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he ; un tour qui ferait penser aux conteurs de la
fin
du xviiie ; des sujets dans le goût allemand, tels sont les éléments
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nificatifs de ces récits (Dieu et le sommeil, Les
Fins
dernières) l’on assiste à un réveil, explosion de révolte ou de joie,
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ement dernier et qui régnait aux Origines, car la
Fin
et le Commencement « sont en ressemblance et voisinage ». Ce regard r
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8 — sont expliqués à la lumière des Écritures. La
Fin
des Temps est proche, il faut en témoigner. À tous il tend la Parole
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. Vers le soir, il éclate tragiquement. Est-ce la
fin
? Grande heure de terreur et de prière. Puis, « la page du ciel a été
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erpétuels — sujets d’étonnement perpétuel — et la
Fin
du Monde est l’un d’eux. Un vrai mythe, c’est-à-dire un événement per
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it ici taxer de vulgarité, puisqu’il concerne les
fins
les plus hautes de l’existence terrestre. « Un fait de notre vie ne v
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il s’agit de faire état des causes premières, des
fins
dernières, en tant que telles. De là ce rationalisme agressif qu’il o
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t dans l’instant : Aeternitas non est tempus sine
fine
, sed nunc stans). Elle veut cette vie-ci. Et tout le reste, qu’elle s
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es figures servent en France indifféremment à des
fins
électorales, journalistiques ou philanthropiques. Il faut avouer que
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ls primaires, rate. Lire à petites doses. Vers la
fin
, qui est émouvante, décider que ceux qui n’aimeront pas sont fermés à
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vre, empêche de respirer, et qu’alors, reniant sa
fin
, elle ne sert plus que d’aliment à un dogmatisme populaire farouche,
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amais personne d’ailleurs n’a pu y parvenir. À la
fin
du cauchemar, on le tue dans des conditions trop déprimantes pour qu’
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du monde. (Un sous-produit et un moyen pris pour
fins
.) Mais justement Lawrence ne croyait ni à l’un ni à l’autre. Sa susce
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rvient — mais au profit de la liberté, et à seule
fin
de la laisser s’épanouir. Il faut soumettre la dictature à la liberté
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purement techniques parce qu’ils en ignorent les
fins
. Cette erreur des fameux techniciens nous vaut les tyrannies actuelle
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es (sur le silence de la femme, par exemple, à la
fin
du Miroir de la Parole) une appréhension si totale du réel que notre
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out ce qu’il n’est pas. « Tout cherche partout sa
fin
, complément ou efférence, sa part dans la composition de l’image, le
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u’il ne tire ses règles et sa nécessité que de la
fin
totale qu’il glorifie. Ce n’est pas notre monde tel qu’il est, mais n
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origine, c’est rompre aussi sa communion avec la
fin
universelle. Alors l’homme se complaît dans une fin qu’il fait sienne
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n universelle. Alors l’homme se complaît dans une
fin
qu’il fait sienne, c’est-à-dire qu’il s’isole et s’abstrait du mouvem
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mouvement de la Création. « Et c’est pourquoi une
fin
lui fut en effet donnée » — qui est sa mort. Mais l’œuvre du poète, l
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seul geste, de réunir, de relancer vers sa vraie
fin
tout ce qu’une durée mauvaise a disjoint et altéré. « Car l’attente a
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t d’agir sa vocation. Dans l’acte conscient de la
fin
qui l’englobe, il n’y a plus de distinction du matériel et du spiritu
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e avec laquelle j’en saurai faire usage, pour une
fin
qui leur est étrangère, et qui me commandera de les quitter le jour q
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Mais aussi j’ai l’impression nette d’utiliser la
fin
de l’élan intellectuel qui me soutenait à Paris. Ces deux derniers jo
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naud. Le sol est de terre battue recouverte d’une
fine
couche de sable. Sur les murs blanchis, quelques petites gravures anc
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ensés représenter n’ont pas dans la réalité. À la
fin
on obtient l’absurdité que j’éprouvais, mais aussi l’impossibilité de
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pour une vertu dont on ne sait plus quelle est la
fin
? Et toutes ces vérités qu’ils respectaient, voyez comme elles ont vi
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— d’où la tricherie ; ou bien encore, de nier la
fin
des temps, le règlement final, le Jugement dernier — d’où l’idée du R
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ous vous en tenez au protestantisme libéral de la
fin
du xixe siècle ? » — « Oui, c’est assez cela, la position du pasteur
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nnée. Buffon écrit un peu plus tard : « Depuis la
fin
des ouvrages de Dieu, c’est-à-dire depuis la création de l’homme, il
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e, ou cellule transitoire d’un corps magique sans
fin
. Combien d’individus sont-ils donc nés et morts depuis qu’il y a des
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êve universel du temps cyclique et du retour sans
fin
de toutes les situations dévalorise le temps vécu de la souffrance. C
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é de rythmes et de mythes, c’est la croyance à la
Fin
imminente : encore « un peu de temps » et le Christ reviendra. Mais R
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rque plus pour lui le commencement du temps de la
Fin
, mais le « milieu des temps », symbole archétypique. Les temps sont r
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haut). Elle ne sera vraiment bouleversée qu’à la
fin
du xixe siècle. Relevons ici que la chronologie vertigineuse des hin
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humaines n’a cessé de se préciser, tandis que la
Fin
et le Commencement des temps ne cessaient de s’éloigner dans le vague
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ccidentale ? Est-elle le signe annonciateur d’une
fin
lugubre, ou seulement d’une crise de croissance ? On a vu que la croy
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ation d’un temps radicalement imprévisible. Et sa
fin
seule était certaine et serait bonne. Mais encore fallait-il croire à
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tique du Bengale. Et ce n’est guère que depuis la
fin
du xixe siècle qu’une science historique s’est constituée en Inde.
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le devenir, la mort, et la roue des retours sans
fin
. « Inconnaissable est le commencement des êtres enveloppés par l’igno
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d’écrire ? Et qui, précisément, ici, touche à sa
fin
?) Je disais que l’amour vrai, c’est discerner dans l’autre — pour l’
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saurait guère le concevoir sans une vision de sa
fin
anticipée. La petite phrase de saint Paul au début de notre ère, « Di
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en tous », d’un seul trait fulgurant décrit cette
fin
. Dès lors, au duel de l’Un et du Multiple est substitué le drame de l
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dans l’ignorance malheureuse des origines et des
fins
de ce qu’ils croient, bien qu’ils en vivent plus ou moins bien, et mê