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èce de trappe. Nous restons seuls sur le pont, ma
femme
et moi, à entasser nos valises tant bien que mal à l’abri. Un autre é
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e, j’entends grincer la porte du jardin. C’est la
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de Pédenaud qui brandit un papier. J’accours : elle me tend une formu
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re : 280 francs par mois « en comptant tout ». Sa
femme
fait des lessives. En été ils pêchent des palourdes et les vendent au
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! Je n’ai pas plus tôt soufflé à l’oreille de ma
femme
« C’est un sermon ! » que l’orateur, au comble de son éloquence, s’éc
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, je vais travailler à la cuisine, pendant que ma
femme
prépare les repas. On est très bien, dans les cuisines, pour travaill
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le-ci est plus moral que matériel, d’ailleurs. Ma
femme
ne dispose que d’un vieux fourneau difficile à allumer et à entreteni
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« dames », l’une très vieille. Ce sont les seules
femmes
. Mauvais éclairage. L’orateur se hisse sur la scène : c’est un homme
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de miel, introuvables dans l’île. Pendant que ma
femme
lit des hebdomadaires, je vais renouer le fil de ce journal. Tout d’a
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s minuscules. Sur ces parcelles des hommes et des
femmes
travaillent, le buste parallèle au sol. Ces deux observations physiqu
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l’île. Dès la quarantaine déjà, les hommes et les
femmes
ont tous le corps plus ou moins déjeté. Cela provient évidemment de l
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dimentaires. Mais quand je vois ces hommes et ces
femmes
accrochés à cette terre pauvre qu’ils grattent lentement pour en tire
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et l’on bénéficie de ces petites faveurs que les
femmes
ont toujours accordées à ceux qui commandent et disposent, ne fût-ce
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déen. — Nous étions assis dans sa cuisine avec sa
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et ses deux enfants. C’est un homme de quarante ans, aux traits régul
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tête. Je vais chercher une bougie, je réveille ma
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. Nous essayons de soulever par les ailes la poule, qui fait un caquet
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t. Reste : 90 francs. Une remarque ironique de ma
femme
sur mes petits comptes, avait amené la première explosion de mauvaise
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Au bout du compte, Don Juan ne comprend rien aux
femmes
, Napoléon meurt en se trompant sur le sens de son épopée. Voilà peut-
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ue le jardinier s’appelle Simard, « Fernane », sa
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Marguerite, son chien basset, Pernod. Et qu’il va falloir modifier ce
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signalé la famille d’un mineur retraité, dont la
femme
fait des journées. Considérant que richesse oblige — car je gagne à p
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passages étroits. Sur les seuils, des groupes de
femmes
en noir jacassent pendant des heures. Des enfants en sarraus noirs jo
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eulement, sur deux-cents, ont l’eau courante. Les
femmes
vont avec des cruches à la fontaine qui coule son filet sur la grande
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n furieux surgit de la maison, suivi d’une grande
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en noir. C’est la propriétaire, Mme Turc. Elle nous fait entrer. Pour
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ve et d’attentions. On parle du domaine. Les deux
femmes
le dirigent seules depuis la mort de M. Turc. Elles ont un peu de pei
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lons que des ouvriers honnêtes. Pensez donc, deux
femmes
seules ! — C’est que je suis chômeur moi-même, madame… — Elle sourit
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suis un « monsieur ». La fille rentre : une forte
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, environ 35 ans, un peu masculine. Elle nous conduit à la chambre de
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asses ». — À quelle classe appartiennent ces deux
femmes
? Je résume mes renseignements : famille paysanne, de tout temps. Vie
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Minuit. J’ai terminé la tâche de la journée. Ma
femme
dort, dans la chambre dont je vois la porte entrebâillée. Une dernièr
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rien au monde dépend de nous. Ceci vaut pour les
femmes
, qui sont la part la plus civilisée de la population. Ce sont elles q
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« travaillent le mazet », ce qui n’est rien. Les
femmes
vont à la filature — une sur dix-huit marche encore — et gagnent leur
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dition laïque.) L’autre jour, dans l’autocar, une
femme
dont j’ai cru comprendre qu’elle tient un petit hôtel à Saint-Jean-du
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, elle trouve cela « joli » ; et « — Tiens, cette
femme
ressemble… à qui ressemble-t-elle donc ? ne [dirait-on pas] un peu Co
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ec eux ? — Guère. Là encore, ce sont surtout les
femmes
qu’on voit. Eux sont au travail, ou au café. — Pourquoi n’iriez-vous
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s les épiceries de province où se rencontrent les
femmes
de la nation la plus raisonnable du monde. Le mari est un vieux laïca
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ise humeur singulière dont nous souffrons ici, ma
femme
et moi, et qui déjà nous a fait quitter l’île. Problème des gens : le
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comprendre… 23 février 1935 Au moment où ma
femme
allait secouer les miettes de la nappe par la fenêtre, au-dessus du p
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on public, de s’entretenir avec ces hommes et ces
femmes
pour qui l’on écrivait sans le savoir. Découverte des diversités merv
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vre que le public, c’est une série d’hommes et de
femmes
isolés, qui ont chacun leurs raisons très concrètes et singulières de
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iers devraient être classés dans la catégorie des
femmes
à barbe et des veaux à deux têtes qu’on montre aux foires. On dit que
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née une conférence au profit des vieux, hommes et
femmes
, âgés de soixante ans au mois de juillet 193017. Tous ceux qui ne bén
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it. Vendredi, c’était grand soleil. Et les bonnes
femmes
disaient, au seuil du temple : « Voyez-vous ça, comme tout est dérang
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seulement de la révolte. Ensuite, il faut que les
femmes
ne s’arrachent pas les cheveux dans les cuisines communes, et soient
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de autour de moi ces hommes en casquette et leurs
femmes
. On peut penser : ce sont des ouvriers et des petits bourgeois. Costu
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ées, lorsqu’un groupe de jeunes gens et de jeunes
femmes
sortit à vingt pas de moi d’une porte cochère, avec une espèce d’écla
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is, des petites actrices piquantes, de toutes les
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qui les imitent. Je ne compris pas leurs paroles trop rapides. Une je
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compris pas leurs paroles trop rapides. Une jeune
femme
au profil très pur, quelques gestes autour d’une auto, le claquement
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puis presque plus bouger, comprimé par une grosse
femme
à bagues qui s’est assise à côté de moi. J’abaisse mon journal : je v