anima
4 1956, Articles divers (1951-1956). Denis de Rougemont et l’amour-passion, phénomène historique (4 février 1956)
20 ent habite toujours les esprits. Il n’est pas une femme qui ne rêve de connaître le grand amour, la passion unique, totale, m
5 1956, Articles divers (1951-1956). Petits trajets sur les axes du monde (août 1956)
21 : il a tort, c’est la classe vulgaire. Des jeunes femmes aux moues insolentes, vêtues comme des réclames de magazines, discute