1 1953, La Confédération helvétique. Introduction (par Lucien Febvre)
1 esprit ? Liberté, démocratie : rien à ajouter aux fines analyses de l’instinctive, de la naturelle réaction de l’homme qui se
2 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
2 constituée par des égaux. En voici le début et la fin  : Au nom du Seigneur, Amen. C’est chose honnête et profitable au bie
3 et condottiere zurichois Waldmann, connurent une fin tragique : le premier fut trahi et tué dans un combat, le second assa
4 ’entreprise. Mais son succès même eût signifié la fin de la Confédération. Car un État puissant, centré sur le Gothard, eût
5 ion. Le crépuscule sanglant de Marignan marque la fin du rêve héroïque de Schiner. Mais cet échec militaire n’eût pas suffi
6 son corps fut écartelé et brûlé le lendemain. Sa fin tragique termina le drame shakespearien de la Renaissance helvétique.
7 andsgemeinde. Goethe, voyageant en Suisse vers la fin du xviiie siècle, pouvait écrire dans son journal : Un jour, les Su
3 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
8 es, mais au prix d’une application soutenue et de fines retouches. Or les rouages de leur État, bizarrement ajustés et engre
4 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
9 représenter par quelques délégués aux examens de fin d’année. On les a qualifiés à juste titre de « traits d’union entre l
10 ation de « faire la leçon » au monde entier. À la fin de la guerre de 14-18, Clemenceau disait, paraît-il : « Les Alliés se
11 religions et des quatre langues. 30. Un des plus fins moralistes du xixe siècle en Suisse, Félix Bovet, écrivait : « Cet e
5 1953, La Confédération helvétique. La vie religieuse
12 utant que religieuse du réformateur zurichois, sa fin tragique sur le champ de bataille de Kappel. Beaucoup plus que Luther
6 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
13 de leurs ennemis, et fut obligé de créer à cette fin une sorte de ministère annexe en marge de son Département politique.