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nt marié en France (90 % des hommes et 91,5 % des
femmes
) et jamais on n’a autant divorcé (10 % des couples) : le mariage se p
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n de la psychologie moderne. L’émancipation de la
femme
, son entrée dans la vie professionnelle, sa revendication d’égalité s
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a première fois, l’homme devient le servant de la
femme
qui est élevée au-dessus de lui, de la Dame. Pour la première fois, l
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rt la conception du mariage et la condition de la
femme
d’alors, d’où venait-il ? D’« ailleurs » naturellement. Le premier tr
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’est un « type » de relations de l’homme et de la
femme
dans un groupe historique donné : la société courtoise du xiie siècl
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pas les choses. Périodiquement un nouveau type de
femme
« idéale » est proposé à l’admiration des foules, disqualifiant autom
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n jour son Iseut ? Admettons ! Il rencontre cette
femme
, il reconnaît son Iseut. Elle est mariée, naturellement. Qu’elle divo
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? Car Iseut, c’est toujours l’étrangère, c’est la
femme
dont on est séparé : on la perd en la possédant. Alors commence une «
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rêve sournois du mari qui ne peut plus désirer sa
femme
qu’en l’imaginant sa maîtresse (ou dans les bras d’un autre). Cet amo
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lors à cette conclusion : choisir un mari (ou une
femme
) pour toute la vie, finalement c’est parier. Et il serait beaucoup pl
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serions en quelque sorte — nous autres hommes et
femmes
d’aujourd’hui — les Derniers Mohicans de l’amour. À moins que cet enn
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étudie et qui explique pourquoi les hommes et les
femmes
ont tant de difficultés, actuellement, à réussir leur vie conjugale.