1 1942, La Part du diable (1982). L’Incognito et la révélation
1 rme, intention, mouvement et finalité. Tout prend figure et nom, tout est personnifié. Ainsi, parler du diable ne sera pas ic
2 mme, et nos vies dans ce siècle. Je pense que les figures du mythe nous guident plus sûrement que l’évidence moderne et que les
3 ien que celui que Dieu offre, un bien que l’on se figure « mieux fait pour soi ». Ève ne fut pas tentée par une chose mauvaise
4 yeux de notre orgueil la Création parfaite et la figure du diable. C’est plus tard, c’est après plusieurs générations de péch
5 t qu’on croie cette abstraction plus vraie que la figure mythique. Le tour est subtil et requiert un peu d’astuce spirituelle,
2 1942, La Part du diable (1982). Hitler ou l’alibi
6 depuis que Luther lui jeta son encrier en pleine figure , à la Wartburg, nous n’avons pas su composer une vision moderne du di
7 ire de notre race. Hitler n’a fait que lui prêter figure et nom, à l’occasion d’une de ses éruptions les plus violentes. Pour
3 1942, La Part du diable (1982). Le diable démocrate
8 e aisance alarmante, nous avons retrouvé, dans la figure qui symbolise toutes les terreurs du siècle, la plupart des aspects c
9 c de moi aussi. Mais si le diable est partout, sa figure se brouille. Et les définitions que j’en ai données successivement, à
4 1942, La Part du diable (1982). Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
10 accélérer la chute. C’est tout cela que résume et figure l’expression légendaire de pacte avec le diable. Nous sentons tous ob
11 ne masse quelconque et du Prince. Ou encore, elle figure le conflit permanent dans le cœur d’un individu, entre le besoin d’an