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5 août, une nouvelle de Jean Giono intitulée « La
femme
morte », qui n’est pas une nouvelle bien faite, mais qui est un peu m
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’homme. L’auteur entre dans les confidences d’une
femme
non mariée (on ne voudrait pas dire une vieille fille) — une femme de
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(on ne voudrait pas dire une vieille fille) — une
femme
de la campagne vaudoise, qui a eu des malheurs, qui les conte assez m
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Nietzsche à peu près le contraire de ce que cette
femme
veut expliquer à Giono. Mais voilà un trait juste, de la part du roma
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nité émouvante, — émouvante par l’erreur même. La
femme
poursuit : Mais ne vante-t-on pas partout votre courage ? N’aurez-vo
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ec des automobiles, des divans, des hommes et des
femmes
qui couchaient tellement ensemble qu’ils en étaient perpétuellement i
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n, comme à des dieux. « Aidez-moi ! », dit cette
femme
. Mais la plupart des autres, la plupart de nos contemporains, est-ce
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’amour d’un homme de cinquante ans et d’une jeune
femme
forme l’unique sujet de cette méditation. Deux êtres très divers se s
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e griffes sur Gide et Balthazar Gracian. La jeune
femme
qu’il aime et qu’il entreprend de conduire à la maîtrise de soi-même,
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udiante ; et pour de bon, deux ans plus tard, une
femme
mariée. Enfin il retrouve l’étudiante et l’épouse en vitesse au derni
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attant les murs de la halle, cent-mille hommes et
femmes
attendaient sous les haut-parleurs. Et sur toutes les places de la vi
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ciens du Service de travail, de jeunes filles, de
femmes
mal vêtues : ils ne disaient presque rien. On se passait un journal,
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s”, des domestiques, des manœuvres, des hommes et
femmes
“de journée”, et j’allais dire : des pauvres. Il n’y a plus de classe
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n objet, par masochisme. Un jeune mari trouble sa
femme
, et la perd enfin, à force de souffrir d’une infidélité qu’elle pourr
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s les épiceries de province où se rencontrent les
femmes
de la nation la plus raisonnable du monde. Le mari est un vieux laïca
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ue chose à comprendre… 23 février Au moment où ma
femme
allait secouer les miettes de la nappe par la fenêtre, au-dessus du p
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on public, de s’entretenir avec ces hommes et ces
femmes
pour qui l’on écrivait sans le savoir. Découverte des diversités merv
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vre que le public, c’est une série d’hommes et de
femmes
isolés, qui ont chacun leurs raisons très concrètes et singulières de
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iers devraient être classés dans la catégorie des
femmes
à barbe et des veaux à deux têtes qu’on montre aux foires. On dit que
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it. Vendredi, c’était grand soleil. Et les bonnes
femmes
disaient, au seuil du temple : « Voyez-vous ça, comme tout est dérang
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inconsciences, de misères médiocres, que quelques
femmes
, dans une église, présentent au pardon de Dieu. Il y a le refuge du r
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le de la Dame, pur symbole de l’Amour, avec telle
femme
réelle et désirable ; la rhétorique de l’Amour cathare servit aux amo
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nné, c’est l’homme qui veut trouver son « type de
femme
» et n’aimer qu’elle. Souvenez-vous du rêve de Nerval, l’apparition d
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ébut —, un homme qui se prend de passion pour une
femme
qu’il est seul à voir belle, est présumé neurasthénique. (Dans x anné
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soigner.) Certes, la standardisation des types de
femmes
admis pour « beaux » se produit normalement dans chaque génération, d
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ôt politiques, en sorte que le choix d’un type de
femme
échappe de plus en plus au mystère personnel, et se trouve déterminé
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emble pas à la star la plus obsédante. (Encore la
femme
pourra-t-elle s’efforcer de se faire une tête à la Garbo, mais alors
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taires. L’homme qui croit désirer « son » type de
femme
se trouve intimement déterminé par des facteurs de mode ou de commerc
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e le film le persuade d’aimer. Il rencontre cette
femme
, il la reconnaît. C’est elle, la femme de son désir et de sa plus sec
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ntre cette femme, il la reconnaît. C’est elle, la
femme
de son désir et de sa plus secrète nostalgie88, l’Iseut du rêve ; ell
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’est toujours l’étrangère, l’étrangeté même de la
femme
, et tout ce qu’il y a d’éternellement fuyant, évanouissant et presque
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on au cœur de l’homme en proie au mythe. C’est la
femme
dont on est séparé, et qu’on perd en la possédant. Alors commence une
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l’obstacle et le combat. On imagine différente la
femme
que l’on tient dans ses bras, on la déguise et on l’éloigne en rêve,
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de l’épée du chevalier, entre le bourgeois et sa
femme
, voici le rêve sournois du mari qui ne peut plus désirer sa femme qu’
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rêve sournois du mari qui ne peut plus désirer sa
femme
qu’en l’imaginant sa maîtresse. (Balzac déjà donne la recette dans sa
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itude », le train-train des liens légitimes où la
femme
perd son « attrait » parce qu’il n’est plus d’obstacles entre elle et
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son, qui est le monde de la jalousie. « Hommes et
femmes
dès qu’ils passent leur seuil souffrent de jalousie », dit un poème t
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ari souffre des beautés qu’il aperçoit à d’autres
femmes
, et dont la sienne se trouve privée (même si tous la jugent la plus b
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ion symbolisée par le Führer. D’abord on prive la
femme
de son auréole romantique : on la réduit à sa fonction matrimoniale :
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n ouvre une « école de fiancés » pour les futures
femmes
des SS (Schütz Staffeln : escouades de protection du régime, troupe s
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roupe sélectionnée incarnant l’idéal racial). Ces
femmes
doivent être blondes, de sang aryen, et mesurer au moins 1 m 73. Ains
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n, et mesurer au moins 1 m 73. Ainsi le « type de
femme
» se trouve prescrit non par les souvenirs inconscients, ni par des m
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on institue des écoles analogues pour toutes les
femmes
allemandes, et l’on ne manquera pas de les rendre obligatoires à bref
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e Max Brod : Die Frau nach der man sich sehnt (La
femme
que l’on désire, la femme de notre nostalgie) est la meilleure défini
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der man sich sehnt (La femme que l’on désire, la
femme
de notre nostalgie) est la meilleure définition d’Iseut. C’est la fem
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ie) est la meilleure définition d’Iseut. C’est la
femme
que l’on perd du seul fait qu’on l’obtient. On ne peut l’aimer que lo
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qu’il est bon pour l’homme de ne point toucher de
femme
. Toutefois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que
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fois, pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa
femme
, et que chaque femme ait son mari… La femme n’a pas autorité sur son
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mpudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque
femme
ait son mari… La femme n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’
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it sa femme, et que chaque femme ait son mari… La
femme
n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari ; et pareil
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pas autorité sur son propre corps, mais c’est la
femme
. Ne vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord p
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te des choses du monde, des moyens de plaire à sa
femme
. » (v. 32). ⁂ Tout ce qu’on peut dire contre le mariage est vrai, pa
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Royaume de Dieu (« Il n’y aura plus ni hommes ni
femmes
»), je borne ma vision et mon espoir à une perfection relative, à l’é
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Si l’on songe à ce que signifie le choix d’une
femme
pour toute la vie, l’on en vient à cette conclusion : choisir une fem
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e, l’on en vient à cette conclusion : choisir une
femme
, c’est parier. Or la sagesse populaire et bourgeoise recommande au je
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tretient ainsi dans l’illusion que le choix d’une
femme
dépend d’un certain nombre de raisons qu’il serait possible de peser.
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el ne signifie nullement sentimental. Choisir une
femme
pour en faire son épouse, ce n’est pas dire à Mademoiselle Untel : «
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bler : à peine comblé je changerais ! Choisir une
femme
pour en faire son épouse, c’est dire à Mademoiselle Untel : « Je veux
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z les excuses invoquées par le mari qui trompe sa
femme
; il dit tantôt : « Cela n’a pas d’importance, cela ne change rien à
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ait-ce pas simplement celui qui a reconnu dans sa
femme
une Iseut ? Lorsque l’amant de la légende manichéenne a traversé les
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qu’une action. Se contenter de ne pas tromper sa
femme
serait une preuve d’indigence et non d’amour. La fidélité veut bien p
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xes, et cela de la manière la plus précise : La
femme
n’a pas autorité sur son propre corps, mais c’est le mari ; et pareil
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pas autorité sur son propre corps, mais c’est la
femme
. (I. Cor. 7.) La femme étant l’égale de l’homme, elle ne peut donc ê
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opre corps, mais c’est la femme. (I. Cor. 7.) La
femme
étant l’égale de l’homme, elle ne peut donc être le but idéal de l’ho
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saint. Et l’homme témoigne de son amour pour une
femme
en la traitant comme une personne humaine totale, — non comme une fée
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n des égaux. L’exercice de la fidélité envers une
femme
accoutume à considérer les autres femmes d’une manière tout à fait no
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nvers une femme accoutume à considérer les autres
femmes
d’une manière tout à fait nouvelle, inconnue au monde de l’Éros : com
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me de la fidélité ne cherche plus à voir dans une
femme
seulement ce corps intéressant ou désirable, seulement ce geste invol
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re de concevoir la réalité de la personne chez la
femme
. C’est autant dire qu’il ne sait pas encore aimer. Le viol et la poly
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encore aimer. Le viol et la polygamie privent la
femme
de sa qualité d’égale — en la réduisant à son sexe. L’amour sauvage d
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de bien pourquoi nous adorons la France comme une
femme
! Pour sa grâce et pour ses faiblesses de grande coquette blessée, pe