1
rovoquer au combat. C’est comme la lutte avec une
femme
, qui finit au lit. » Mais on n’écrit jamais impunément, quel que soit
2
dait. Et ceux qui en restent aux contes de bonnes
femmes
, ce sont ceux qui refusent de croire au diable à cause de l’image qu’
3
s’en font, et qui est tirée des contes de bonnes
femmes
. 4. Réalité du mythe Mais si nous écartons ce voile grossier,
4
champs que l’Éternel Dieu avait fait. Il dit à la
femme
: — Dieu a-t-il réellement dit : vous ne mangerez pas de tous les arb
5
ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? La
femme
répondit au serpent : nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Ma
6
que vous n’en mouriez. Alors le serpent dit à la
femme
: Vous ne mourrez point. Mais Dieu sait que le jour où vous en manger
7
Et voici le deuxième temps de la tentation : « La
femme
vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il éta
8
t-là que Baudelaire peut écrire : « L’homme et la
femme
savent de naissance que dans le mal se trouve la volupté… La volupté
9
non pas seulement en Allemagne, des hommes et des
femmes
subissent la contagion de ce mal, changent subitement de visage, se r
10
peut être rétablie entre voisins, entre maris et
femmes
, ou entre fonctionnaires et victimes normales de l’État. Prenez en ef
11
Marius, telle est la vérité. Mais trois ou quatre
femmes
, dans l’illusion d’être une foule, et que personne peut-être ne saura
12
rcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa
femme
se cachèrent loin de la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres
13
t’avais défendu de manger ? L’homme répondit : La
femme
que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé.
14
bre, et j’en ai mangé. Et l’Éternel Dieu dit à la
femme
: Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le serpent m’a sédui
15
eu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La
femme
répondit : Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé.21 Voyez : ils
16
isance, la théorie du droit de la passion : « Une
femme
appartient de droit à l’homme qui l’aime et quelle aime plus que la v
17
aire le lit d’une éthique de barbares. Prendre la
femme
du voisin ou ses terres parce qu’on a découvert soudain que c’est « v
18
de choisir entre le trône et Bérénice, renvoie la
femme
. Dans le même cas Windsor abdique, avec l’approbation des foules. La
19
us le même. Et dès l’instant que j’aime une autre
femme
, rester fidèle à la fiction légale serait une pure hypocrisie.23 » Pa
20
pris. Certes, ce n’est pas d’hier qu’on trompe sa
femme
, et qu’on trahit ses serments par amour. « The strongest oaths are st
21
s presque tout homme s’est vu tenté de prendre la
femme
du voisin, soit en recourant aux raisons pathétiques. — « c’est vital
22
e de nous faire abuser de notre liberté. Reste la
femme
, dont l’homme ne se lassera jamais de faire un ange ou un démon. « In
23
nous entraîne vers les hauteurs »… En vérité, la
femme
n’est porte de l’Enfer que pour ceux qui se laissent aller à voir en
24
. » S’il y a quelque chose de démoniaque dans la
femme
, c’est sans doute moins dans sa nature que dans sa faculté d’oublier
25
e moment que le mal est vraiment « consommé ». La
femme
n’est pas plus diabolique que l’homme, mais plus facilement égarée, p
26
endre un culte aux valeurs féminines, il prive la
femme
de ses appuis et transforme la tentation dans laquelle elle glissait
27
rné. Saint Paul dit que le mari est le chef de la
femme
, et que la femme sans l’homme ne peut être sauvée. C’est une constata
28
it que le mari est le chef de la femme, et que la
femme
sans l’homme ne peut être sauvée. C’est une constatation bien plus qu
29
e tous les temps.) Mais le culte romantique de la
femme
a inverti cet ordre naturel. Trop d’abus de pouvoir masculins, et tro
30
toute l’évolution sociale du siècle contraint la
femme
à une autonomie que ne prévoyait pas sa nature. Insensiblement, l’hom
31
t, l’homme renonce à exercer son rôle de chef. La
femme
l’a persuadé qu’elle était opprimée. Il la croit, par fatigue, par ga
32
ondamental. Une espèce de révolte sourde anime la
femme
contre sa condition. Dans cette liberté que l’homme lui laisse, elle
33
ce qui va se passer à l’échelle de la société. La
femme
qui n’est plus dominée par l’homme — que la faute en soit à l’homme o
34
héorie. Tout amant romantique parle ici comme une
femme
, s’il n’est plus maîtrisé par l’homme en lui. Contre les romans et le
35
ique. N’imitez pas le mensonge féminin, sinon les
femmes
elles-mêmes finiront par s’y tromper, et le gâchis sera sans remède.
36
. Il se tait. — Cet homme ne m’aime pas, pense la
femme
. Allons en battre un autre. Moralité. S’il l’avait battue le premier…
37
douceur de l’art et des âges, et le sourire d’une
femme
à l’amour fidèle et gai. Le bleu du ciel de Manhattan, fusant comme u