1 1944, Les Personnes du drame. Introduction
1 idu pour orienter ses données naturelles vers des fins révélées par l’Esprit, il est bien clair que la personne, pure ou imp
2 la Parole qui était sa vraie vie, sa vocation, sa fin dernière ? Jésus-Christ est cet Homme, et c’est pourquoi sa réalité h
2 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
3 me de profit : il concerne ici, pour une fois les fins les plus hautes de l’existence terrestre. « Un fait de notre vie ne v
4 il s’agit de faire état des choses premières, des fins dernières, en tant que telles. De là ce rationalisme agressif qu’il o
5 stant : Æternitas non est temporis successio sine fine , sed nunc stans 14). Elle veut cette vie-ci. Et tout le reste, qu’ell
3 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
6 vant Dieu et devant les hommes. Ce ne fut qu’à la fin de sa vie qu’il s’offrit sans masque à la lutte contre l’Église établ
7 iendra jamais à « utiliser » Kierkegaard pour des fins politiques et temporelles. Il se dresse au seuil de l’époque, comme l
8 s de malaise. D’autres qui s’essaient à penser en fin de semaine, comme on fait un peu d’ordre dans l’appartement, reculent
9 qui aboutissait là. Contempler dans sa mort la «  fin  » de sa passion et l’accomplissement de sa foi, tel fut le sort de Ki
10 é qu’un homme possède de rapporter ses actes à la fin qu’il poursuit avec la plus grande rigueur. Ceci dit, il reste à savo
11 ommencement, et bienheureux est celui qui dans sa fin , possède son commencement. » Mais l’homme déchu de son origine éterne
12 de son origine éternelle a perdu la vision de sa fin . Le voici prisonnier des formes et des nombres, esclave des lois d’un
13 ternel. Æternitas non est temporis successio sine fine , sed nunc stans. L’éternité a marché sur la terre : ainsi le Christ e
14 l’origine de sa réalité. Celui-là seul connaît sa fin , et l’ordre éternel de sa vie. Celui-là peut juger ce monde, et s’y t
15 nunc, — quand la foule est ubiquité et fuite sans fin dans le passé ou l’avenir. 7.Un seul utile à tous La phrase de
4 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
16 l’éthique par Dieu lui-même, en vue de certaines fins particulières. Les contradictions vexatoires que K. relève parmi les
17 sur un Et allons !… Solution goethéenne dans ses fins apparentes, mais sur un fond d’absurdité hostile, et non pas de confi
18 sans contenu d’espérance ou de foi, et sans autre fin que terrestre. École de la personne, elle peut aussi devenir une simp
5 1944, Les Personnes du drame. Liberté et fatum — Luther et la liberté de la personne
19 e travail… Pour moi, je crois que Dieu connaît la fin , la somme, la valeur absolue de nos actions passées, présentes et fut
20 e serait-ce pas justement être rivé au temps sans fin , et refuser l’éternité qui vient nous délivrer du temps ? C. M. — Mai
21 r le serf arbitre au déterminisme : c’est à seule fin d’attaquer le « Germanisme » destructeur de toute liberté ! Ce genre
6 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — Vues sur Ramuz
22 t exact de dire qu’elle s’ordonne par avance à sa fin . On n’imagine pas d’aborder l’œuvre et la personne de Ramuz d’une faç
23 seulement elle doit avoir un commencement et une fin , mais des contours, et non seulement des contours, mais un relief et
24 trée du cinéma (L’Amour du Monde), approche de la fin du monde (Présence de la mort, Les Signes parmi nous), mythe de l’or
25 8 — sont expliqués à la lumière des Écritures. La Fin des temps est proche, il faut en témoigner. Caille pénètre dans les c
26 e. Vers le soir il éclate tragiquement. Est-ce la Fin  ? Grande heure de terreur et de prière… Puis, « la page du ciel a été
27 erpétuels — sujets d’étonnement perpétuel — et la Fin du Monde est l’un d’eux. Un vrai mythe, c’est-à-dire un événement per
28 ement dernier et qui régnait aux Origines, car la Fin et le Commencement « sont en ressemblance et voisinage ». Ce regard r
29 ommence à vrai dire que là où leur personne prend fin . Elle n’est pas dans le contact aussi direct que possible avec l’obje
30 avec le commencement de sa personne ; elle prend fin là où commence pour lui l’impersonnel. Elle est dans le contact aussi
31 ps de Goethe. Plus encore que sa valeur, c’est sa fin qui est devenue contestable. Il se peut que l’effort réactionnaire de
32 it mis en demeure de déclarer ses origines et ses fins . Voici le temps où l’homme est attaqué par des puissances qui veulent
7 1944, Les Personnes du drame. Sincérité et authenticité — L’Art poétique de Claudel
33 out ce qu’il n’est pas. « Tout cherche partout sa fin , complément ou efférence, sa part dans la composition de l’image, le
34 u’il ne tire ses règles et sa nécessité que de la fin totale qu’il glorifie. Ce n’est pas notre monde tel qu’il est 84 mais
35 origine, c’est rompre aussi sa communion avec la fin universelle. Alors l’homme se complaît dans une fin qu’il fait sienne
36 n universelle. Alors l’homme se complaît dans une fin qu’il fait sienne, c’est-à-dire qu’il s’isole et s’abstrait du mouvem
37 mouvement de la Création. « Et c’est pourquoi une fin lui fut en effet donnée » — qui est sa mort. Mais l’œuvre du poète, l
38 seul geste, de réunir, de relancer vers sa vraie fin tout ce qu’une durée mauvaise a disjoint et altéré. « Car l’attente a
39 t d’agir sa vocation. Dans l’acte conscient de la fin qui l’englobe, il n’y a plus de distinction du matériel et du spiritu