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herbes mouillées. Lord Artur. On dit souvent des
femmes
qu’elles sont naturellement païennes. Mais les peuples païens sont to
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les païens sont toujours religieux, alors que les
femmes
de ce temps sont seulement sournoises. Sonnette. Lord Artur, vous m’
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re aimer par son cygne. Quel homme voudrait d’une
femme
pareille ? Un mari. Vous lui avez répondu ?… Le peintre. Naturellem
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e vous le dites : une Léda, après tout, c’est une
femme
au cygne. Elle est faite pour lui. Je n’en dirais pas autant d’Ellen.
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morale » en embrassant son cygne que beaucoup de
femmes
en embrassant leur légitime et monstrueux époux ! Question de convena
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e, qui concernerait par exemple ce critique et sa
femme
? Voilà une distinction que je ne m’attendais pas à vous voir faire.
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t à l’heure. Et celui qui veut la juger comme une
femme
en général, et non pas comme une Léda, comme cette Léda, celui-là jug
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ux !… Le mari. Trois ! Pourquoi dites-vous d’une
femme
: « Elle est jolie » ?…D’une femme comme Ellen, par exemple, d’une fe
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tes-vous d’une femme : « Elle est jolie » ?…D’une
femme
comme Ellen, par exemple, d’une femme qui n’est pas la vôtre, en aucu
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e » ?…D’une femme comme Ellen, par exemple, d’une
femme
qui n’est pas la vôtre, en aucune manière… Le peintre, après un mome
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acun a « son type », comme on dit ? Son « type de
femme
» ? D’ailleurs ce sont les peintres qui créent ces types. Rubens ou R
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art et un objet de l’autre, entre un homme et une
femme
, par exemple. Si le sujet n’a dans l’esprit qu’une carte postale, il
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objets cet idéal. Il constate seulement qu’aucune
femme
réelle ne lui apparaît jamais parfaitement belle, ne réalise exacteme
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au fond de sa vision, c’est celui qui, devant une
femme
, non seulement méprise de juger — belle ou laide — non seulement se t
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autrement ? Ils persistent à juger de toutes les
femmes
, de toutes les autres femmes, selon les canons esthétiques de la mass
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juger de toutes les femmes, de toutes les autres
femmes
, selon les canons esthétiques de la masse, selon le préjugé académiqu
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. N’allez pas dire au citoyen Durand, époux d’une
femme
obèse mais rajeunie par les soins de l’art, que l’idéal n’existe pas,
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hysique, et qui est cependant l’époux d’une jolie
femme
, permettez-moi de le dire… Le mari. Je ne vous le permets pas. Je ne
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le permets pas. Je ne le permets à personne ! Ma
femme
n’est pas jolie ! Elle n’est pas non plus laide ! Elle n’est pas non
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, quelle est cette façon de séparer un mari de sa
femme
? Où prenez-vous le droit de juger l’un comme s’il ne formait pas ave
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re essence que la beauté de l’homme seul et de la
femme
seule, elle les anéantit et les remplace une fois pour toutes, et si
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us venez de faire. Sachez que je ne trouve pas ma
femme
jolie. Elle ne correspond pas du tout à l’« idéal » que j’avais dans
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t réel et unique entre nous : quand je regarde ma
femme
et quand je l’aime, c’est-à-dire quand je la comprends dans son être
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elle. Cette beauté n’est pas dans le visage de ma
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; pourtant, sans ce visage, je ne la concevrais pas. Cette beauté n’e
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res yeux, c’est pourquoi il fait peur à certaines
femmes
. Un soir, après quelques alcools et un échange de pensées au même tit
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rappante, il croit saisir dans un regard de cette
femme
l’écho de ce qui serait lui. Et déjà il se perd dans ces yeux, mais c
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« Ton visage me cache tous les miroirs » — à une
femme
qu’il aimait. 2. Consolari signifie proprement « rendre entier » (
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t d’Hofmannsthal, et compris mal l’intrigue de la
Femme
sans ombre. Je voyais une actrice parcourir la scène en hurlant. Elle
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fants dans la rue, les valets qui le servent, les
femmes
qu’il rencontre, surtout la lumière du jour, et même la clarté de la
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r tout ce qu’il a, qui n’est pas lui. Ce sont les
femmes
, bien entendu, qui le devinent. Quel est le rapport social le plus ré
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: Peter parvient à la cacher à tous sauf aux deux
femmes
qu’il voudrait épouser. Mais n’allons pas conclure trop vite. Les éta
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sthal — contre-épreuve — décrit le tourment d’une
femme
stérile, l’impératrice qui a perdu son ombre et qui emprunte celle d’
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uds, perd son ombre, à force de rêver à une jeune
femme
qu’il aperçoit de sa fenêtre. « Mais dans ces climats chauds, dit And
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ouveau nous environne. Ceux qui n’aiment point la
femme
qu’ils viennent de posséder, leur silence meurt à cette minute du pla
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t parlé, et vous autres après lui, que toutes les
femmes
qui vont le rencontrer y pensent, épiant les plus légers mouvements q
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il furtif j’avais remarqué mes livres, lorsque sa
femme
entra en nous saluant d’une mélodieuse formule hongroise. La présenta
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erçois, et cette fois-ci non sans terreur, que la
femme
du banquier, elle aussi, n’a presque pas touché aux mets servis. Le d
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cuse d’avoir à regagner sa banque : d’ailleurs sa
femme
me promènera dans Buda, et me fera visiter le Musée, — à ce soir ! Il
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ique, à Berlin, que je fréquentais à l’insu de ma
femme
. J’étais dans un état d’exaltation extrême, à peu près incapable de d
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in. Sur le seuil de notre villa de Zehlendorf, ma
femme
m’attend, grave et presque sévère. Moi, je ne pensais qu’à la situati
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il pas un peu de son mystère si l’on songe que la
femme
du banquier était lectrice de romans — et sans doute de vos propres r
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lus loin de la nature. Voyez comme il se sert des
femmes
: incapable de les posséder, il les viole d’abord moralement pour s’i
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attrait superficiel que presque toutes les jolies
femmes
peuvent exercer sur presque tous les hommes, n’évoque pas une idée de
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rquoi ne peut-il désirer que la nouveauté dans la
femme
? Et pourquoi désire-t-on du nouveau, du nouveau à tout prix, quel qu
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goissé et cruel… S’il le trouvait, ce « type » de
femme
rêvé ! J’imagine cette métamorphose. On le voit interrompre sa course
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ajoute à ma liste des mille e tre. C’étaient les
femmes
qu’il n’avait pas eues, par fidélité à la sienne. » Où est la tricher
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usion à ses malheurs d’amour, si simples…) Et la
femme
de Gordius vint un jour s’acquitter de ses dévotions. Devant le nœud,
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anager l’a séquestré pendant des mois, ni vin, ni
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, ni journées de paresse ou de promenade à l’aventure. Vie à l’horaire
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forêt, le fouillis, les feuilles, c’est comme les
femmes
… C’est ma faiblesse qui a passé dans la terre, pendant la nuit. Vous
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c des chants, pour apprivoiser Flamme et Feu. Les
femmes
se jetaient dans la Flamme parce que seule une destruction peut nourr