1 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
1 de me trouver à côté d’une place vide : la jolie femme qu’on attend dans ces circonstances, une fois de plus manquait le ren
2 de monde dans les rues. Des jeunes gens avec une femme à chaque bras, l’air de ne pas trop s’amuser. Ceci du moins n’a guère
3 se pose plus. Vous le savez, je n’ai aimé qu’une femme — au plus deux, en y réfléchissant bien, mais peut-être était-ce la m
4 a même sous deux attributs différents. Toutes les femmes qui m’ont retenu un instant, c’était parce qu’elles évoquaient cet am
5 mprennent jamais rien, dès qu’on aime… Oh ! cette femme  ! elle n’était qu’un regard, un certain regard, mais j’ai su retrouve
6 qu’elle devait les donner au hasard, à une jolie femme qui passerait seule. Nous nous arrêtâmes non loin, auprès d’une devan
7 ui les revêtiraient. Vint à pas pressés une jeune femme , chapeau rouge et manteau de fourrure brune, inévitablement. Et ce qu
8 passa fut, hélas, non moins inévitable : la jeune femme refusa d’abord les fleurs pour se donner le temps de regarder autour
9 y avait plus qu’à lui prendre chacun un bras, une femme pour deux hommes — et ce fut bien dans cette anecdote dont Gérard att
10 âillait : « Voilà ce que c’est que de prendre des femmes au hasard, disait-il. Je sens très bien que nous allons nous ennuyer
11 chilling, dans un décor banal et imposé, avec des femmes qui élargissent des sourires à la mesure exacte de leur générosité. V
12 te de faux luxe. La misère, c’est de voir ici des femmes aussi ravissantes que celle-là qui danse en robe mauve, avec tant de
13 r du palais, descendaient les invités du bal. Des femmes sans chapeau couraient vers les voitures, les hommes s’inclinaient po
14 xés intensément, à la sortie des invités, sur une femme qui s’en allait toute seule vers une voiture à l’écart des autres. Un
15 seule vers une voiture à l’écart des autres. Une femme aux cheveux noirs en bandeaux, au teint pâle, l’air d’autrefois. Il a
16 se fila devant moi ; je reconnus la voiture de la femme aux bandeaux noirs. Mais les rideaux étaient baissés. Déjà on cria
2 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
17 r écouter Mozart et attendre, qui sait ? — qu’une femme s’appuie… Il faudrait aller au bar installé dans une petite salle où
18 ter longtemps, les yeux agrandis, aux pieds d’une femme qui ne le regarderait pas, qui aurait l’air seulement d’écouter autre
19 es cantatrices et des acteurs, des princes et des femmes à mourir. Et c’est là que paraît son étrange impuissance : tous ces a
20 r que j’aie pu bouger, a baisé sur les lèvres une femme qui devient pâle et s’adosse à une colonne, — me regarde avec un repr
21 ourir dans une légèreté éperdue… Mais une main de femme au bord du sommeil saisie me ramène aux regards. Que sont tous ces ge
22 ! je les hais de me voir ! Je tiens la main d’une femme qui tremble… Comtesse Adélaïde en soie d’aurore, voici l’heure que no
23 e saisit va-t-il ainsi nous séparer ? Ce corps de femme défend encore sa nuit, si nu pourtant dans la soie et le velours, dan
3 1932, Le Paysan du Danube. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
24 dis que j’observe, je n’observe rien. Il y a des femmes si belles qu’on en ferme les yeux. Quel style dans la liberté ! Il n’
25 Hongrie (généralités) Les Allemands aiment les femmes comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes, selon qu’ils sont
26 ons bariolés et des secrets qui feraient peur aux femmes , cet Objet dont parfois, au comble de la turbulence de tes jeux, un v
4 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
27 sur son compte, simplement parce qu’il a aimé une femme , pour écrire Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer, c’est seulement
28 , et le guide désigne familièrement l’image d’une femme par le nom qu’elle portait au mystère de l’amour. Trois petites fenêt
29 y engager chaque jour le fou au profil de vieille femme qui promène doucement dans cette calme Tubingue le secret d’une épouv
30 s humaine, est plus divine, quand c’est une telle femme qui la confesse : « Celui qui entre en commerce trop étroit avec le c
5 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
31 choses est la rencontre sous un arbre noir d’une femme abandonnée dans sa tristesse. Par moments il y a la Lune et le visage
32 r moments il y a la Lune et le visage blanc de la femme debout contre le tronc. (Pour moi je demeure dans l’ombre.) Quand la
33 où l’on connaît profondément. Par les yeux d’une femme étrangère, mes yeux possédaient sans mesure tout ce que l’anxiété de
34 s, lorsque au point du jour je vis pâlir la jeune femme . Elle comprit que j’allais parler, et mit un doigt contre mes lèvres.
35 ssi la curiosité sournoise des ouvriers, des deux femmes qui examinent ses vêtements. Elle a quitté le château endormi pour al
36 où l’on n’a plus peur d’un arbre immense, ni des femmes , mais de soi-même, sourdement, dans l’insomnie du petit jour populeux
6 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
37 du château. Une douzaine de domestiques, homme et femmes , pénètrent par le fond, s’alignent debout. Les enfants sur un long ca
7 1932, Le Paysan du Danube. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
38 T. A. Hoffmann est là, sous un nom d’emprunt. Une femme fatale et un grand incompris sont là. Enfin Jean Cassou, représentant
39 uitta Naples où il habitait alors, abandonnant sa femme , et se mit à errer dans les campagnes, en quête de l’inspiration qui