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Nicolas de Flue, 50 ans, paysan. Dorothée, sa
femme
. Jean Rudi Walther Heini Dorothée Marguerite Véronique
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Nicolas de Flue, 64 ans, ermite. Dorothée, sa
femme
. le Landamman. le contremaître. l’ambassadeur de France. l’ambass
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nde aujourd’hui la plus grande preuve d’amour que
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puisse donner. C’est presque surhumain, je sais… Dorothée. — Parl
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t). — Mon Dieu ! Nicolas. — Longtemps, chère
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, j’ai lutté contre moi-même et contre Dieu. Je redoutais cette heure
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ceptes. Chœur céleste. Dorothée, Dorothée, Ô
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prédestinée, Par toi seule sacrifiée Mille et mille seront sauvées.
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n Dieu ! Mon Dieu ! Oh ! je ne suis qu’une pauvre
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! Comment pourrais-je te comprendre, Nicolas ! — Nicolas, ne m’abando
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nque aura quitté à cause de Dieu sa maison, ou sa
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, ou ses enfants, il recevra bien davantage dans ce siècle, et plus ta
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ais Dieu pourvoit au soin de ceux qui l’aiment. Ô
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! entends la voix des temps futurs ! Un peuple entier sera sauvé, par
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sent.) Nicolas. — Dieu t’a fait cette grâce, ô
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, tu l’acceptes ! Dorothée. — Je ne suis rien. Je t’aime. Oh ! que
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erres continuelles, en chemin ramassant hommes et
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, tous pauvres gens des cantons suisses et des bailliages. Ils ont app
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tur et la dévastation des liens sacrés. (Voix de
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.) Quel est ce rêve qui se lève avec le vent des plaines et de la guer
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s destins, ta patrie ? Terreur sur nous ! Pleurez
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, sanglotez — sur les foyers désertés — hou ! hou ! — Sourde plainte,
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Monsieur Haimo ! Réveillez-vous ! Une voix de
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(dans la coulisse). — Qui est là ? Dorothée. — Dorothée, femme N
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lisse). — Qui est là ? Dorothée. — Dorothée,
femme
Nicolas. Monsieur Haimo ! Réveillez-le ! Monsieur Haimo ! Appelez-le
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t plus occupé que par quelques hommes et quelques
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en petits groupes, aux aguets.) Scène x. Récitatif. (Chœur à