1 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
1  » ! Je n’ai pas plutôt soufflé à l’oreille de ma femme  : « C’est un sermon ! » que l’orateur, au comble de son éloquence, s’
2 « dames », l’une très vieille. Ce sont les seules femmes . Mauvais éclairage. L’orateur se hisse sur la scène : un homme jeune
3 s minuscules. Sur ces parcelles des hommes et des femmes travaillent, le buste parallèle au sol. Ces deux observations physiqu
4 l’île. Dès la quarantaine déjà, les hommes et les femmes ont tous le corps plus ou moins déjeté. Cela provient évidemment de l
5 dimentaires. Mais quand je vois ces hommes et ces femmes accrochés à cette terre pauvre, qu’ils grattent lentement pour en tir
6 et l’on bénéficie de ces petites faveurs que les femmes ont toujours accordées à ceux qui commandent et disposent, ne fût-ce
7 déen. — Nous étions assis dans sa cuisine avec sa femme et ses deux enfants. C’est un homme de quarante ans, aux traits régul
2 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
8 ous roulions dans un tunnel. Dans l’ensemble, les femmes m’ont paru dignes de ce que le cinéma nous en promet — mais il suffit
9 uatre beautés saines ou frappantes, sur cinquante femmes qu’on ne remarque pas, pour qu’on s’écrie : « Comme elles sont belles
10 n bar, coudoyer des hommes déformés ou épais, des femmes malades ou trop vernies, Times Square, après un dîner solitaire, un s
11 taient pas « les péchés » de ces hommes et de ces femmes , ni les miens, dont nul ne peut juger et qui peut-être n’en sont poin
12 rès, ces jardins suspendus où circulent de jeunes femmes en maillot de bain. Elles se penchent sur leurs géraniums, elles ajus
13 qui empilent du linge ; au cinquième, une grosse femme en peignoir qui se farde à gestes menus. Le concierge irlandais hurle
14 ’est ainsi que nous avons fait connaissance. Deux femmes d’âge moyen et leurs maris se partagent une maison que les pins nous
15 as, deux hommes en veste de chasse et deux jeunes femmes très blondes boivent des whiskys, sans se déranger. Nous traversons t
16 maintenant remontent vers nous sans ralentir. Une femme en jaune, suivie d’un homme. Comme ils s’approchent, on voit qu’elle
17 rtail cède et lui livre passage. C’est une grande femme bottée, sauvage et belle, qui mord une pomme, et son torse paraît nu
18 e, qui tient des verres de whisky à la main. Deux femmes blondes entrent et vont s’asseoir un peu à l’écart de notre groupe. U
19 gauche… Avez-vous pensé à l’anniversaire de votre femme  ?… Donnez-lui un aspirateur Smith… Des bonbons Johnson… Ici, trois tu
3 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
20 ries, et dans l’étroit espace devant l’autel, une femme debout, sans un geste. Parfois le prêtre en pagne sort d’un coin noir
21 tondu, deux mamelles pendant jusqu’au ventre. Des femmes aux membres incroyablement maigres et gracieux. Peu de bruits, et pas
22 stes. Et bien plus encore le salut. Je revois ces femmes seules dans les temples étroits, intimes avec le dieu, tournant le do