1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Châteaux en Prusse
1 u château. Une douzaine de domestiques, hommes et femmes , pénètrent par le fond, s’alignent debout. Les enfants sur un long ca
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais c…
2 our écouter Mozart et attendre, qui sait ? qu’une femme s’appuie… Il faudrait aller au bar installé dans une petite salle où
3 ter longtemps, les yeux agrandis, aux pieds d’une femme qui ne le regarderait pas, qui aurait l’air seulement d’écouter autre
4 es cantatrices et des acteurs, des princes et des femmes à mourir. Et c’est là que paraît son étrange impuissance : tous ces a
5 r que j’aie pu bouger, a baisé sur les lèvres une femme qui devient pâle et s’adosse à une colonne, — me regarde avec un repr
6 ourir dans une légèreté éperdue… Mais une main de femme au bord du sommeil saisie me ramène aux regards. Que sont tous ces ge
7 ! je les hais de me voir ! Je tiens la main d’une femme qui tremble… Comtesse Adélaïde en soie d’aurore, voici l’heure que no
8 e saisit va-t-il ainsi nous séparer ? Ce corps de femme défend encore sa nuit, si nu pourtant dans la soie et le velours, dan
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
9 dis que j’observe, je n’observe rien. Il y a des femmes si belles qu’on en ferme les yeux. Quel style dans la liberté ! Il n’
10 Hongrie (généralités) Les Allemands aiment les femmes comme ils aiment les saucisses ou les catastrophes, selon qu’ils sont
11 ons bariolés et des secrets qui feraient peur aux femmes , cet objet dont parfois, au comble de la turbulence de tes jeux, un v
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — La tour de Hölderlin
12 sur son compte, simplement parce qu’il a aimé une femme , pour écrire Hypérion, et pour les gens d’ici, aimer, c’est seulement
13 , et le guide désigne familièrement l’image d’une femme par le nom qu’elle portait au mystère de l’amour. Trois petites fenêt
14 y engager chaque jour le fou au profil de vieille femme qui promène doucement dans cette calme Tubingue le secret d’une épouv
15 s humaine, est plus divine, quand c’est une telle femme qui la confesse : « Celui qui entre en commerce trop étroit avec le c
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Petit journal de Souabe
16 choses est la rencontre sous un arbre noir d’une femme abandonnée dans sa tristesse. Par moments il y a la Lune et le visage
17 r moments il y a la Lune et le visage blanc de la femme debout contre le tronc. (Pour moi je demeure dans l’ombre.) Quand la
18 où l’on connaît profondément. Par les yeux d’une femme étrangère, mes yeux possédaient sans mesure tout ce que l’anxiété de
19 s, lorsque au point du jour je vis pâlir la jeune femme . Elle comprit que j’allais parler, et mit un doigt contre mes lèvres.
20 si la curiosité sournoise des hommes, et des deux femmes qui examinent ses vêtements. Elle a quitté le château endormi pour al
21 où l’on n’a plus peur d’un arbre immense, ni des femmes , mais de soi-même sourdement, dans l’insomnie du petit jour populeux…
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Préambule
22 èce de trappe. Nous restons seuls sur le pont, ma femme et moi, à entasser nos valises tant bien que mal à l’abri. Un autre é
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
23 e, j’entends grincer la porte du jardin. C’est la femme de Pédenaud qui brandit un papier. J’accours : elle me tend une formu
24 re : 280 francs par mois « en comptant tout ». Sa femme fait des lessives. En été ils pêchent des palourdes et les vendent au
25  ! Je n’ai pas plus tôt soufflé à l’oreille de ma femme « C’est un sermon ! » que l’orateur, au comble de son éloquence, s’éc
26 , je vais travailler à la cuisine, pendant que ma femme prépare les repas. On est très bien, dans les cuisines, pour travaill
27 le-ci est plus moral que matériel, d’ailleurs. Ma femme ne dispose que d’un vieux fourneau difficile à allumer et à entreteni
28 « dames », l’une très vieille. Ce sont les seules femmes . Mauvais éclairage. L’orateur se hisse sur la scène : c’est un homme
29 de miel, introuvables dans l’île. Pendant que ma femme lit des hebdomadaires, je vais renouer le fil de ce journal. Tout d’a
30 s minuscules. Sur ces parcelles des hommes et des femmes travaillent, le buste parallèle au sol. Ces deux observations physiqu
31 l’île. Dès la quarantaine déjà, les hommes et les femmes ont tous le corps plus ou moins déjeté. Cela provient évidemment de l
32 dimentaires. Mais quand je vois ces hommes et ces femmes accrochés à cette terre pauvre qu’ils grattent lentement pour en tire
33 et l’on bénéficie de ces petites faveurs que les femmes ont toujours accordées à ceux qui commandent et disposent, ne fût-ce
34 déen. — Nous étions assis dans sa cuisine avec sa femme et ses deux enfants. C’est un homme de quarante ans, aux traits régul
35 tête. Je vais chercher une bougie, je réveille ma femme . Nous essayons de soulever par les ailes la poule, qui fait un caquet
36 t. Reste : 90 francs. Une remarque ironique de ma femme sur mes petits comptes, avait amené la première explosion de mauvaise
37 Au bout du compte, Don Juan ne comprend rien aux femmes . Napoléon meurt en se trompant sur le sens de son épopée. Voilà peut-
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
38 ue le jardinier s’appelle Simard, « Fernane », sa femme , Marguerite, son chien basset, Pernod. Et qu’il va falloir modifier c
39 signalé la famille d’un mineur retraité, dont la femme fait des journées. Considérant que richesse oblige — car je gagne à p
40 passages étroits. Sur les seuils, des groupes de femmes en noir jacassent pendant des heures. Des enfants en sarraus noirs jo
41 eulement, sur deux-cents, ont l’eau courante. Les femmes vont avec des cruches à la fontaine qui coule son filet sur la grande
42 n furieux surgit de la maison, suivi d’une grande femme en noir. C’est la propriétaire, Mme Turc. Elle nous fait entrer. Pour
43 ve et d’attentions. On parle du domaine. Les deux femmes le dirigent seules depuis la mort de M. Turc. Elles ont un peu de pei
44 lons que des ouvriers honnêtes. Pensez donc, deux femmes seules ! — C’est que je suis chômeur moi-même, madame… » Elle sourit
45 suis un « monsieur ». La fille rentre : une forte femme , environ 35 ans, un peu masculine. Elle nous conduit à la chambre de
46 asses ». — À quelle classe appartiennent ces deux femmes  ? Je résume mes renseignements : famille paysanne, de tout temps. Vie
47 Minuit. J’ai terminé la tâche de la journée. Ma femme dort, dans la chambre dont je vois la porte entrebâillée. Une dernièr
48 rien au monde dépend de nous. Ceci vaut pour les femmes , qui sont la part la plus civilisée de la population. Ce sont elles q
49 « travaillent le mazet », ce qui n’est rien. Les femmes vont à la filature — une sur dix-huit marche encore — et gagnent leur
50 dition laïque.) L’autre jour, dans l’autocar, une femme dont j’ai cru comprendre qu’elle tient un petit hôtel à Saint-Jean-du
51 , elle trouve cela « joli » ; et : « Tiens, cette femme ressemble… à qui ressemble-t-elle donc ? ne dirait-on pas un peu Cole
52 vec eux ? — Guère. Là encore, ce sont surtout les femmes qu’on voit. Eux sont au travail, ou au café. — Pourquoi n’iriez-vous
53 s les épiceries de province où se rencontrent les femmes de la nation la plus raisonnable du monde. Le mari est un vieux laïca
54 ise humeur singulière dont nous souffrons ici, ma femme et moi, et qui déjà nous a fait quitter l’île. Problème des gens : le
55 comprendre… 23 février 1935 Au moment où ma femme allait secouer les miettes de la nappe par la fenêtre, au-dessus du p
56 on public, de s’entretenir avec ces hommes et ces femmes pour qui l’on écrivait sans le savoir. Découverte des diversités merv
57 vre que le public, c’est une série d’hommes et de femmes isolés, qui ont chacun leurs raisons très concrètes et singulières de
58 iers devraient être classés dans la catégorie des femmes à barbe et des veaux à deux têtes qu’on montre aux foires. On dit que
59 née une conférence au profit des vieux, hommes et femmes , âgés de soixante ans au mois de juillet 1930. Tous ceux qui ne bénéf
60 it. Vendredi, c’était grand soleil. Et les bonnes femmes disaient, au seuil du temple : « Voyez-vous ça, comme tout est dérang
61 seulement de la révolte. Ensuite, il faut que les femmes ne s’arrachent pas les cheveux dans les cuisines communes, et soient
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
62 rie et ce relent de fauves de certains parfums de femmes , rien que pour regarder des êtres et vivre un moment auprès d’eux, le
63 escent et sûrement ce serait bien autre chose… La femme descend sans se retourner ; l’homme déplie un journal que je n’aime p
64 de autour de moi ces hommes en casquette et leurs femmes . On peut penser : ce sont des ouvriers et des petits-bourgeois. Costu
65 ées, lorsqu’un groupe de jeunes gens et de jeunes femmes sortit à vingt pas de moi d’une porte cochère, avec une espèce d’écla
66 is, des petites actrices piquantes, de toutes les femmes qui les imitent. Je ne compris pas leurs paroles trop rapides. Une je
67 compris pas leurs paroles trop rapides. Une jeune femme au profil très pur, quelques gestes autour d’une auto, le claquement
68 puis presque plus bouger, comprimé par une grosse femme à bagues qui s’est assise à côté de moi. J’abaisse mon journal : je v
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Intermède
69 m’arriver de plus normal. À Madagascar, quand une femme doit accoucher, elle s’isole dans une case, parfois avec une aide, ce
70 le réconforter, le mari se tord de douleur. « La femme a mal, dit-on, mais c’est l’homme qui souffre. » Une semaine auparava
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
71 ant : « Oui, toi tu seras un vrai guerrier ! » Sa femme  : « Voyons, tu es stupide de dire des choses pareilles devant des Fra
72 lonté, dans la bouche d’un SA convaincu, ou de sa femme  ! Serais-je contaminé par l’optimisme de commande en ce pays ? Je me
73 in, il s’agissait de l’innocente biographie d’une femme de bien… — Est-ce un ouvrage politique ? me demande l’employé. — Comm
74 ciens du Service de Travail, de jeunes filles, de femmes pauvrement vêtues : ils ne disent presque rien. On se passe une lorgn
75 lle hommes battent les murs de la halle. Quelques femmes s’évanouissent, on les emporte, et cela fait un peu de place pour res
76 ion d’officier ne suffit plus à l’entretien de sa femme et de son enfant. Pendant les vacances universitaires, il travaille d
77 d’avance pour mes voisins, Emmanuel Mounier et sa femme .) C’est le discours classique du chef local, anthologie de « paroles 
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Conclusions
78 u bon sens. Ils me rappellent cette bonne vieille femme qui apportait pieusement son petit fagot au bûcher du supplice de Jea
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
79 enfer… Les clients : demi-luxe et demi-monde. Des femmes qui ont voulu ressembler aux trois ou quatre types de stars en vogue.
80 but, et maintenant, planante et pure, une voix de femme se détache… Tout d’un coup, cette ivresse ailée, tout d’un coup cette
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Intermède
81 ecteur n’était pas satisfait de son ensemble. Une femme du chœur me dit : « C’est difficile de chanter ça ce soir. Les mots n
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
82 nfermer à Marseille où il est tenu au secret. (Sa femme ne peut venir le voir.) Son cas est grave. Personne ne bronche — Alai
83 lises et de serviettes anormalement gonflées. Une femme traînait un énorme filet à provisions qui semblait bien lourd pour ne
84 par un ruban. — Ça, c’est du chocolat pour votre femme , ça, c’est des cigarettes parisiennes, pour vous. Maintenant, écoutez
85 ans les rues de Berne chaque soir avec une petite femme à chaque bras. — À vos ordres, mon colonel ! J’ai toujours été partis
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
86 s compromis, des ingénieurs imperturbables et des femmes du monde éplorées, voici qu’à mon tour je m’y engage, inclassable une
87 ritifs sont interdits. Au moment de repartir, une femme s’approche de la portière. « Vous venez de Suisse ? dit-elle anxieuse
88 oupe, me cède sa place, et je l’entends dire à sa femme qui attendait un peu en arrière : « Rien de nouveau, c’est toujours l
17 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
89 ous roulions dans un tunnel. Dans l’ensemble, les femmes m’ont paru dignes de ce que le cinéma nous en promet — mais il suffit
90 quatre beautés saines ou frappantes sur cinquante femmes qu’on ne remarque pas, pour qu’on s’écrie : « Comme elles sont belles
91 ne heure du matin, le square semblait désert. Une femme le traversa, toute seule, à grands pas, soulevant des gerbes de papie
92 chael, combien il gagne par année, et pourquoi sa femme le néglige. Il s’en va tout d’un coup, sans adieu ni raison, en souha
93 n bar, coudoyer des hommes déformés ou épais, des femmes malades ou trop vernies, — Times Square après un dîner solitaire, un
94 taient pas « les péchés » de ces hommes et de ces femmes , ni les miens, dont nul ne peut juger et qui peut-être n’en sont poin
95 e of the Future. Il est d’Elisabeth Lindbergh, la femme du célèbre aviateur. Mrs. Lindbergh, avec un art discret et une sincé
96 r la vivacité des discussions, la coquetterie des femmes , ou la célébrité des invités, mais par les plateaux de cocktails que
97 omanciers sont plutôt journalistes. Quant à leurs femmes et amies, elles m’ont paru cultiver le genre des nihilistes russes d’
98 arait le combat avec le démon à la lutte avec une femme , qui finit au lit.) — L’assomption du Mal. — Danger de l’amour, qui v
99 mbrageuse, l’écrivain et musicien Paul Bowies, sa femme qui écrit un roman en français, un jeune compositeur anglais, Benjami
18 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
100 il fallait ces musiques, ces orchidées au col des femmes entrevues, ces gerbes de fleurs dans les cabines où sautaient les bou
101 Samba pour des messieurs en smoking blanc et des femmes qui chaque soir montrent une nouvelle robe, — à cette même heure en F
102 un premier rang de diplomates, de marquises et de femmes du monde, au-delà desquels je distingue Ortega, et ce grand écrivain
103 ien de plus citadin, de plus cosmopolite, que les femmes des estancieros, toujours si strictement vêtues de noir et blanc, et
104 auf par alliances. Le divorce étant interdit, les femmes s’arrangent — et les maris aussi — avec un minimum d’hypocrisie qui p
105 épuisera. Alors le Sud aura sa revanche, comme la Femme sur le monde des hommes. ⁂ Suramérique. — Ce terme pourrait désigner
106 s du célèbre tyran. ( C’était lui qui forçait les femmes du monde de Buenos Aires à galoper sur des balais, en grande toilette
19 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
107 , et des centaines de soldats tenaient chacun une femme et la regardaient longtemps. C’étaient ceux qu’on voyait, parce qu’on
108 encore ? Au fond de la salle, deux hommes et une femme attablés causent et boivent. L’un des hommes m’ayant remarqué, je l’e
109 urne. Je dors un peu le matin ou l’après-midi. La femme de ménage n’est plus venue. Suie sur les meubles, dans les tasses.
110 glise Saint-Marc à l’aube froide, quelques bonnes femmes et un jeune homme devant le vieux prêtre anglican, dans une crypte de
20 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
111 luies ouverts pendus par la poignée. « Toutes les femmes comprendront », ajoute-t-il, mystérieux. Kurt Seligmann a peint, sur
112 ins de deux ans. Soixante millions d’hommes et de femmes — près de la moitié de la population — participent à l’effort de guer
113 annonçaient et l’avaient à l’avance illustrée.   Femmes du monde à l’usine. — La nouvelle mode : une jolie femme, jeune et ri
114 u monde à l’usine. — La nouvelle mode : une jolie femme , jeune et riche, s’engage dans une usine d’armements. On en a tant pa
115 un peu plus de souplesse aux chevilles des jeunes femmes  ; un peu plus de sourires sans raison échangés avec les passants, les
116 rès, ces jardins suspendus où circulent de jeunes femmes en maillot de bain. L’une se penche sur ses géraniums, l’autre ajuste
117 signifie en Amérique le brillant ou l’éclat d’une femme , d’une robe ou d’une cérémonie, tout ce qui « vous en met plein la vu
118 ères de marcher et de rire qui feront d’une jeune femme une glamour girl. Tout cela s’enseigne dans les magazines.
21 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
119 de leur dynamisme profond. Existe-t-il une seule femme en Europe qui dispose de moyens pareils au service d’une si ferme vis
120 as, deux hommes en veste de chasse et deux jeunes femmes très blondes boivent des whiskies, sans se déranger. Nous traversons
121 maintenant remontent vers nous sans ralentir. Une femme en jaune, suivie d’un homme. Comme ils s’approchent, on voit qu’elle
122 rtail cède et lui livre passage. C’est une grande femme bottée, sauvage et belle, qui mord une pomme, et son torse paraît nu
123 se qui tient des verres de whisky à la main. Deux femmes blondes entrent et vont s’asseoir un peu à l’écart de notre groupe. U
124 ntimidait : le regard sérieux de l’homme et de la femme du peuple, ce jugement précis et humain, bien plus insupportable que
22 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
125 Indien, juste juge, roublard, riche et pieux. Sa femme préside, avec un optimisme effervescent le Comité pour les étudiants
126 r un avocat socialiste et sportif. La seconde est femme de pasteur. La cadette rêvant d’être actrice, on lui a bâti sur le So
127 ’est ainsi que nous avons fait connaissance. Deux femmes d’âge moyen et leurs maris se partagent une maison que les pins nous
128 qui empilent du linge ; au cinquième, une grosse femme en peignoir qui se farde à gestes menus. Le concierge irlandais hurle
129 sculpteur qui ne fait de statues qu’en or, est la femme de l’ambassadeur du Brésil à Washington. Dans une party, il y a trois
130 ssé de nom, c’est sûrement un Européen. Une jeune femme , à plusieurs reprises, jusqu’à trois heures du matin… — Pourquoi jeun
131 tes les heures. Et dans la rue, ces hurlements de femme , chaque soir, je ne sais jamais s’il s’agit d’une ivrogne ou d’une év
132 ement : devant nous venait d’apparaître une jeune femme au visage anguleux et couvert de taches de rousseur, la tête serrée d
133 ait plus jamais en parler. C’est un peu comme une femme quand on l’aime : ce que les autres en disent est banal ou méchant, e
23 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
134 ut aimer un pays comme sa mère, un autre comme sa femme , un autre comme les femmes, un autre enfin comme une passion. L’amour
135 mère, un autre comme sa femme, un autre comme les femmes , un autre enfin comme une passion. L’amour n’est pas encore rationné,
136 r bruit de pas dans la rue. Semelles de bois. Une femme de ménage sort ses clés, ouvre une porte de service à côté du portail
24 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le mauvais temps qui vient
137 plus de charbon pour cet hiver ; des millions de femmes ont été violées dans toute l’Europe centrale et orientale, des millio