1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 l’une des trois-mille Océanides, « race sainte de filles qui, avec Apollon et les fleuves, nourrissent la jeunesse des hommes 
2 ’ébat la troupe des songes véridiques ; alors, la fille encore vierge de Phoinix, Europé, qui dormait dans sa chambre à l’éta
3 ’attachait plus fort à la jeune fille, comme à sa fille , représentait qu’elle l’avait mise au jour et que seule elle avait pr
4 e faisait accueil et me regardait comme sa propre fille . Ah ! fassent les Immortels que ce songe s’accomplisse heureusement p
5 e se leva, et alla chercher ses compagnes, nobles filles de son âge, nées la même année qu’elle, qui plaisaient à son cœur et
6 ère d’Europé, avait remis ce superbe présent à sa fille non mariée. L’objet était orné de beaucoup d’ouvrages d’orfèvrerie br
7 ie brillant d’un vif éclat. Il y avait, en or, Io fille d’Inachos, dans le temps qu’elle était encore génisse et qu’elle n’av
8 ronos, effleurant doucement de la main la génisse fille d’Inachos, qu’auprès du Nil aux sept bouches, de vache cornue, il tra
9 , est un dieu-taureau qui a coutume d’enlever des filles sur les rives de Canaan, de Tyr et de Sidon, donc de la « Phénicie »
10 ux cent villes : « Ô mon père, dit-elle, ô nom de fille que j’ai trahi, ô piété qu’a vaincue mon délire ! D’où suis-je venue,
11 eva d’Italie ou région des Tyrrhènes, avec autres filles , Europe fille du roi prisonnière. Y en a qui disent, qu’il y eut une
12 région des Tyrrhènes, avec autres filles, Europe fille du roi prisonnière. Y en a qui disent, qu’il y eut une légion de gens
13 à cause de sa beauté par la ressemblance de cette fille ravie. Le taureau certes, par lequel ils veulent qu’Europe fût portée
14 pays de Canaan, est le père de cinq fils et d’une fille  : Europe. Cette dernière ayant été enlevée par le taureau divin (ou p
15 x l’Océan sans bornes, ils soutinrent qu’Espéris, fille d’Atlas, — l’Atlantide — s’était effondrée dans ces eaux, où quelques
16 coupables amours du roi des dieux païens et d’une fille de Tyr, cette ville cent fois maudite par les Prophètes.) Goropius éc
17 reb, soir. d) Reste notre nom grec, celui de la fille d’Agénor. Ici, nous invoquerons de nouveau G. de Reynold21 : Europe
18 ). L’auteur de la Vie de Gertrude, parlant de la fille de Pépin de Landen, déclare que tout un chacun en Europe (quisnam in
19 cs… abordèrent en Phénicie, à Tyr, et ravirent la fille du roi, Europe ; ce pouvaient être des Crétois. 10. Gonzague de Reyn
20 blanc, et rappelle la blancheur tant vantée de la fille d’Agénor. 20. Au sujet du nom « arabe », G. Rawlinson, Notes to Hero
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
21 e dissolvant universel, c’est le protestantisme. Fille de Necker, ministre genevois, protestant et libéral, de Louis XVI, la
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
22 gorge les pères et les mères, on vend les petites filles et les petits garçons ; c’est que, les enfants trop petits pour être
23 aissance ; je suis fils de la Révolution, qui fut fille elle-même de la Philosophie du xviiie siècle, laquelle eut pour mère
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
24 grève de l’île d’Alcinoüs, le roi lui-même et sa fille Nausicaa l’accueillent en hôte d’honneur, sans savoir qui il est : il
25 donc, la confrontation de l’Europe et de ces deux filles parfois ingrates du plus grand Occident nous suggère une formule de l